[Ici du blog Attaque (texte et photos), à son fois d’autres sources]
Selon France Bleu:
C’est la première fois que les bureaux du SPIP, le service pénitentiaire d’insertion et de probation de la Somme sont visés par une telle attaque. Dans la nuit de mardi à mercredi, vers 3h30 du matin, un ou plusieurs individus ont brûlé plusieurs véhicules.
Les véhicules étaient stationnés sur un parking privé, à l’arrière des bureaux. Deux fourgons permettant d’emmener les détenus au palais de justice ont brûlés. Cinq voitures qui permettaient aux agents de se rendre chez les détenus placés en milieu ouvert, pour les libérations conditionnelles par exemple ont aussi été détruites. […]
«Crève la justice, crève la taule, crève l’Etat et crève» ont été taggués à la peinture noire sur les murs du parking. Des inscriptions signées d’un A, symbole de la mouvance anarchiste. Mais le procureur d’Amiens se montre prudent. Rien pour l’instant ne vient confirmer cette piste. Alexandre de Bosschère pour qui cette attaque est avant tout symbolique: «ce n’est pas le SPIP en lui même qui est visé mais la justice, l’Etat».
Une enquête a été ouverte et les images des caméras de vidéosurveillance exploitées. Mais pour le syndicat Force Ouvrière, le ou les individus seraient passés par l’arrière des bâtiments. Une simple barrière protège l’entrée du parking alors que devant, face à la prison, la lourde porte blanche est placée sous vidéosurveillance.
et selon France Info:
[…] Dans la nuit de mardi à mercredi, vers 3h20, vraisemblablement plusieurs individus s’introduisent sur le parking du service pénitentiaire d’insertion et de probation (SPIP), trois voitures sont d’abord incendiées. Puis le feu est mis à deux fourgons cellulaires, des véhicules qui servent au transfert des détenus. Le bâtiment est ensuite pris pour cible, une fenêtre est cassée, un départ de feu sera mis en évidence, fort heureusement, il ne s’est pas propagé à tout le bâtiment. A ce moment-là, une alarme se serait déclenchée, provoquant la fuite du ou des auteurs, et l’arrivée sur place du gardien qui ne pourra que constater les dégâts. […]