Nantes (France): Fumer la « marguerite »

Une « marguerite », voiture en autopartage de la ville de Nantes, a été incendiée dans la nuit du dimanche au lundi 29 juin tout en bas du boulevard Paul Chabas à Nantes.

– Parcequ’elle est une pièce du dispositif de la « smart & safe city ».
– Parceque la SEPAMAT, entreprise qui gère la « marguerite », est partenaire de Nantes Métropole et de la TAN* et ses sales contrôleurs.
– En solidarité avec les anarchistes arrêté.e.s lors de l’opération Bialystock.

Ni justice ni paix! Pour l’anarchie!

* Transports de l’agglomération nantaise (SEMITAN).

[Depuis attaque.noblogs.org].

Gênes, Italie: Attaque incendiaire contre la police municipale (25/06/2020)

Les dégâts provoqués par la mondialisation sont arrivés en Occident aussi et on s’est trouvé à y faire face directement. La réponse n’est certainement pas allée dans le sens de la résolution des causes, mais ça a été un pas de plus vers le progrès et un élargissement de la domination techno-scientifique, de la transformation et de l’adaptation rapide des logiques d’autoritarisme et de profit.

Même durant le moment de la pandémie, l’État a assuré les gains des maisons pharmaceutiques et de l’industrie militaire. Par des politiques capitalistes, les États ont continué la production industrielle, aux dépens des travailleurs, et les opérations militaires, aux dépens de populations entières.

Aussi dans le port de Gênes, le transit des bateaux chargés de chars d’assaut et d’autres armements a continué, en direction des Émirats Arabes.

L’État a montré clairement quels sont ses intérêts, très éloignés des véritables besoins des individus, et dans la continuité de sa politique techno-industrielle: l’imposition de technologies nuisibles, comme la 5G, et la surveillance sociale de masse (réalisée à travers la militarisation du territoire, l’avancement technologique et l’utilisation de moyens tel que drones, GPS, hors bord, hélicoptères et divers projets « intelligents »).

Tout cela est imposé par la violence de ses corps armé (police, Carabinieri, armée) et obtenu aussi par la répression, l’émiettement social et l’isolement des individus, préoccupés par la rhétorique d’urgence et les obsessions sécuritaires habituellement utilisées par les pays européens colonialistes. Les mêmes obsessions qui ont accompagnées la fermeture des frontières et la gestion militaire d’une autre « conséquence » de la mondialisation et de la guerre, c’est-à-dire les migrations.

Le capitalisme et le profit des patrons sont le vrai virus de cette société. Le gouvernement et l’État les défendent par la police et les assassinats continuels, prêts à réprimer la critique et la rébellion aujourd’hui comme demain, quand la crise économique arrivera.

Nous avons choisi de répondre par l’action directe* à ce qui nous opprime, afin d’élargir les perspectives du conflit et de combattre les logiques de la récupération réformiste et de la médiation politique, sous forme d’ « intervention ». Nous souhaitons un approfondissement des luttes, dans la continuité de l’attaque.

Nous sommes solidaires des révoltes dans les prisons en Italie. Nous agissons pour venger les morts lors de ces révoltes, ainsi que les homicides, les abus, les tortures et les viols de la part de la police partout dans le monde, à l’intérieur des murs comme à l’extérieur.

Nous saluons avec joie les révoltes récentes au Chili et aux États-Unis.

Nous envoyons notre solidarité aux anarchistes sous procès pour l’opération « Scripta Manent », que nous voulons voir en liberté. Tout notre Amour pour eux/elles. Toute notre Haine pour leurs geôliers.

Une accolade fraternelle et solidaire aux compagnonnes et aux compagnons anarchistes arrêté.e.s lors de la dernière opération anti-anarchiste, « Bialystok », menée par le ROS [Raggruppamento Operativo Speciale des Carabinieri, qui s’occupe de criminalité organisée et de terrorisme ; NdAtt.] de Rome.

Solidarité avec les compas arrêté.e.s lors de l’opération « Prometeo », avec Peppe, Juan et tou.te.s les prisonnier.e.s anarchistes et révolutionnaires.

Que vive l’Anarchie !

(it-fr) Genova, Italia: Attacco incendiario contro un deposito della polizia locale (25/06/2020)

Beauchamp (France) – Miracle au sommet de l’église

Vendredi 12 juin 2020, une antenne-relais fixée sur le haut du clocher de l’église de Beauchamp (Val-d’Oise) s’est mystérieusement enflammée vers 22h30. Les flammes se sont ensuite propagées à la façade de l’édifice religieux, localisé avenue Charles-de-Gaulle.

« Pour une raison qui reste à déterminer, l’antenne relais fixée sur le haut du clocher du lieu de culte s’est embrasée. L’incident a nécessité la mobilisation de sept engins et 21 sapeurs-pompiers qui ont effectué des reconnaissances à l’aide de leur drone équipé d’une caméra pour effectuer des relevés thermiques »

[Repris de La Gazette du Val d’Oise, 15/06/2020]

https://sansattendre.noblogs.org/archives/14016

Montréal (Canada) – Incendie chez un loueur de voitures de luxe

Dans la nuit du 15 au 16 juin, une entreprise de location de voitures de luxe a été la cible d’une attaque incendiaire à Montréal. Trois voitures garées en bordure des locaux de la compagnie ‘Location Paramount Leasing’, située sur le chemin Duncan à Mont-Royal, ont été détruites par les flammes tard ce lundi.

L’origine volontaire de l’incendie est avérée et la section des incendies criminels de la police de Montréal s’est saisie de l’enquête.

« Ce n’est pas la première fois qu’une compagnie de location de véhicules de luxe est visée par des incendiaires.
Un commerce similaire, Location Prime Leasing, situé à deux kilomètres de là, avait été ciblé trois fois par des incendiaires en l’espace de seulement un mois, à la fin de l’été 2017.

[Repris de l’agence QMI via TVA Nouvelles, 16/06/2020]

https://sansattendre.noblogs.org/archives/14021

Contes (France) – Sabotages à répétition contre la nouvelle antenne-relais… mais gare aux gendarmes en planque

Ces dernières semaines, les sabotages se sont multipliés contre l’installation d’une antenne-relais Free à Contes, dans les Alpes-Maritimes, qui sera dotée de la technologie 5G. Les gendarmes qui étaient en planque dans les alentours ont arrêté deux jeunes hommes mardi 16 juin. C’est à l’occasion de ces deux arrestations que l’on prend connaissance de plusieurs autres sabotages contre cette même antenne. 

« Le site de l’antenne-relais 5G de Contes (Alpes-Maritimes), objet de plusieurs dégradations ces dernières semaines, a été une nouvelle fois pénétré par effraction mardi 16 juin à la nuit tombée. Sauf que ce soir-là, le site était placé sous la surveillance physique de gendarmes de la section de recherches de Marseille et de la brigade de recherches de Nice. Ces derniers ont alors procédé à l’interpellation de deux hommes âgés de 25 ans, domiciliés à Nice et à Tende (Alpes-Maritimes). Ce jeudi, ils ont été déférés et mis en examen l’un comme l’autre dans le cadre d’une information judiciaire ouverte pour « dégradation des biens d’autrui par moyen dangereux et association de malfaiteurs ». Un contrôle judiciaire a été demandé à leur encontre, précise le parquet de Nice.

Il s’agit des premières interpellations liées aux intrusions répétées sur ce site exploité par Free, l’opérateur de téléphonie mobile. Le 30 avril, des câbles avaient été sectionnés alors que le chantier d’installation de cette antenne-relais haute de 21 m venait de reprendre après un mois et demi d’arrêt dû au confinement. Mi-mai, alors que l’antenne-relais était désormais installée et prête à l’usage, une autre intrusion a été repérée. La police technique et scientifique a alors procédé à des relevés et un dispositif de surveillance a été mis en place. Ce qui n’a pas empêché la dégradation, le 15 juin, de plusieurs ventilateurs sur ce même site.

Ces infractions répétées interviennent dans un contexte local très tendu. L’antenne-relais de Contes est en effet l’objet de multiples contestations de la part des riverains depuis plusieurs mois déjà. La mairie et les habitants de cette commune de l’arrière-pays niçois s’opposent en effet à l’installation de cet équipement lié à la 5G depuis près d’un an. Un premier recours a été formé devant le juge des référés du tribunal administratif, lequel a donné gain de cause à Free en août dernier. Un jugement sur le fond est attendu dans les prochains mois […] Les dégradations répétées du site de l’antenne relais de Contes s’inscrivent aussi dans un contexte national très troublé. Une vingtaine de sabotages d’antennes-relais et de destructions symboliques ont été recensés depuis début avril sur l’ensemble du territoire (Jura, Bretagne, région parisienne entre autres) »

[Extrait du Parisien, 18.06.2020]


Contes (Nice) : les gendarmes en planque et la cellule Oracle

A l’occasion de l’arrestation dans la nuit du 16 au 17 juin à Contes (Alpes-Maritimes) de deux hommes soupçonnés d’avoir voulu attaquer une antenne de Free, quelques infos supplémentaires sont sorties sur la cellule Oracle de la gendarmerie.

Tout d’abord l’arrestation. Il s’agit d’une antenne 5G de 21 mètres de haut contestée en mode citoyenniste par les habitants, mais qui a fait l’objet de plusieurs sabotages. Le 30 avril dernier, sur le chantier qui avait pris du retard en raison du confinement, des ouvriers découvrent que des câbles ont été sectionnés. Quelques jours plus tard, le 12 mai, alors que l’antenne venait d’être installée, une nouvelle intrusion sur le site est signalée mais aucune dégradation n’est constatée. La police technique et scientifique a alors procédé à des relevés et un dispositif de surveillance a été mis en place. Ce qui n’a pas empêché la dégradation, le 15 juin, de plusieurs ventilateurs sur ce même site.

Rebelote le lendemain 16 juin peu avant minuit, sauf que ce soir-là, le site était placé sous la surveillance physique de gendarmes de la section de recherches de Marseille et de la brigade de recherches de Nice. Ces derniers ont alors interpellé deux hommes âgés de 25 ans, domiciliés à Nice et à Tende (Alpes-Maritimes). Selon la presse, ils auraient reconnu en garde-à-vue s’être introduits sur le site le 15 juin dernier afin de mettre hors d’usage des ventilateurs, en revanche ils ont nié leur implication dans les autres faits pour lesquels une enquête a été ouverte. Ce jeudi 18 juin, ils ont été déférés et mis en examen l’un comme l’autre dans le cadre d’une information judiciaire ouverte pour dégradation des biens d’autrui par moyen dangereux et association de malfaiteurs. Un contrôle judiciaire a été demandé à leur encontre.

Sur la cellule Oracle de la gendarmerie, dont on avait déjà entendu parler de façon elliptique, une « source » des journaflics est revenue sur son existence en donnant quelques infos supplémentaires : non seulement elle centralise les enquêtes sur les attaques d’antennes tout court, mais aussi les « attaques de gendarmerie » ou de « bâtiments institutionnels » attribuées à « l’ultra-gauche« . Mais quels critères pouvait-elle alors retenir pour se saisir des enquêtes, puisque les communiqués de revendication sont rares ? Eh bien voici : « Le type d’atteintes, le mode opératoire, la présence à proximité du lieu de commission des faits de gens qui appartiennent à une certaine mouvance ». On pouvait déjà s’en douter, il y a là de quoi ratisser le plus large possible.

Vu en effet leur définition extensive de tout ce qui rentre dans la catégorie policière « ultra-gauche » et dont on peut alors trouver des individus fichés de la sorte un peu près partout, soit « à proximité » géographique de n’importe quelle attaque diffuse ; vu aussi que des méthodes comme celles du sabotage remontent au minimum à ce bon vieux mouvement ouvrier et aux luddites avant lui, sans même parler du feu qui est l’un des arts antiques les plus partagés du monde (à base de pneus, d’huile, d’arbres, de palettes, de molotovs ou de toute autre fantaisie, comme c’est le cas contre des antennes depuis trois ans) ; vu enfin que l’identification de structures de la domination n’est l’apanage de personne mais concerne tout être sensible qui pense et observe… Oracle risque d’avoir toujours plus de pain sur la planche à se mettre sous la dent. Ce qu’elle ne pourra par contre jamais prévoir, c’est à quel point les hostilités contre la technologisation du monde sont désormais ouvertes, et qu’il faudra bien plus qu’une cellule spécialisée pour mettre fin à l’attaque de structures désormais diffuses sur tout le territoire, et à portée de main de tout individu dont le coeur révolté n’est pas encore virtuel.

Face à la pandémie technologique comme à toute autre oppression, la meilleure défense c’est l’attaque !

Un simple lecteur

[Publié sur indymedia nantes, vendredi 19 juin 2020]

https://sansattendre.noblogs.org/archives/14049

Bâle (Suisse) – Saboté une voiture de Securitrans (Deux pour le prix d’un)

Le personnel de Securitas inflige sans cesse des brimades et des coups aux personnes qui vivent dans les camps. Récemment, plusieurs cas de ce type, qui ont eu lieu au camp pour demandeur.euse.s d’asile de Bässlergut, à Bâle, ont été rendus publics. Mais ce n’est rien de nouveau, ni de surprenant, et il ne s’agit pas non plus de « bavures individuelles » de la part de membres du personnel. Les discussions sur la proportionnalité ou pas de ce type d’actions et des expressions comme « force physique appropriée » ne disent rien et cherchent seulement à dissimuler une simple vérité : le camp est un lieux hostile à la vie, marqué par le stress, la dépendance, l’attente sans fin, l’impuissance, le contrôle, des règles strictes, la coercition, des sanctions, où la violence est inévitable.
Comme l’apparat policier qui, avec son monopole de la violence, mène inévitablement à la brutalité. (A ce propos : Fight the police ! et solidarité avec les révolté.e.s, aux États-Unis et dans le monde entier).
Le problème, c’est l’autorité. Détruisons-la !

Le 16 juin, nous avons saboté une voiture de Securitrans, avec de l’acide butyrique.

Securitrans est un consortium de Securitas et CFF (les Chemins de fer suisses), qui assure la sécurité, par exemple des gares.
Securitas ne gère pas seulement les services de sécurité et le transport des prisonnier.e.s, mais est également responsable du maintien de l’ordre dans les camps.
Le CFF est également responsable du transport des prisonnier.e.s et est une partie importante de la machine à expulser.

Pour eux, tout cela, c’est une bonne affaire.
Pour nous, ce sont des obstacles sur le chemin vers une vie digne et libre pour tou.te.s.

https://barrikade.info/article/3609

 

Pechbusque (France) – Incendie d’une antenne-relais d’Orange

Dans la nuit de jeudi 18 à vendredi 19 juin 2020, une antenne-relais de l’opérateur Orange a été incendiée à Pechbusque (Haute-Garonne), près de Toulouse. Il s’agit du quatrième incendie d’antennes-relais depuis début mai dans le département, selon un décompte officiel.

Le feu s’est déclaré peu avant minuit sur ce pylône situé à une dizaine de kilomètres au sud de Toulouse. L’intervention des pompiers était difficile et a duré plusieurs heures, puisque ce relais était situé tout près d’une ligne à haute tension.

« Une troisième antenne-relais a été entièrement détruite par les flammes jeudi 11 juin, entre Quint-Fonsegrives et Flourens, à l’est de Toulouse. Et cette fois, c’étaient les abonnés d’Orange et de SFR qui étaient privés de réseau. »

[A partir de Actu Toulouse, 19.06.2020]

 

https://sansattendre.noblogs.org/archives/14053

Toulouse (France) – A bas (abats) ce monde !

En mai fait ce qu’il te plait.* Au vu de ce qu’elles représentent plusieurs voitures ont eu leurs pneus crevés :

– une voiture de la mairie de Toulouse
– une voiture d’une entreprise de distribution de viande
– deux voitures d’agences immobilières
– une voiture d’EDF

cutter ou poinçon sur le flanc du pneu (pas sur le dessus il y a de la feraille) et le tour est joué ! (attention ça peut prendre quelques coups et péter fort, le poinçon fait moins de bruit apparement)

A bas (abats) ce monde !

Note d’Attaque : peut-être un clien d’oeil à cet appel.

Toulouse : A bas (abats) ce monde !

Paris – brûle une voiture du corps diplomatique

Paris, nuit du 25 au 26 mai, avenue René Boylesve. Une BMW de luxe, avec plaque du corps diplomatique, brûle.

Les états se coordonnent entre eux au delà de leurs différends pour nous exploiter. Ils prennent exemple les uns des autres pour nous surveiller de plus en plus. Ils collaborent pour réprimer leurs ennemis, notamment ceux et celles qui se battent contre tout pouvoir.
Un exemple de cette collaboration entre états est l’extradition de notre compagnon Gabriel Pombo da Silva du Portugal vers l’Espagne.
On lui souhaite beaucoup de force et on lui envoie, par ces flammes, un petit signe de complicité.

Notre solidarité ne connaît pas de frontières.
Vive l’Internationale noire, vive l’anarchie !

[Depuis attaque.noblogs.org].