- 5 de mayo : Memorias encontradas en una bañera
Le Journal du Centre / mardi 5 mai 2020
Portes défoncées, tags insultants, armoires vidées de leur contenu, casier des élèves renversés, matériel volé… Le désordre est assez spectaculaire au collège d’Imphy, vandalisé entre mercredi 29 avril et lundi 4 mai.
En arrivant au collège lundi 4 mai, aux alentours de 8 h, le principal, Jean-François Chérital, a constaté que celui-ci avait été vandalisé. Les portes extérieures ont été forcées, des portes intérieures ont été défoncées, divers objets ont été volés. […]
Mais du matériel informatique et du petit mobilier comme des fauteuils ont notamment été dérobés. Le principal estime le préjudice à plusieurs miliers d’euros avec les dégradations. « Il semble aussi qu’ils aient fait une bagarre d’extinteurs », car trois d’entre eux ont été vidés dans le couloir. Les casiers des élèves ont aussi été forcés et renversés, le contenu de plusieurs armoires a été jeté au sol, des tags insultants ont été laissés. « Le désordre est assez spectaculaire », déplore le principal, qui craint que la rentrée ne puisse pas se faire le 18 mai, si le département est en zone verte. « On avait déjà un gros travail de désinfection à faire, mais là on part d’encore plus loin, il va falloir ranger tout ça, avec des agents du conseil départemental qui sont confinés pour le moment, mais on va tout faire pour que la rentrée puisse se faire quand même ». […]
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extrait de France-Guyane / mercredi 6 mai 2020
Le président de la Collectivité territoriale Rodolphe Alexandre a poussé une grosse colère, il y a un peu plus d’une heure sur son profil Facebook s’agissant des dégradations commises au lycée saint-laurentais Raymond-Tarcy. […]
Contrôle mortifère, résistance fertile. Ces quatre mots peints en énormes lettres rouges sur le mémorial de la résistance d’Espenel (Drôme) choquent encore plus en cette veille du Jour de la Victoire
Les tags ont sans doute été peints dans la nuit de mardi à mercredi. Ils ont été découverts mercredi dans l’après-midi sur le monumental mémorial en hommage aux résistants et aux victimes des massacres de juillet 1944 sur le Vercors. Des tags qui heurtent à la veille du 8 mai.
Une enquête est ouverte par la gendarmerie de Crest, qui a recensé près d’une dizaine de tags ou actes malveillants dans la vallée de la Drôme et le Diois depuis 15 jours. Des tags ont déjà été peints sur la façade de Pôle Emploi à Crest dans la nuit du 3 au 4 mai dernier. « Pas de CV pas de blé » ou « j’emmerde pôle emploi » ou encore « je veux être pilote de pirogue ». Le directeur de pôle emploi a porté plainte.
Mais les gendarmes ont aussi découvert des actes malveillants comme la dégradation du système de vidéo protection de la micro-centrale hydroélectrique du Claps à Luc-en-Diois. Des dégradations qui remontent sans doute au mois d’avril. Des enquêtes sont ouvertes à chaque fois, même si les gendarmes ont peu d’éléments pour identifier les auteurs. Peu de preuve mais aucun doute sur l’origine de ces actes. les enquêteurs privilégient la piste de la mouvance anarcho -libertaire. Compte tenu des messages ou des symboles ciblés, comme l’antenne relais d’ Oriol-en-Royans détruite en début de semaine. Les patrouilles de surveillance sur les sites sensibles ont été renforcées sur l’ensemble du Crestois et du Diois.
Drôme : Contrôle mortifère (mais les actions se multiplient !)
effet tunnel
L’effet tunnel est une réaction naturelle liée au stress due à une focalisation du regard sur un point précis comme si on regardait à travers un téléobjectif. »
Dans la nuit du 8 au 9 mai à Toulouse une caisse d’Epargne a été la cible d’un tag « Macronavirus à quand la fin ? » et les vitres ont été brisées.
Les auteures n’auront de cesse de décrire l’attitude provocante et insultante du gouvernement et de sa gestion médiocre de la crise sanitaire et face à la prochaine crise économique ; en guise d’explication qu’ils voudraient absolutoire, ils brandissent un effet tunnel. Pour eux la sortie du tunnel c’était cette nuit la en attaquant la caisse d Epargne. Cette réaction extrême serait donc dû a un contexte de stress extrême.
Et sur le chemin du retour ils auraient même dit « ça fait du bien » ce qui laisse prédire une seconde vague.
Toulouse : Des écureuils se déconfinent pour attaquer une banque – 9 mai 2020
Dans la nuit du 29 [avril ; NdAtt.], à l’occasion de la journée internationale de sabotage, on a brisé la vitrinine d’une succursale de la banque Bankia, dans le quartier d’Entrevías [à Madrid ; NdAtt.]. En 48 jours d’état d’urgence, nous avons vu comment la présence policière a augmenté, comment l’armée a été déployée dans les rues, le tout sous couvert de la « sécurité des citoyen.ne.s », tandis que de nombreuses personnes ont dû aller travailler ou se retrouvées au chômage… Dans tous les cas, les intérêts de la classe dominante sont assurés, tandis que la vie des gens est de plus en plus précaire. Face à cela, il est nécessaire de poursuivre la lutte, dans ses différentes formes.
Mort à l’État et vive l’anarchie !
La semaine dernière, dans le sud de Madrid, une voiture de sécurité privée, appartenant à Securitas Direct, a été incendiée.
Pour celles/ceux qui continuons à préférer la liberté à leur fausse sécurité.
Pour l’Anarchie.
Le local des aspirants nazillons du 20, rue Juge, Paris 15e, s’est à nouveau fait refaire sa façade.
Dans la nuit du vendredi 1er mai 2020 en plein jour de CONFINEMENT, le local d’extrême droite de jeunesse identitaire à Paris dans le 15e a été de nouveau attaqué par des antifascistes parisiens armés de marteaux et pied de biche.
Vers 23h, une dizaine de personnes, cagoulées vêtues de noir, sont arrivées, marteaux et pied de biche en main. Des planches de protection posées part les fachos ont été arrachées, des vitres ont été brisées et de la peinture jetée sur les murs. Des chants antifascistes sont chantés « SIAMO TUTTI ANTIFASCISTI », « PAS DE QUARTIER POUR LES FACHOS », « PAS DE FACHOS DANS NOS QUARTIERS ». Après cette attaque rapide comme le prouve la vidéo de 52 secondes [qu’on pourra voir sur PLI ; NdAtt.] les antifascistes repartent. L’attaque du local identitaire était inévitable : l’extrême droite est un parasite que nos frères et sœurs antifascistes combattent depuis des années.
Le combat ANTIFASCISTE reprend de plus belle dans les rues parisiennes même en confinement.
Cette incartade nous rappelle que ce local n’a heureusement pas une existence paisible.
Dans la nuit de mardi à mercredi vers 2h, une antenne relais de téléphonie mobile a été détruite par un incendie à Oriol-en-Royans. Incendie sans doute volontaire selon les premiers éléments de l’enquête. Le montant des dégâts est estimé à plusieurs milliers d’euros.
Des milliers d’abonnés du réseau SFR mais aussi de Bouygues Telecom sont privés de téléphone portable après l’incendie qui s’est déclaré dans la nuit de mardi à mercredi vers 2h sur la commune d’Oriol-en-Royans. Des techniciens de TDF et de SFR sont sur place depuis ce mercredi matin mais les dégâts sont importants. Le préjudice est estimé à plusieurs milliers d’euros selon les premières constatations effectuées sur place.
Des milliers d’abonnés de la Drôme et de l’Isère sont privés de téléphone portable au moins jusqu’à ce vendredi 8 mai. Des abonnés qui vivent à Saint-Marcellin, Chatte, Saint-Paul-les-Romans, Saint-Laurent-en-Royans ou encore Saint-Hilaire-du-Rosier. Cette antenne relais de 45 mètres de haut est visible de loin lorsqu’on circule sur l’A49 entre Valence et Grenoble au dessus de la commune de La Baume-d’Hostun. […]
Oriol-en-Royans (Drôme) : Les incendies d’antennes-relais continuent
Le Républicain Lorrain / mercredi 6 mai 2020
Le char stationné comme monument à l’entrée de la forêt de Spicheren a été recouvert de peintures couleur pastel et du sigle hippie « Peace and love » […]
Surveillant de près le bunker « Wotan » de la ligne Siegfried, il fait partie des vestiges de la Seconde Guerre mondiale sur le site des Hauteurs. Ce char de reconnaissance, M24 Chaffee de 18 tonnes a été offert à la commune de Spicheren, par l’association de la 70e Division d’Infanterie US à l’occasion du 50e anniversaire de la libération de Spicheren qui a eu lieu le 17 février 1945.
Un ou des individus n’ont rien trouvé de mieux que de la taguer à la bombe avec des couleurs pastel entre lundi et mardi. Le confinement n’a pas empêché ce méfait pour lequel les auteurs ont dû passer un certain temps. S’agit-il de l’œuvre de soixante-huitards antimilitaristes, d’une provocation à quelques jours de la commémoration de l’armistice du 8 mai 1945 ou simplement le fait de tagueurs farceurs lassés d’être confinés ? En attendant, le vénérable blindé a désormais besoin d’un sérieux nettoyage.
Spicheren (Moselle) : Le monument de la guerre est mieux comme-ça
Nel numero di Maggio 2020Apre in una nuova finestraApre in una nuova finestra:
Liberi e impuri
Cecità
Nuovo disordine mondiale
Un diavolo in corpo
Sterpaglia – prima uscita di un aperiodico errante kavernicolo