Les Renseignements Territoriaux et les Services Judiciaires ont tenu à faire connaître dimanche 3 mai aux lecteurs d’un de leur fidèle porte-parole, Le Parisien, une carte restreinte et arbitraire d’ « incendies et dégradations » accomplis pendant le confinement.
Bien qu’attribués à une imaginaire « mouvance d’ultra-gauche » tout droit sortie de leur étroit cerveau policier, il nous aurait semblé dommage de priver les non-parisiens de la connaissance de ce type de sabotages ciblés qui semblent se multiplier malgré les injonctions à rester chez soi. Des actes de malveillance généralement anonymes contre des antennes-relais ou du matériel de télécommunication, contre des entreprises de BTP ou d’énergie, et contre les institutions de l’État, qu’ils ont bien entendu pris soin de cartographier selon leurs propres critères et objectifs du moment. Mais qui, en passant, pourront peut-être parler à d’autres esprits tout aussi mal intentionnés que le nôtre. Qui sait ?