Varese (Italie) – Il n’y a pas d’âge pour le bracelet électronique

Dans une école maternelle de Varese, bracelet électronique pour 150 enfants
traduit de l’italien de l’agence ANSA, 6 mai 2020

Des enfants entre 4 et 6 ans avec un bracelet électronique hi-tech au poignet pour retourner en sécurité à la maternelle en respectant les bonnes distances. C’est le futur qui s’annonce dans une école privée sous contrat de la région de Varese (Lombardie), à Castellanza, où les directeur et les enseignants se disent « prêts à repartir avec toutes les précautions« . Et en attente de la réouverture, deux cent bracelets « intelligents » ont été achetés à une entreprise italienne pour les élèves et le personnel de l’école. Les petits anneaux seront enfilés au poignet des petits à l’intérieur de l’école comme s’il s’agissait de montres : une fois enregistrée la distance d’un mètre minimum de distance entre eux, les appareils vibrent et s’illuminent lorsqu’on dépasse la limite de proximité physique autorisée.

« L’initiative sera menée et expliquée comme s’il s’agissait d’un jeu, évitant tout risque d’angoisse liée aux mesures anti-contagion, par nos psychologues et pédagogues –souligne Fabio Morandi, président de l’école Eugenio Cantoni de Castellanza– et le but pour les enfants sera justement de ne pas faire s’allumer leurs bracelets. »

Le système utilise également une application qui permet de suivre à distance les contacts entre les petits à l’intérieur de l’établissement scolaire, ce qui est aussi utile en cas de nécessité de vérification sur d’éventuels cas positifs, y compris parmi le personnel. « Les bracelets, qui pourraient également être utilisés lors de classes vertes, seront portés par tous les travailleurs à l’intérieur de l’école, qui compte 150 élèves et moins d’une cinquantaine d’employés –poursuit Morandi–, les familles n’auront à payer qu’un surcoût de quelques dizaines d’euros par mois. Nous avons décidé de donner ces sommes à des associations humanitaires. En somme, nous sommes prêts à partir et à activer tous les protocoles sanitaires nécessaires« .

La même initiative pourrait être rejointe par d’autres établissements scolaires italiens, et en France la garderie d’une grande marque d’automobiles en a déjà commandé plusieurs centaines, fait savoir l’entreprise de Bari qui a mis au point et commercialise les bracelets, nommés Labbi Light. « Nous avons reçu des commandes d’une chaîne d’hôtels à Brescia, de plusieurs établissements balnéaires et de gros établissements de soin –explique Antonello Barracane, propriétaire de la société*. Et dire que l’idée est née il y a seulement un an comme système de télémétrie de groupe dans l’eau, à savoir pour respecter les distances lors des entraînements en piscine. A présent, vu la situation, nous avons reconvertit le produit en fonction anti-Covid. »

NdT : cette start up de Bari dirigée par Antonello Barracane s’appelle MetaWellness – via Giuseppe Petraglione, 20 – Bari (BA)

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