Samedi 6 juin, entre 800 et 2000 personnes se sont élancées en début d’après-midi pour cette manifestation contre les violences policières. Bien qu’elle n’ait pas été déposée, celle-ci s’est d’abord déroulée dans le calme, avant que des actes de violence ne se produisent près du palais de justice. D’après la police, près de 350 projectiles ont été lancés en direction des forces de l’ordre, le tribunal judiciaire a été vandalisé. Le feu a même été mis à la porte cochère du tribunal de grande instance, sans faire plus de dégâts. Un policier et le procureur ont été blessés par des jets de pierres, et 16 personnes interpellées.
« En secouant la grande porte du palais de justice, des manifestants ont réussi à forcer la petite porte pour les piétons », a expliqué à l’AFP le procureur de la République de Metz, Christian Mercuri, blessé à ce moment-là. « Je suis venu voir les dégâts et j’ai reçu un caillou sur le nez », a précisé le magistrat, depuis l’hôpital où il allait être pris en charge, précisant que les manifestants étaient rapidement ressortis du palais de justice. Le maire de la ville, Dominique Gros, estime qu’il s’agit d’une « agression grave ».
[A partir de la presse, 6/6/2020]