Tolosa (Francia) – Febbre gialla contro questo mondo

La dittatura sanitaria in marcia non è riuscita a debellare il virus della febbre gialla che abita i nostri corpi.

Nella notte fra il 19 e il 20 maggio [2020], abbiamo infranto i vetri della banca LCL, in avenue Jean Rieux, a Tolosa.

Una guerra è in corso, è vero. Ma non si tratta di quella contro un virus, piuttosto di quella dell’alto della società contro il basso. L’attuale crisi economica non è dovuta al Covid-19, ma a una politica liberale che perdura da decenni. E se non vogliamo rivivere le conseguenze della crisi del 2008, quando popoli come quello greco o quello americano si sono trovati dissanguati, bisognerà trovare le capacità di resistere, in questa guerra abominabile.

johnny

NdT: Il riferimento alla «dittatura in marcia» è al nome del partito del presidente, La République en marche, mentre quello alla guerra è al discorso di Macron del 16 febbraio, quando ha decretato il confinamento come misura di «guerra contro l’épidemia», infine in riferimento alla febbre gialla (e forse la firma, che su iaata.info è apparsa come «dei nostalgici di johnny», Johnny Halliday, che è un po’ il Vasco Rossi francese, versione più burina) rimanda, ovviamente, al movimento dei Gilets jaunes, molto forte a Tolosa.

[Rivendicazione in francese pubblicata in attaque.noblogs.org].

Espagne – Des nouvelles de notre compagnon anarchiste Gabriel Pombo Da Silva

Jeudi dernier, le 11 juin, l’Audiencia Provincial, le tribunal qui est tout en bas de la pyramide judiciaire de l’État espagnol, a donné un exemple de son pouvoir inquisitorial, en rejetant la demande d’annulation de l’OEDE (Orden Europea de Detención y Entrega, c’est à dire le mandat d’arrêt européen), qui a ramené à nouveau notre compagnon dans les cages de l’État, après trois ans et demi de liberté.

On rappelle que, après un an et demi de cavale, Gabriel a été arrêté le 25 janvier de cette année au Portugal, sur la base de cette OEDE, émise par le Tribunal n°2 de Gérone (plus précisément, par la juge Mercedes Alcazár Navarro), dans le but de lui faire purger encore 16 ans de prison, calculés en tant que reste de sa peine (il s’agit d’un réponse à la plainte pour prévarication contre cette même juge, qui, en juin 2016, avait caché l’ordre de sa libération immédiate, ce qui a retardé la remise en liberté de Gabriel – la juge s’est vengée).

Après trois mois e demi de détention préventive (une période pendant laquelle la soumission du Portugal aux pressions du Tribunal n°2 de Gérone a été évidente, comme la non-application des normes européennes, qui auraient dû permettre la libération de notre compagnon), le 12 mai Gabriel a été livré aux autorités espagnoles et en ce moment il se trouve dans la prison de Badajoz (Estrémadure).

La demande d’annulation de l’OEDE était motivée par l’illégalité de cette même OEDE, émise en violation du « principe de spécialité », un principe fondamental du droit européen, qui établit l’interdiction de faire purger à quelqu’un.e une peine plus anienne de celle pour laquelle il/elle a été extradé.e, et grâce auquel Gabriel a été libéré en 2016, puisqu’il ne devait plus purger les peines antérieures [à son extradition précédente, de l’Allemagne à l’Espagne ; NdAtt.]. Ce qui est politiquement chargée de sens est que l’Audiencia Provincial qui, il y a quelques jours, a donné raison à la juge Navarro est la même qui, il y a quatre ans, a donné raison à notre compagnon, en confirmant sa libération !

Entre-temps, Gabriel est soumis au régime FIES, plus précisément au FIES 5, crée pour des prisonnier.e.s avec des « caractéristiques spéciales » (pour faire quelques exemples : crime international, la violence de genre ou à motivation raciste ou xénophobe, crimes particulièrement graves qui ont secoué l’opinion publique, terrorisme islamique, fanatisme radical affin à une idéologie terroriste…!). Dans le cadre du régime FIES, on lui a appliqué le deuxième degré (il pourrait déjà avoir le droit aux primes, bénéficier de permis et même de la liberté conditionnelle) et il a la censure sur toutes ses communications (son courrier et ouvert et lu, les parloirs sont enregistrés).

Depuis qu’il est dans la prison de Badajoz, à part 5 cartes postales qu’il a reçu quelques jours après son arrivée, les matons ne lui ont plus donné de courrier, malgré les nombreuses lettres et livres qui lui sont adressés… rien de nouveau sous le soleil de l’isolement et de la répression ! Tout cela est une contradiction qui a pour but de le provoquer… le message est : « tu n’es plus l’ennemi public numéro 1, mais tu es encore assez dangereux, surtout à un niveau idéologique… si tu restes sages on va te donner quelques possibilités » !

Maintenant qu’il a été « classé » et que le tribunal a émis sa sentence, on sait que les démarches légales pour que Gabriel puisse goûter à la liberté de suite sont terminées ; bientôt il sera transféré dans une autre prison. L’avocat présentera les appels nécessaires, jusqu’à gagner cette longue bataille.

Gabriel est en bonne santé et il est fort comme toujours… il envoie une forte accolade à tous les individus affins et solidaires.

La solidarité est une arme… utilisons-la… de façon sérieuse et intelligente !

Liberté pour Gabriel ! Compagnon, tu n’es pas seul !
Liberté pour tou.te.s !
Vive l’Anarchie !

Pour lui écrire :

Gabriel Pombo Da Silva
Centro Penitenciario Badajoz
Carretera de Olivenza, Km 7,3
06011 Badajoz (Espagne)

Spain – Update on Imprisoned Anarchist Comrade Gabriel Pombo Da Silva

Last Thursday, June 11, the Provincial Court, the court at the base of the judicial pyramid in Spain, demonstrated its inquisitorial power by rejecting the request for annulment of the OEDE (European Arrest Warrant) that sent our comrade back to the dungeons of the State after three and a half years of freedom.

After a year and a half of clandestinity, Gabriel was arrested last January 25th in Portuguese territory as a result of the above-mentioned OEDE issued by the Court No. 2 in Girona (specifically by Judge Mercedes Alcázar Navarro), with the intention that he would serve another 16 years in prison counted as a residual sentence (response to the complaint of malfeasance against the judge for having hidden the order for Gabriel’s immediate release in June 2016, which delayed his release, that judge has set in motion her own revenge!).

After three and a half months of pre-trial detention (months during which it was clear that Portugal had submitted to the pressure of Girona Court No. 2 and that the European rules that would have allowed the release of our comrade had not been applied), on 12 May, he was handed over to the Spanish authorities and is currently in the prison of Badajoz (Extremadura).

The request for annulment by the OEDE was legitimated by the illegality of the request, which was issued in full violation of the «principle of speciality»: one of the basic principles of Community law that establishes the prohibition of enforcing a sentence prior to that for which the extradition is being carried out (by virtue of this principle Gabriel was released in 2016 no longer having to serve any previous sentence). Politically significant is that the Provincial Court, which days ago agreed with Judge Navarro, is the same one that four years ago agreed with our colleague confirming his release (!!??!!).

In the meantime, the FIES [Fitxers d’Interns d’Especial Seguiment – Inmates under Special Observation] regime has been applied to Gabriel, specifically FIES 5, created for prisoners with «special characteristics» (that have to do, to cite some examples, with international crime, gender violence or with racist or xenophobic character, very serious crimes that have caused great social alarm, Islamist terrorism, radical fanaticism related to terrorist ideology…!?!!). Within the FIES regime, he has been given the 2nd degree (previously he could access prison benefits, enjoy permits and even probation), and the intervention of all communications (letters are opened and read, visits are recorded).

Since he is in the prison of Badajoz, apart from five little postcards that were given to him a few days after his arrival, our comrade has not received any kind of correspondence despite the many letters and several books that have been sent to him… Nothing new under the sun of isolation and repression! All this represents a contradiction aimed at provoking him… the message is: «you are no longer the number one public enemy but you are still quite dangerous, especially on an ideological level…if you behave yourself we will give you some opportunities»!

Now that he has been «classified» and the above-mentioned court has issued its sentence, we know that the legal resources for Gabriel to taste freedom again will soon be over; in not much time he will be transferred to another prison. The lawyer will make all the necessary appeals until this long battle is won.

Gabriel is well and strong as always… he sends a big hug to all the like-minded and supportive individuals. Solidarity is a weapon… let’s use it… in a serious and intelligent way!

Freedom for Gabriel! Comrade you are not alone!
Freedom For All!
Long live Anarchy!

Write to Gabriel:

Gabriel Pombo Da Silva
Centro Penitenciario Badajoz
Carretera de Olivenza, Km 7.3
06011 Badajoz — Spain

Spagna – Aggiornamenti sul compagno anarchico Gabriel Pombo Da Silva

Giovedì scorso, 11 giugno, la Audiencia Provincial, il tribunale che sta alla base della piramide giudiziaria nello Stato spagnolo, ha dimostrato il proprio potere inquisitoriale rigettando la richiesta di annullamento della OEDE (Orden Europea de Detención y Entrega, ossia il cosiddetto mandato d’arresto europeo) che ha visto il nostro compagno di nuovo nelle gabbie di Stato dopo tre anni e mezzo di libertà.

Ricordiamo che, dopo un anno e mezzo di latitanza, Gabriel è stato arrestato lo scorso 25 gennaio in territorio portoghese in base alla suddetta OEDE emessa dal Tribunale n° 2 di Girona (in particolare dalla giudice Mercedes Alcazár Navarro), con la pretesa di fargli scontare altri 16 anni di galera calcolati come pena residua (in risposta alla denuncia di prevaricazione per aver nascosto l’ordine di scarcerazione immediata nel giugno del 2016, cosa che ritardò la messa in libertà di Gabriel, tale giudice ha messo in atto la propria vendetta!).

Dopo tre mesi e mezzo di detenzione preventiva (mesi durante i quali è stata palese la sottomissione da parte del Portogallo alle pressioni del Tribunale n° 2 di Girona e sfacciata la mancata applicazione delle norme europee che avrebbero dovuto permettere la scarcerazione del nostro compagno), il 12 maggio Gabriel è stato consegnato alle autorità spagnole e si trova attualmente nella prigione di Badajoz (Extremadura).

La richiesta di annullamento della OEDE è stata legittimata dall’illegalità di questa stessa OEDE, emessa in piena violazione del «principio di specialità»: uno dei principi basilari del diritto comunitario che stabilisce la proibizione di far scontare una pena anteriore a quella per la quale si viene estradatx, in virtù del quale Gabriel fu scarcerato nel 2016 non dovendo PIÚ scontare nessun’altra pena precedente. Politicamente significativo è il fatto che la Audiencia Provincial che giorni fa ha dato ragione alla giudice Navarro, è la stessa che quattro anni fa diede la ragione al nostro compagno confermandone la scarcerazione (!!!??!!!).

Nel frattempo a Gabriel è stato applicato il regime FIES, in particolare FIES 5, creato per prigionierx con «caratteristiche speciali» (che hanno a che fare, per citare qualche esempio, con delinquenza internazionale, violenza di genere o di carattere razzista o xenofobo, delitti molto gravi che hanno causato grande allarme sociale, terrorismo islamico, fanatismo radicale affine a un’ideologia terrorista… !!?!!). All’interno del regime FIES, gli è stato applicato il 2° grado (potrebbe già accedere ai benefici penitenziari, usufruire di permessi e addirittura della libertà condizionale), e il sistema di censura di tutte le comunicazioni (lettere aperte e lette e colloqui registrati).

Da quando è nel carcere di Badajoz, a parte cinque cartoline dategli dopo qualche giorno dall’arrivo, al nostro compagno non gli è stata più consegnata nessun tipo di corrispondenza nonostante siano numerose le lettere e diversi i libri che gli vengono spediti… niente di nuovo sotto il sole dell´isolamento e della repressione! Tutto questo rappresenta una contraddizione unica finalizzata a provocarlo… il messaggio è: «non sei più il nemico pubblico numero 1 ma sei ancora abbastanza pericoloso, soprattutto a livello ideologico… sei farai il bravo ti daremo delle opportunità»!

Ora che è stato «classificato» e il suddetto tribunale ha emesso la sua sentenza, sappiamo che si sono esaurite le risorse legali perché Gabriel possa riassaporare la libertà adesso; fra non molto tempo sarà trasferito in un altro carcere. L’avvocato farà i dovuti appelli fino a vincere questa lunga battaglia.

Gabriel sta bene di salute ed è forte come sempre… manda un grande abbraccio a tutti gli individui affini e solidali. La solidarietà è un’arma… usiamola… in maniera seria e intelligente!

Libertà per Gabriel! Compagno non sei solo!
Tutti liberx!
Viva l’Anarchia!

Per scrivere a Gabriel:

Gabriel Pombo Da Silva
Centro Penitenciario Badajoz
Carretera de Olivenza, Km 7.3
06011 Badajoz — España

Paris (France) – Incendie de véhicules de la mairie

Oiez oiez honnêtes citoyens !
Heureux sujets de ce meilleur des mondes. Le spectacle va recommencer. Businness as usual !
Après cette fâcheuse mais très utile interruption (qui a permis d’expérimenter à grande échelle de moult nouvelles techniques de surveillance et de contrôle) le cirque électoral aura enfin lieu le 28 juin. Vous êtes prêts ?

Peu nous importe de savoir qui sera la prochaine maire de cette ville. Contre tout pouvoir et contre tout politicien, quel qu’il soit son bord.

Comme petite contribution à cette époque apparemment propice aux actions nocturnes par petits groupes, la nuit du 18 au 19 mai on a mis le feu à une camionnette et à une voiture de la Mairie de Paris, rue Corvisart.

A bas l’autorité, vive la liberté !

[Depuis attaque.noblogs.org].

Parigi (Francia) – Incendio di veicoli del Comune

Udite, udite, onesti cittadini!
Felici sudditi di questo migliore dei mondi. Lo spettacolo ricomincerà.
Businness as usual!
Dopo questa incresciosa ma molto utile interruzione (che ha permesso di sperimentare a grande scala nuove techniche di sorveglianza e di controllo), il circo elettorale si svolgerà, infine, il 28 giugno [data del secondo turno delle elezioni municipali, che avrebbero dovuto tenersi il 22 marzo, ma posticipate a causa dell’epidemia di corobavirus]. Siete pronti?

Poco ci importa di sapere chi sarà la prossima sindaca di questa città. Contro ogni potere e contro ogni politico, qualunque sia il suo campo.

Come piccolo contributo a quest’epoca, a quanto pare propizia alle azioni notturne compiute da piccoli gruppi, la notte dal 18 al 19 maggio abbiamo dato fuoco a un camioncino e a una macchina del Comune di Parigi, in rue Corvisart.

Abbasso l’autorità, viva la libertà!

[Rivendicazione in francese pubblicata in attaque.noblogs.org].

Bologna – Testo distribuito in piazza in solidarietà con arrestate/i operazione Bialystok

Venerdì 19 giugno si è svolto in piazza dell’Unità a Bologna un presidio in solidarietà alle anarchiche e agli anarchici arrestati nell’Operazione Bialystok. In piazza diversi sono stati gli interventi in solidarietà anche alle compagne e ai compagni prigionieri per le operazioni Prometeo (che avranno udienza preliminare il 22 giugno) e Scripta Manent (il cui processo d’appello inizierà il 1°luglio).
Di seguito il testo distribuito.

Venerdì scorso, a un mese dall’operazione Ritrovo, la mano dello Stato attraverso i suoi carabinieri del Ros e il procuratore Dall’Olio ha portato via altri sette tra compagni e compagne, di cui due sono agli arresti domiciliari e cinque in carcere tra Italia, Francia e Spagna. Viene contestata la solita associazione sovversiva con finalità di terrorismo oltre ad alcuni reati specifici tra cui l’incendio di qualche auto del car sharing dell’Eni (le auto Enjoy) e l’attacco esplosivo alla caserma dei Carabinieri di Roma San Giovanni del dicembre 2017. Per Paska, di nuovo ai domiciliari, viene contestato anche il 270sexies per la solidarietà che avrebbe portato pressione al carcere di LaSpezia e avrebbe determinato il suo trasferimento.

Come un mese fa dopo gli arresti qui a Bologna non grideremo a nessuna ingiustizia riguardo quest’inchiesta. Non ci sono vittime della repressione tra chi decide di opporsi a questo mondo osceno. Lo Stato, attraverso coscenziosi magistrati e solerti forze dell’ordine, fa di tutto per sopravvivere e fermare chi minaccia la sua esistenza. Partorisce leggi e mette alla pubblica gogna compagni e compagne dipingendoli con epiteti che riflettono sempre  e solo la sua stessa natura. Ci chiamano terroristi e istigatori. Che Venerdì 19 giugno si è svolto in piazza dell’Unità a Bologna un presidio in solidarietà alle anarchiche e agli anarchici arrestati nell’Operazione Bialystok. In piazza diversi sono stati gli interventi in solidarietà anche alle compagne e ai compagni prigionieri per le operazioni Prometeo (che avranno udienza preliminare il 22 giugno) e Scripta Manent (il cui processo d’appello inizierà il 1°luglio).
Di seguito il testo distribuito.

Venerdì scorso, a un mese dall’operazione Ritrovo, la mano dello Stato attraverso i suoi carabinieri del Ros e il procuratore Dall’Olio ha portato via altri sette tra compagni e compagne, di cui due sono agli arresti domiciliari e cinque in carcere tra Italia, Francia e Spagna. Viene contestata la solita associazione sovversiva con finalità di terrorismo oltre ad alcuni reati specifici tra cui l’incendio di qualche auto del car sharing dell’Eni (le auto Enjoy) e l’attacco esplosivo alla caserma dei Carabinieri di Roma San Giovanni del dicembre 2017. Per Paska, di nuovo ai domiciliari, viene contestato anche il 270sexies per la solidarietà che avrebbe portato pressione al carcere di LaSpezia e avrebbe determinato il suo trasferimento.
Come un mese fa dopo gli arresti qui a Bologna non grideremo a nessuna ingiustizia riguardo quest’inchiesta. Non ci sono vittime della repressione tra chi decide di opporsi a questo mondo osceno. Lo Stato, attraverso coscenziosi magistrati e solerti forze dell’ordine, fa di tutto per sopravvivere e fermare chi minaccia la sua esistenza. Partorisce leggi e mette alla pubblica gogna compagni e compagne dipingendoli con epiteti che riflettono sempre  e solo la sua stessa natura. Ci chiamano terroristi e istigatori. Che facciano pure. Noi e chi ci sta intorno sappiamo chi siamo, così come sappiamo che dietro questi appellativi si nasconde la preoccupazione delirante di chi vuole regolare le nostre vite.
Alcuni dei compagni e delle compagne arrestate li conosciamo bene e con alcuni abbiamo condiviso per anni le strade di questa città. Non ci interessa sapere se sono innocenti o colpevoli dei reati di cui sono accusati per decidere di portare la nostra solidarietà.  Ci interessa invece sapere che qualcuno continua a non darsi per vinto nonostante questa società suggerisca continuamente di deporre l’ostilità e di farsi i cazzi propri.  Sappiamo bene chi è il colosso chiamato Eni, che sparge morte e nocività nel sud del mondo come nel sud Italia, e non stupisce anzi rallegra che qualcuno abbia deciso di illuminare la notte romana con alcune di quelle auto rosse. Così come sappiamo, e in questi giorni anche un po’ di più, che i carabinieri sono tra le forze dell’ordine che difendono il prosieguo di questo mondo infame, quindi non stupisce anzi rallegra che qualcuno decida ogni tanto di bussare alle loro porte coi mezzi che la fantasia gli suggerisce. E non ci sarà accusa di istigazione a delinquere che potrà mettere a tacere il dire che l’azione diretta è giusta ed appropriata. Così come è stata giusta e necessaria la solidarietà verso un compagno combattivo sottoposto a soprusi nel carcere di LaSpezia.
Anche stavolta infatti la solidarietà è sul banco degli imputati, in particolare quella espressa verso i compagni e le compagne coinvolti nell’ ”operazione Panico”. E’ evidente che la solidarietà rivoluzionaria  e quella tra gli oppressi li spaventa, forse perché i servi dello Stato non sanno cosa voglia dire, così come non sanno cosa sia quella vita degna che noi da compagni e compagne abbiamo scelto di sperimentare.

Se la solidarietà è il loro cruccio continuerà ad essere la nostra arma.

A fianco degli anarchici e delle anarchiche arrestati nell’ ”operazione Byalistok”.

                                 Complici e solidali a Bolognafacciano pure. Noi e chi ci sta intorno sappiamo chi siamo, così come sappiamo che dietro questi appellativi si nasconde la preoccupazione delirante di chi vuole regolare le nostre vite.
Alcuni dei compagni e delle compagne arrestate li conosciamo bene e con alcuni abbiamo condiviso per anni le strade di questa città. Non ci interessa sapere se sono innocenti o colpevoli dei reati di cui sono accusati per decidere di portare la nostra solidarietà.  Ci interessa invece sapere che qualcuno continua a non darsi per vinto nonostante questa società suggerisca continuamente di deporre l’ostilità e di farsi i cazzi propri.  Sappiamo bene chi è il colosso chiamato Eni, che sparge morte e nocività nel sud del mondo come nel sud Italia, e non stupisce anzi rallegra che qualcuno abbia deciso di illuminare la notte romana con alcune di quelle auto rosse. Così come sappiamo, e in questi giorni anche un po’ di più, che i carabinieri sono tra le forze dell’ordine che difendono il prosieguo di questo mondo infame, quindi non stupisce anzi rallegra che qualcuno decida ogni tanto di bussare alle loro porte coi mezzi che la fantasia gli suggerisce. E non ci sarà accusa di istigazione a delinquere che potrà mettere a tacere il dire che l’azione diretta è giusta ed appropriata. Così come è stata giusta e necessaria la solidarietà verso un compagno combattivo sottoposto a soprusi nel carcere di LaSpezia.
Anche stavolta infatti la solidarietà è sul banco degli imputati, in particolare quella espressa verso i compagni e le compagne coinvolti nell’ ”operazione Panico”. E’ evidente che la solidarietà rivoluzionaria  e quella tra gli oppressi li spaventa, forse perché i servi dello Stato non sanno cosa voglia dire, così come non sanno cosa sia quella vita degna che noi da compagni e compagne abbiamo scelto di sperimentare.

Se la solidarietà è il loro cruccio continuerà ad essere la nostra arma.

A fianco degli anarchici e delle anarchiche arrestati nell’ ”operazione Byalistok”.

                                 Complici e solidali a Bologna

Aggiornameto da Bologna. Op Ritrovo

I compagni da Bologna sono stati tutt* liberat* oggi con le solite merdose restrizioni di rito per alcun*

Per Stefania, Duccio, Guido ed Elena obbligo di dimora con rietro notturno  dalle 22 fino alle 6.

Per Martino e Otta obbligo di dimora e rietro notturno, senza firme.

Tolte tutte le misure ad Angelo, Tommi, Emma, Angelo Zipeppe, Nicole e Tommi.

L’accusa di incedio viene riformulata in danneggiamento seguito da incedio, cade il 270bis reato associativo con aggravante di terrorismo e anche l’aggravante del 414 per tutt*, ma resta l’istigazione.