Vienne (Autriche) – Deux voitures de flics en feu

Détruisons l’État policier !

Vienne. Dans la nuit du 7 au 8 juin, deux voitures de police ont été attaquées, incendiées et ont eu leurs vitres cassées.
Ça a été un plaisir de démolir ces voitures.

Pour nous, c’était une action contre la répression et le harcèlement.
Contre la peur constante de la violence de la part des agents de l’État.
Contre la violence et les assassinats motivées par le racisme.

Pour nous, c’est une action contre le fait de subir quotidiennement cette réalité, contre la peur constante.

Cette fois-ci, nous avons répondu. Que cette action nous donne de la force, à nous et à tou.te.s les autres dans cette lutte !

Nous ne voulons pas de flics et nous n’avons pas besoin d’eux – ni dans notre ville ni ailleurs.
Les flics ne servent pas notre société. Ils ne sont pas nos amis. Ils ne sont pas neutres, parce qu’ils servent l’ordre en place, le capitalisme et ceux qui possèdent les richesses. Armés du monopole de la violence, ils ont le droit de poursuivre tou.te.s celles/ceux qui ne peuvent pas ou ne veulent pas obéir : les sans-abri, les jeunes, les punks, les sans-papiers, les réfugié.e.s, les migrant.e.s, les militant.e.s, les drogué.e.s, les révolutionnaires…
Les exemples de la violence institutionnalisée que nous venons de mentionner sont nombreux – par exemple les grèves pour le climat de 2019 (quand des flics ont essayé de rouler sur la tête d’un.e militant.e) ou le récent meurtre raciste de George Floyd, aux États-Unis.

Les vols les plus importants sont commis par de riches entrepreneurs, des États, des banques, des agences immobilières, des entreprises d’agriculture industrielle et des rentiers. Ceux/celles qui sont en prison sont des gens qui ont essayé de trouver une solution à leur situation.
Une violence cruelle est déclenchée chaque par la police, l’armée, les prisons et les agences de police aux frontières, chargés par l’État de maintenir en place l’actuelle hiérarchie locale et mondiale. D’autre part, les personnes qui agissent en solidarité les unes avec les autres, qui se battent pour la liberté, pour la protection du climat, contre l’exploitation et l’oppression sont surveillées et pourchassées comme des terroristes.
Nous en avons assez d’être opprimés et harcelés et peut-être que l’absence de ces voitures empêchera quelques interventions de la police !

L’épidémie de coronavirus a montré une fois de plus les circonstances dans lesquelles nous vivons. Celles/ceux qui ont été le plus touché.e.s par les mesures étatiques sont ceux/celles qui souffraient déjà dans des « circonstances normales ». Des gens ont dû travailler encore plus longtemps, n’ont pas pu payer leur loyer, se sont retrouvé.e.s coincé.e.s aux frontières, ont perdu leurs emplois, ont été enfermé.e.s lors d’une quarantaine de masse ou ont été harcelé.e.s par les policiers dans les parcs. Ce pouvoir nouvellement acquis a été tout de suite utilisé par la police de manière malveillante, contre tout le monde, au hasard. Ce n’est pas nouveau. Ce n’est jamais sûr d’être seul.e avec les flics !

Chacun.e a ses raisons.
Il n’y a pas de bon flic.
Résolvons nos problèmes par nous-mêmes, au lieu d’appeler la police.

Pour une vie de liberté – pour une société sans police et sans leurs voitures.

Des gens qui se sont rencontrés par hasard, qui ont gardé une distance d’un mètre et qui portaient tous un masque.

 

Vienne (Autriche) : Deux voitures de flics en feu

Brême (Allemagne) – Attaque contre le siège du Syndicat de police GdP

Dans la nuit du 11 juin, nous avons brisé à coups de marteau les vitres des bureaux du Syndicat de police, GdP, à Brême, et laissé le slogan : « La Police n’est pas réformable ! ». Une petite contribution rageuse à la lutte mondiale contre les flics et la violence policière à motivation raciste.

Le discours actuel sur la violence policière fait des vagues, notamment à cause des protestations furieuses aux États-Unis. La réaction des flics de Brême est : « Les actions à motivation raciste n’ont pas leur place dans la police de Brême. Au fond, nous nous considérons toujours comme une organisation de défense des droits humains ». Conneries ! Ces ordures de politiciens et de flics ne peuvent pas être dépassés en termes de cynisme. La liste des meurtres racistes commis par les flics allemands est longue. Leurs implications dans des réseaux néo-nazis sont connues. Tout le monde connaît les vidéos des excès de violence lors des manifestations. Les flics sont soutenus non seulement par les partisans du Law-and-Order, mais aussi par leur syndicat, le GdP. Le GdP n’est pas un syndicat comme les autres. C’est de l’esprit de corps institutionnalisé et donc une partie du problème.

La police n’est pas réformable. Elle n’est ni une amie ni un aide. C’est le bras armé de l’État et, en dernière analyse, elle est là pour faire appliquer l’ordre dominant par la force. Tout mouvement social, lorsqu’il provoque un bouleversement dans les relations, se heurte aux matraques et aux armes des flics.

Salutations solidaires aux gens de Leipzig !

Les confrontations directes sont inévitables et des nombreuses attaques contre la police montrent encore et toujours qu’elle n’est pas intouchable. Il suffit de quelques ami.e.s, d’un peu de courage et de détermination.

Le Syndicat de police écrit, à propos de notre visite, qu’il s’agit d’une « attaque contre tous les employés de la police en général et contre le Syndicat de police en particulier ». Nous disons : c’est vrai !

À bas la police !
Prenons l’offensive contre la violence raciste de la police !
La solidarité doit devenir concrète !

 

Brême (Allemagne) : La police n’est pas réformable ! Attaque contre le siège du Syndicat de police GdP

Monroe (New York) – Incendiati veicoli di fascisti e sostenitori della polizia

Giovedì 4 giugno, in tarda serata a Monroe, a nord di Rochester, degli sconosciuti hanno preso di mira veicoli che apparterrebbero sia a dei fascisti, sia a dei sostenitori dei poliziotti (o forse di entrambi).

Almeno tre veicoli sono stati incendiati intorno alle 23, fuori città. Scritte sono state incise sulle loro carrozzerie, come «Black Lives Matter» e la sigla «BLM». Le autorità hanno confermato l’origine volontaria degli incendi, poiché sarebbero stati rinvenuti resti di bottiglie riempite di liquido infiammabile.

 

Redlands (California) – Incendiato deposito Amazon

Venerd’ 5 Giugno, verso le 5 e 30 di notte, un incendio ha distrutto un centro di distribuzione di Amazon a Redlands, città californiana a 112 km a est di Los Angeles.

L’edificio, diversi camion e un sacco di merce, sono stati distrutti dalle fiamme. I danni sono consistenti  e il fumo ha costretto le autorità a chiudere l’autostrada 10Freeway.

Il deposito, era grande quanto tre campi da calcio.

Questa azione contro Amazon segue quella del primo maggio nella quale le venne incendiato un camion.

https://sansattendre.noblogs.org/archives/13838

Messico – Incendi e scontri in diverse città in risposta alle violenze poliziesche (4-8 Giugno)

[Di seguito un testo sulla rivolta in corso che ha scosso diverse città del Messico da giovedì 4 giugno dopo l’ennesimo omicidio della polizia. Partendo da Guadalajara e ispirandosi all’esempio della recente rivolta negli Stati Uniti, si sta diffondendo in vari luoghi del paese, anche a Città del Messico.
Dopo una giornata di conflitto il venerdì (vedi sotto), i disordini sono ripresi lunedì 8 giugno a Città del Messico, quando più di un centinaio di persone, la maggior parte delle quali indossava passamontagna, sono scese in strada nel centro della capitale, per vendicare i morti e i feriti causati dai pestaggi della polizia. Contrariamente a quanto accaduto venerdì scorso, non è stata esposta nessuna bandiera o striscione, il che ha complicato notevolmente il lavoro di identificazione dei poliziotti in borghese e dei poliziotti che, inoltre, sono stati ripetutamente picchiati con pietre ed estintori. I poliziotti avevano dispiegato un grande dispositivo nei pressi di Maduro Street per contenere la protesta e proteggere così gli edifici e i negozi dell’iper-centro (storico). Tuttavia, ancora una volta ci sono stati molti saccheggi e distruzioni: cartelloni, negozi e filiali bancarie (la sede della Banca del Messico), supermercati (alcuni saccheggiati). Uno ‘Starbuck’ che aveva le finestre protette da assi di legno non ha resistito a lungo ai colpi di qualche rabbioso. Dopo qualche tempo, pacifisti e attivisti per i diritti umani avrebbero lasciato il corteo ufficiale per affrontare gli anarchici a causa delle varie distruzioni.

Messico: incendi e rivolte in diverse città contro la repressione della polizia (tratto dai media di sistema)

Assassinio di Giovanni e proteste a Guadalajara (4 giugno)

In un clima internazionale di tensioni generate non solo dalla pandemia, ma anche da una crisi sistemica e civilizzatrice che strumentalizza il covid-19 per aumentare il controllo sociale, e a poche settimane dal tumulto delle rivolte negli Stati Uniti dopo l’assassinio dell’afroamericano George Floyd per mano di poliziotti suprematisti, i social network trasmettono uno dei tanti casi di violenza della polizia a cui siamo abituati in Messico. Si tratta di un video che mostra l’arresto di Giovanni López, un muratore picchiato e ucciso dalla polizia mentre era seduto per strada senza maschera, nel comune di Ixtlahuacán de los Membrillos a Jalisco, il 4 maggio 2020. Giovedì 4 giugno, nel centro di Guadalajara, si è svolta una feroce protesta che ha portato all’incendio di due auto di pattuglia, scritte sui muri e alla distruzione di proprietà del governo. La polizia ha risposto con i lacrimogeni contro la folla e la giornata si è conclusa con più di 20 arresti. Il clamore pubblico è nato dall’indignazione quando uno dei manifestanti mascherati ha cosparso di benzina un poliziotto motociclista e gli ha dato fuoco con un accendino.

Va spiegato che il governo di Jalisco ha deciso di adottare misure di polizia e amministrative contro la popolazione con il pretesto di prendersi cura dei cittadini; questo si aggiunge a un clima di militarizzazione camuffato dall’ottimizzazione delle forze di polizia in tutto il paese.

Distruzioni a Città del Messico (5 giugno)

Venerdì 5 giugno si sono ripetute le proteste a Città del Messico con una chiamata per la difesa del movimento antifascista in seguito alla sua designazione come “gruppo terroristico” negli Stati Uniti e in risposta agli assassinii di George Floyd a Minneapolis e Giovanni López a Jalisco. È stata chiamata una protesta davanti all’ambasciata americana dove anarchici e antifascisti si sono organizzati e hanno saccheggiato, usato martelli, pietre, petardi e Molotov contro negozi ed edifici governativi, proprietà pubbliche, stazioni di autobus, scontrandosi direttamente con la polizia e insultando la stampa, lasciando la loro caotica traccia lungo tutta Reforma Avenue. I social network hanno trasmesso il pestaggio di un compagno, che è stato poi ricoverato in ospedale senza essere arrestato.

Secondo giorno di proteste a Guadalajara (5 giugno)

Sempre a Guadalajara, lo stesso 5 giugno, si sono svolte tre manifestazioni per chiedere giustizia nel caso di Giovanni in diverse parti della città, presso il Palazzo del Governo, Casa Jalisco e la Procura Federale situata nella 14a strada, ci sono stati arresti illegali di persone che si recavano ai punti di concentramento; diversi manifestanti sono stati caricati su furgoni senza targa e sono scomparsi. Poliziotti in borghese sono stati visti in zona. Secondo altri rapporti, i camion dei trasporti pubblici sono stati fermati da agenti di polizia che hanno allontanato con la forza chiunque sembrasse essere un contestatore. Ci sono anche segnalazioni di attacchi a pattuglie, scritte e blocchi.

Le azioni si estendono a Veracruz ed altri omicidi della polizia (5 giugno)

Durante queste giornate intense, un altro caso di brutalità poliziesca comincia a circolare sui social network, questa volta a Xalapa, Veracruz, dove un noto serigrafo della comunità hip-hop, Carlos Andrés Navarro alias “El área”, viene arrestato e picchiato, finendo per morire nelle celle della polizia. È stato diffuso un video che mostra Carlos Andrés che viene messo all’angolo dai poliziotti e che grida “Aiuto, vogliono sequestrarmi”.

All’alba del 5 giugno, un gruppo di sconosciuti ha eretto una barricata incendiaria davanti alla casa dove 5 anni prima, il 5 giugno 2015, un gruppo di para-poliziotti aveva aggredito degli studenti attivisti, tra cui un poliziotto sotto copertura che era l’unico a fuggire illeso. Nella casa è stato appeso uno striscione che si riferisce a George Floyd, Giovanni López, Oliver e Andrés Navarro. Con slogan contro il razzismo e un “FUCK THE POLICE”.

Incendi anche a San Luis Potosí (5 giugno).

Una manifestazione è stata chiamata a San Luis Potosí, la mobilitazione è iniziata nella Plaza de Armas e poi si è spostata verso il Congresso di Potosi, che è stato oggetto di attacchi e vandalismo da parte di una parte del corteo. La scritta ACAB (All Cops Are Bastards) è apparsa sui muri del Congresso e della Procura della Repubblica dove un’auto di pattuglia della polizia municipale di Soledad è stata incendiata.

NEGLI STATI UNITI, IN MESSICO, IN CILE, IN INDONESIA, IN ITALIA, IN GRECIA, IN FRANCIA E IN OGNI ANGOLO DEL MONDO, IL NEMICO È LO STESSO: LO STATO/CAPITALE!
SPARATE ALLA POLIZIA!
CONTRO L’ASCESA DEL RAZZISMO, DEL FASCISMO, DEL CONSERVATORISMO, DEL SESSISMO, DEI FEMMINICIDI E DI TUTTE LE AUTORITÀ!
ORGANIZZATEVI, METTETEVI IL CAPPUCCIO E ATTACCATE!
FERMARE LA MILITARIZZAZIONE DELLE NOSTRE VITE, IN SEGUITO ALLA PANDEMIA DELLA DITTATURA GLOBALE!
CHE LA NOSTRA RABBIA NON SI SPENGA!
NON VOGLIAMO PROCESSIONI O CARNEVALI, FAREMO DELLE RIVOLTE SELVAGGE!
LASCIATE CHE LA NOTTE SI ILLUMINI!

[Traduzione dallo spagnolo ricevuta per e-mail da Anarquia.info, 7.6.2020].

https://sansattendre.noblogs.org/archives/13868

Bruxelles (Belgio) – Scontri e saccheggi alla fine della marcia contro la violenza poliziesca

Ci sono stati disordini nel tardo pomeriggio di domenica 7 giugno nel quartiere di Matonge a Bruxelles, al termine della marcia pacifica che ha riunito quasi 10.000 persone in Place Poelaert, “contro la violenza della polizia contro le persone di colore e il razzismo in generale”.

Circa un centinaio di persone hanno attacato le macchine della polizia con bottiglie e ciottoli. Cassonetti dell’immondizia sono stati dati alle fiamme, sono state erette barricate, sono state rotte vetrine e saccheggiate botteghe e almeno una gioielleria è stata completamente svaligiata, in particolare nella Chaussée d’Ixelles e lungo il Boulevard de Waterloo.

La Chaussée d’Ixelles è stata completamente blindata alla Porte de Namur, con la polizia che respinge i facinorosi con i cannoni ad acqua. Il sindaco di Ixelles, Christos Doukeridis, era presente, secondo un giornalista di RTL. “Si tratta di alcuni gruppi anarchici che hanno compiuto azioni vandaliche”.

Gli organizzatori della mobilitazione in piazza Poelaert si sono “dissociati” da questi fatti, come ha spiegato uno di loro, Tayino Cherubin, a Corentin Simon in diretta su RTLINFO 19H. “Siamo tristi e dispiaciuti. Non ha niente a che vedere con l’evento che abbiamo organizzato. Qui siamo a quasi 3 ore dall’evento, quindi si tratta di alcuni gruppi anarchici che hanno compiuto azioni vandaliche. ”

Poco dopo le 20.00, il gioco del gatto e del topo continuava tra rivoltosi e polizia nel quartiere e nelle strade circostanti. Un piccolo gruppetto si trovava ancora all’Hôtel des Monnaies, dove sono stati spinti indietro verso la stazione della Gare du Midi.

[Dalla stampa belga, 8.6.2020]

https://sansattendre.noblogs.org/archives/13853

Berlino – Corteo selvaggio ed offensivo contro la violenza poliziesca

[Secondo i giornalisti (infami): la sera di sabato 6 giugno, una manifestazione contro la violenza poliziesca ha attraversato il quartiere Neukölln di Berlino. Si ritiene che abbiano partecipato tra le 50 e le 70 persone. Sono stati sparati fuochi d’artificio, taggati muri e facciate, barriere di cantiere e altri arredi urbani sono stati gettati per le strade per interrompere il traffico. Almeno 9 negozi e agenzie hanno avuto le finestre sfondate con pietre, un cassonetto bruciato e diverse auto vandalizzate. I poliziotti hanno preso l’identità di circa 20 persone (13 donne e 7 uomini) senza alcun arresto].

“Ieri sera a Berlino [sabato 6 giugno 2020] circa 250 persone hanno manifestato a Neukölln in occasione dell’assassinio di George Floyd e in solidarietà con la rivolta negli USA in una manifestazione contro il razzismo e la violenza della polizia che non era stata annunciata pubblicamente.

Con slogan rumorosi, fuochi d’artificio, tags e qualche finestra rotta, l’attenzione è stata attirata sull’insopportabile violenza razzista della polizia che dilaga in tutto il mondo.
Dopo l’inizio della manifestazione nelle piccole vie laterali di Rixdorf, il corteo ha girato sulla Karl-Marx-Strasse e vari simboli del capitalismo sono stati attaccati. Dopo circa 20 minuti, la dimostrazione si è sciolta in modo spontaneo.

Il razzismo e la violenza della polizia sono fenomeni globali che si manifestano anche nella RFT attraverso innumerevoli omicidi impuniti da parte della polizia e dei razzisti. Gli omicidi della polizia da Oury Jalloh ad Amad A. a Maria B. non sono “casi isolati” di presunti cattivi agenti di polizia, ma sono solo una continuazione dell’azione poliziesca. Sono il risultato di un sistema che ha bisogno di un’istituzione autoritaria e violenta come la polizia per potersi mantenere con la forza. I poliziotti razzisti nazisti sono deliberatamente tollerati nell’apparato di polizia, e alla fine sono necessari come picchiatori (o peggio) obbedienti in situazioni di crisi quando il controllo minaccia di scappare dalle mani delle élite capitaliste.

Il luogo della manifestazione a Neukölln non è stato scelto a caso. C’è una sanguinosa tradizione di violenza razzista in questo quartiere, con il benestare, se non il vero e proprio incoraggiamento, della polizia.

L’omicidio irrisolto di Burak Bektaş in strada, e di Luke Holland ucciso per strada dal seguace di Hitler Rolf Z. sono solo la punta dell’iceberg. Da molti anni i neonazisti commettono aggressioni e incitano all’odio a Neukölln. Alla vigilia della manifestazione, le imprese gestite da immigrati e sinistrorsi nella parte settentrionale del distretto sono state nuovamente contrassegnate con slogan nazisti […].

Non fatevi ingannare dagli scribacchini della sicurezza dello Stato e da quei pacifisti che non hanno il senso della realtà. Ci sono solo banche, grandi catene di agenzie, centri per l’impiego e alcune stazioni di servizio sovradimensionate. Se l’obiettivo fosse stato quello di fare più danni possibile, la dimostrazione non avrebbe avuto luogo in questo quartiere dove il numero di obiettivi è limitato.

Gli assassini in uniforme mentono deliberatamente sul numero di partecipanti alla manifestazione. La loro passività durante la dimostrazione dimostra che si conoscono meglio di chiunque altro. Solo pochi minuti dopo la fine della manifestazione, hanno osato presentarsi nella Karl-Marx-strasse con 6 furgoni. Di conseguenza, nessuno è stato arrestato. Tuttavia, durante la manifestazione sono stati identificati alcuni passanti.

Dolore e rabbia per resistere! Per George Floyd e tutte le altre persone uccise dalla polizia e dai razzisti! »

[Tradotto da indymedia tedesco, 7. Juni 2020]

https://sansattendre.noblogs.org/archives/13845

Metz (Francia) – Tribunale e sbirri attaccati durante una manifestazione contro la violenza poliziesca

Sabato 6 giugno, tra le 800 e le 2.000 persone sono scese in strada nel primo pomeriggio per manifestare contro la violenza poliziesca. La manifestazione si è svolta inizialmente in modo pacifico, prima che si verificassero atti di violenza nei pressi del tribunale. Secondo la polizia, quasi 350 oggetti sono stati lanciati contro di loro e il palazzo di giustizia è stato vandalizzato. Un incendio è stato appiccato alla porta cochère del tribunale di grande istanza, senza causare danni gravi. Un poliziotto e il pubblico ministero sono stati feriti da un lancio di pietre e 16 persone sono state arrestate.

“Spingendo la grande porta del tribunale, i manifestanti sono riusciti a sfondare il portoncino per i pedoni”, ha detto all’AFP il procuratore di Metz Christian Mercuri, ferito in quel momento. “Sono venuto a vedere i danni e mi è arrivato un sasso sul naso”, ha detto il magistrato, dall’ospedale dove sarebbe stato curato, aggiungendo che i manifestanti avevano lasciato rapidamente il palazzo di giustizia. Il sindaco della città, Dominique Gros, lo considera un “attacco grave”.

[Dalla stampa, 6/6/2020].

https://sansattendre.noblogs.org/archives/13832

 

Mexique – Incendies et émeutes contre la police dans plusieurs villes

[Ci-dessous un texte sur la révolte en cours qui secoue plusieurs villes du Mexique depuis jeudi 4 juin après un énième meurtre policier. Partie de Guadalajara et inspirée par l’exemple du soulèvement récent aux Etats-Unis, elle se propage à diverses localités du pays, comme dans la capitale Mexico.
Après une journée de vendredi conflictuelle (cf ci-dessous), les émeutes ont repris ce lundi 8 juin à Mexico, lorsque plus d’une centaine de personnes, la plupart cagoulées, ont déambulé dans les rues du centre de la capitale, pour venger mort.e.s et blessé.e.s sous les coups de la police. Contrairement à vendredi dernier, aucun drapeau ni banderole n’était de sortie, ce qui a grandement compliqué le travail d’identification des flics en civil et des journaflics qui, d’ailleurs, se sont faits dégager à de multiples reprises à coups de pierres et d’extincteurs. Les flics avaient déployé un gros dispositif au niveau de la rue Maduro, afin de contenir les désordres et ainsi protéger les bâtiments et boutiques de l’hyper-centre (historique). Toutefois, il y a eu une nouvelle fois beaucoup de saccages et de destructions : panneaux publicitaires, commerces et agences bancaires (le siège de la Banque du Mexique), supermarchés (certains pillés). Un ‘Starbuck’ qui avait pourtant ses vitres protégées par des planches en bois n’a pas résisté longtemps face aux coups de quelques enragé.e.s. Au bout d’un certain temps, des pacifistes et droits-de-lhommiste seraient sortis du cortège officiel pour aller se confronter aux anarchistes en raison des diverses destructions.

 


Mexique : Incendies et émeutes dans plusieurs villes contre la répression policière (récit informatif)

Assassinat de Giovanni et protestations à Guadalajara (4 juin)

Venant s’ajouter au climat international généré non seulement par la pandémie, mais aussi par une crise systémique et civilisationnelle qui utilise le covid-19 comme prétexte pour accroître la domination sociale, et à quelques semaines à peine du tumulte des révoltes aux États-Unis suite à l’assassinat de l’afro-américain George Floyd aux mains de policiers suprémacistes, les réseaux sociaux ont diffusé une des si nombreuses affaires de violences policières auxquelles nous sommes habitués au Mexique. Il s’agit d’une vidéo montrant l’arrestation de Giovanni López, un maçon frappé et assassiné par la police alors qu’il était assis dans la rue sans masque, dans la municipalité de Ixtlahuacán de los Membrillos à Jalisco, le 4 mai 2020. Le jeudi 4 juin, dans le centre de Guadalajara se déroule une ardente protestation se soldant par deux voitures de patrouille incendiées, des tags sur les murs et la destruction de biens gouvernementaux. La police a répondu à coups de gaz lacrymogènes contre la foule et la journée s’est terminée avec plus d’une vingtaine d’arrestations. L’opinion publique citoyenne a sursauté d’indignation lorsqu’un des manifestant-e-s déguisé a arrosé d’essence un flic à moto et lui a mis le feu avec un briquet.

Il faut expliquer que le gouvernement de Jalisco a décidé d’opter pour des mesures policières et administratives contre la population sous prétexte de prendre soin des citoyen-ne-s; cela vient s’ajouter à un climat de militarisation camouflée en optimisation des corps de police dans tout le pays.

Destructions dans la ville de Mexico (5 juin)

Le vendredi 5 juin, les protestations se sont reproduites dans la ville de Mexico avec un appel en défense du mouvement antifasciste suite à sa désignation comme “groupe terroriste aux États-Unis et en réponse à l’assassinat de George Floyd à Minneapolis et à celui de Giovanni López à Jalisco. Il était appelé à protester devant l’ambassade des États-Unis où des anarchistes et des antifascistes se sont retrouvé-e-s de manière combative, pillant, attaquant avec des marteaux, des pierres, des pétards et des cocktails Molotov des commerces et des bâtiments gouvernementaux, des biens publics, des stations de bus, affrontant directement la police et insultant la presse, laissant leur trace chaotique tout le long de l’Avenue Reforma. Les réseaux sociaux ont diffusé le tabassage d’une compagnonne, admise ensuite à l’hôpital sans être en état d’arrestation.

Deuxième journée de protestations à Guadalajara (5 juin)

De nouveau à Guadalajara, le même 5 juin trois manifestations ont eu lieu pour demander justice dans l’affaire de Giovanni à différents endroits de la ville, au Palais du Gouvernement, la Casa Jalisco et au Parquet Fédéral situé dans la 14ème rue, il y a eu des arrestations illégales de personnes se rendant aux points de rendez-vous; plusieurs manifestant-e-s ont été embarqué-e-s dans des camionnettes sans plaques d’immatriculation et sont porté-e-s disparu-e-s. Des flics en civil sont vus dans les zones rouges. D’autres récits affirment que des camions de transport public ont été arrêtés par des policiers qui en ont fait descendre de force quiconque ayant l’air de manifestant-e. Il est aussi fait mention d’attaques contre des patrouilles, de tags et de blocages.

Les actions s’étendent jusqu’à Veracruz et la police fait d’autres morts (5 juin)

Au milieu de toutes ces scènes intenses, une autre affaire de brutalité policière commence à circuler sur les réseaux sociaux, cette fois à Xalapa, Veracruz, où un sérigraphiste connu, faisant partie de la communauté hip-hop, Carlos Andrés Navarro alias “El área”, est arrêté et tabassé, finissant par mourir dans les cellules du commissariat. Une vidéo est diffusée, montrant Carlos Andrés coincé par les flics et criant À l’aide, ils veulent me séquestrer!”.

À l’aube du 5 juin, un groupe d’inconnu-e-s érigent une barricade incendiaire devant la maison où 5 ans auparavant, le 5 juin 2015, un groupe para-policier avait agressé des étudiant-e-s-activistes, parmi lesquel-le-s se trouvait une flic infiltrée qui fut la seule à en sortir indemne. Une banderole a été accrochée à la maison, faisant référence à George Floyd, Giovanni López, Oliver et Andrés Navarro. Avec des slogans contre le racisme et un « FUCK THE POLICE ».

Des incendies aussi à San Luis Potosí (5 juin).

Une manifestation a été appelée à San Luis Potosí, la mobilisation a débuté sur la Plaza de Armas et s’est ensuite dirigée vers le Congrès de Potosi qui a été la cible d’émeutes et de vandalisme par une partie du cortège. Les lettres ACAB (All Cops Are Bastards) sont apparues sur les murs du Congrès et du Parquet où une voiture de patrouille de la police municipale de Soledad a été incendiée. Des arrestations sont mentionnées.

AUX ÉTATS-UNIS, AU MEXIQUE, AU CHILI, EN INDONÉSIE, EN ITALIE, EN GRÈCE, EN FRANCE ET DANS CHAQUE COIN DU MONDE, L’ENNEMI EST LE MÊME : L’ÉTAT/CAPITAL !
FEU À LA POLICE !
CONTRE LA MONTÉE DU RACISME, LE FASCISME, LE CONSERVATISME, LE SEXISME, LES FÉMINICIDES ET TOUTE AUTORITÉ !
ORGANISE-TOI, METS TA CAPUCHE ET ATTAQUE !
STOP À LA MILITARISATION DE NOS VIES, À BAS LA DICTATURE GLOBALE PANDÉMIQUE !
QUE NOTRE RAGE NE S’ÉTEIGNE PAS !
NOUS NE VOULONS NI PROCESSIONS NI CARNAVALS, NOUS FERONS DES RÉVOLTES SAUVAGES!
QUE LA NUIT S’ILLUMINE !

[Traduction de l’espagnol reçue par mail de Anarquia.info, 7.6.2020]

 

https://sansattendre.noblogs.org/archives/13868

Metz (France) – Tribunal, flics et proc’ attaqués à la manif contre les violences policières

Samedi 6 juin, entre 800 et 2000 personnes se sont élancées en début d’après-midi pour cette manifestation contre les violences policières. Bien qu’elle n’ait pas été déposée, celle-ci s’est d’abord déroulée dans le calme, avant que des actes de violence ne se produisent près du palais de justice. D’après la police, près de 350 projectiles ont été lancés en direction des forces de l’ordre, le tribunal judiciaire a été vandalisé. Le feu a même été mis à la porte cochère du tribunal de grande instance, sans faire plus de dégâts. Un policier et le procureur ont été blessés par des jets de pierres, et 16 personnes interpellées.

« En secouant la grande porte du palais de justice, des manifestants ont réussi à forcer la petite porte pour les piétons », a expliqué à l’AFP le procureur de la République de Metz, Christian Mercuri, blessé à ce moment-là. « Je suis venu voir les dégâts et j’ai reçu un caillou sur le nez », a précisé le magistrat, depuis l’hôpital où il allait être pris en charge, précisant que les manifestants étaient rapidement ressortis du palais de justice. Le maire de la ville, Dominique Gros, estime qu’il s’agit d’une « agression grave ».

[A partir de la presse, 6/6/2020]

https://sansattendre.noblogs.org/archives/13832