Canada – deux tours s’enflamment quasi simultanément dans les Laurentides

Ce lundi 4 mai, deux pylônes de télécommunication ont été volontairement incendiées dans les Laurentides.

« Selon la police, vers 3h40, un technicien est appelé pour une défaillance technique dans une tour de Piedmont. Sur place, il constate un début d’incendie dans la remise technique au pied de la tour et contacte alors les autorités. L’incendie a été jugé mineur et a été rapidement maîtrisé par les pompiers.

À 4h, un autre incendie a débuté au pied d’une tour de la ville voisine de Prévost, qui a, lui aussi, été maîtrisé rapidement. L’origine des deux feux est considérée comme criminelle, une enquête a été ouverte pour comprendre le fil des événements.

Des enquêteurs se rendront sur place pour faire la lumière sur ces incendies. Un périmètre de sécurité a été établi autour des deux scènes. Aucune arrestation n’a été faite dans cette affaire. »

[Repris de l’agence QMI, 4 mai 2020]

Pays-Bas – Sabotage incendiaire d’antennes-relais

Le premier sabotage a impacté un pylône dressé à Jaap Edenweg, près de De Huihof, vers 1h30. Le pylône était utilisé exclusivement par les services d’urgence et de sécurité de l’État (notamment police et armée), puisqu’il faisait partie du réseau C2000. Les communications ont été coupées et ont dû être déviées vers d’autres antennes. Une demi-heure plus tard, le feu a été mis à un autre pylône, situé non loin à Laan van Poot, faisant des dégâts encore plus importants. Il s’agissait d’une antenne-relais gérée par un opérateur privé, et dotée de la technologie 5G. Par ailleurs, les flics évoquent un autre incendie d’antenne la veille au soir, sans donner plus de précisions.

Dans un communiqué, l’association « Stop5GNL », qui a déposé le matin-même de ces derniers sabotages au tribunal de La Haye une procédure en référé contre l’État néerlandais à propos du déploiement de ce réseau sur l’ensemble du territoire, a pris explicitement ses distances par rapport à la série d’incendies de pylônes de ces dernières semaines et affirme ne vouloir se faire entendre que par la voie légale.

Dans la nuit du 29 au 30 avril, un pylône de télécommunication avait déjà été incendié à Standdaarbuiten (Noord-Brabant). Lors du week-end précédent (25-26 mai), c’est une antenne située dans une zone forestière près de Swifterbant à Flevoland qui a été attaquée par le feu, comme une autre à Waddinxveen.

En tout, depuis début avril, plus d’une vingtaine d’antennes-relais ont été prises pour cible partout aux Pays-Bas, dont une entièrement détruite à Dronten. Concernant la répression, trois personnes ont été arrêtées, accusées d’avoir incendié des antennes-relais, dont deux frères de 24 et 30 ans les 24 et 29 avril pour le sabotage de Dronten. La police enquête toujours pour savoir si un des deux est également impliqué dans d’autres incendies volontaires de pylônes. Enfin, la troisième personne, âgée de 34 ans, avait été arrêtée la semaine précédente pour l’attaque de celle à Groningue début avril. D’après les enquêteurs, rien n’indique que ces différents incendiaires présumés seraient motivés par des thèses complotistes.

Le Coordinateur National pour la Sécurité et la Lutte Anti-Terroriste (NCTV) a tiré la sonnette d’alarme sur l’opposition radicale qui est en train de prendre dans le pays. Il redoute notamment une multiplication de « manifestations extrémistes contre l’arrivée de la 5G », rappelant le danger que représente pour l’État et ses services le fait de couper les réseaux mobiles et d’internet. En réduisant notamment l’ensemble des incendiaires d’antennes à des complotistes comme cela a été le cas au Royaume-Uni, l’État et ses laquais (flics, journalistes, scientifiques) tentent à tout prix de stopper cette vague de sabotages contre des infrastructures critiques de la domination : fermer des groupes anti-5G sur les réseaux sociaux; nier la nocivité des ondes cancérigènes (et de toutes les autres); réduire les voies critiques à de simples « illuminés », ou encore transformer parfois ces actes en simples « défaillances techniques », etc.

Pour illustrer cette peur de la contagion de sabotages dans les rangs du pouvoir, on peut rappeler qu’en Belgique, la fédération des entreprises technologiques a fait fermer le site donnant accès aux données et à la localisation de l’ensemble des antennes sur le territoire quelques jours seulement après l’incendie de l’une d’entre elles à Pelt le 18 avril.

[Synthèse réalisée à partir de la presse quotidienne hollandaise, 27 et 29 avril et 4 mai 2020]

https://sansattendre.noblogs.org/archives/13120

Allemagne – Feux divers et autres réjouissances pour le 1er mai

Freudenstadt (Bade-Wurttemberg) et Bitburg (Rhénanie-Palatinat) : attaques de comicos – 1er mai 2020

Dans la soirée, des individus masqués ont attaqué le commissariat de Freudenstadt vers 21h15: ils ont lancé deux cocktails Molotov en direction du comico. Une des bouteilles enflammées s’est écrasée au sol à quelques mètres du poste de police et s’est éteinte toute seule. L’autre s’est coincé dans un arbre et a atterri devant l’entrée d’un café-restaurant. On suppose que les auteurs ont lancé les engins incendiaires depuis un parking à étages. Ils ont pu prendre la fuite sans être interpellés. Les flics se sont mis à leurs trousses, avec plus d’une vingtaine de patrouilles et un hélicoptère, mais sont rentrés bredouille.

A Bitburg, un individu masqué a lancé un engin pyrotechnique dans l’entrée du poste de police à Eifel. La polie a précisé qu’il y a eu une détonation et provoqué de grosses fumées rouges. Il y a eu quelques dégâts. Deux suspects ont été arrêtés temporairement. Des preuves auraient été saisies parmi des jeunes de la zone d’Eifel. Les bureaux ont été enfumées et les pompiers ont dû intervenir pour ventiler l’endroit.

Saarbrück : la CDU perd toutes ses vitres – 1er mai

Les locaux de la CDU à Saarbrück se font péter ses vitres, y compris celles de la porte d’entrée. C’est un passant qui signale les faits vers 5h. « Les raisons ne sont jusqu’à présent pas établies, mais une motivation politique n’est pas à exclure », d’après les flics.

Hambourg : voiture de société immobilière incendiée – 30 avril 2020

« En pensant aux rebelles et personnes impactées par l’état de siège des flics dans le quartier de Friedrichshain [de Berlin], nous avons livré aux flammes une voiture de la société immobilière ‘Pott & Harms’ dans la nuit du 29 au 30 avril. » Dans le communiqué, le(s) incendiaire(s) exprime(nt) leur solidarité avec le Hausprojekt Liebig34 menacé d’expulsion et conclu(en)t par : « Car attaquer est nécessaire et est toujours possible ».

Dresde : attaque du pôle emploi – 30 avril 2020

« Nous avons profité de la nuit de Walpurgis pour nous rendre au pôle emploi de la rue de Budapest en dehors d’un rendez-vous. Non pas parcequ’on aime y être, mais pour renforcer notre critique par de la peinture et des coups de marteau. Nous avons voulu précisé qu’il est aussi possible de se défendre face aux administrations publiques, de manière solidaire, déterminée, légale ou illégale mais toujours légitime! Le pôle emploi est l’expression d’une contrainte absurde du travail et de la performance. Quiconque a déjà été confronté ne serait-ce qu’une fois à des sanctions (qui menacent notre existence) le sait […] »

Magdebourg : Attaque d’une agence de recouvrement – 30 avril 2020

Dans la nuit du 29 au 30 avril, nous avons incendié le Creditreform de la rue du Grand Diesdorf. Nous inscrivons l’action dans la cadre des activités multiples qui ont lieu en amont du 1er mai partout dans le monde. Nous pensons qu’il n’est pas nécessaire de formuler des mots pour expliquer les raisons de choisir une agence de recouvrement comme cible. Toute personne qui reçoit des lettres de Creditreform, dont la somme augmente à chaque lettre, ressent au plus profond d’elle-même de l’angoisse et de la rage contre ce système injuste.
Nous avons laissé libre-cours à cette rage en détruisant une vitre avec une hache et en vidant un extincteur rempli de bitume à l’intérieur des bureaux. Nous y avons aussi laissé le message « 1er mai – attaquons les porcs du recouvrement » et détruit les vitres restants par des jets de pierres. Nous espérons que la peinture a rendu les bureaux inutilisables, du moins temporairement et qu’ils ne pourront plus envoyer de lettre pour le moment. […] Pour la révolution sociale »

Leipzig – Nuits de barricades et une voiture de vigiles qui flambe

Dans le quartier de Connewitz, à Leipzig, les nuits ont été agitées à l’approche du 1er mai et après.

Dans la nuit du 29 au 30 avril, les flics sont d’abord intervenus pour éteindre un feu sur la chaussée vers 2h15. Des barres en bois qui entourent les arbres ont été arrachées puis amassées avant d’être incendiées sur la Bornaische Straße. Puis vers 4h15, c’est une voiture du prestaire de services de sécurité Dussmann qui a été incendiée dans la même rue, cette fois-ci à hauteur du Wiedebachpassage. La Ford Fiesta d’une société de vigiles a entièrement brûlé. Pour ce dernier incendie, c’est la section antiterroriste et de défense face à l’extrémisme (PTAZ) de Saxe qui s’est saisie de l’enquête.

La nuit suivante, un feu s’est déclaré peu après 4h sur un chantier au carrefour de la Hammerstraße et de la Bornaische Straße, où des barrières de chantier amassées ont été cramées.

Enfin, dans la nuit du 1er au 2 mai, pour la troisième nuit d’affilée, des barricades faites de planches en bois et divers objets ont été incendiées à quatre endroits différents sur la Bornaische Straße, aux alentours de 23h30. Un arrêt de bus de la LVB (société de transport de Leipzig) a aussi été détruit. Intervenant sous haute protection policière, les pompiers ont fait la découverte peu après minuit de quelques autres incendies, notamment sur la Herderstraße. La police a annoncé avoir arrêté plusieurs personnes (sans préciser le nombre), dont un jeune homme qui aurait sorti un feutre noir devant une patrouille et écrit les lettres ACAB sur le mur d’un immeuble.

Berlin – Feux de voitures et attaques contre les promoteurs de la gentrification

Dans la nuit du 30 avril 1er mai, trois voitures sont incendiées dans le quartier de Kreuzberg. Le feu est mis vers 2h15 à deux voitures, une BMW et une Mercedes, garées dans la même rue (Ritterstraße). Une troisième voiture, une VW, garée devant les deux autres, est légèrement endommagée par les flammes.

Dans la nuit du 1er au 2 mai, un SUV-Mercedes garé dans la Plantagenstr. est incendié peu après 1h dans le quartier de Wedding. Quatre véhicules sont incendiés plus tard sur un parking dans le quartier de Reinickendorf.

Pour la journée du 1er mai, de multiples appels à manifester et à des actions décentralisées avaient circulé. C’est notamment pour cette raison qu’environ 5000 flics étaient déployés dans les rues pour faire respecter l’interdiction de rassemblement de plus de 20 personnes sur l’espace public, une des mesures prises dans le cadre de la lutte contre le Coronavirus.

Au pont de Kottbuss, devant le parc Görlitz et la place Marianne, plusieurs centaines de manifestant-e-s se sont rassemblé.e.s en début de soirée avec fusées, pétards et fumis. Les flics ont rapidement chargé, arrêté et blessé plusieurs manifestant-e-s, non sans résistance. Au total, il y a eu 50 arrestations et 100 relevés d’identité.

La veille, lors de la nuit de Walpurgis [1] dans le quartier de Friedrichshain, entre 100 et 200 personnes masquées se sont rassemblées sur la Dorfplatz, au carrefour de la Rigaer Straße et de la Liebigstrasse, quartier sous occupation policière quasi-permanente. Tout au fil de la soirée, les patrouilles de flics seront régulièrement attaquées à coups de bouteilles de peinture. Dans un premier temps, des engins pyrotechniques sont allumés d’un balcon d’immeuble de la Liebigstr vers 21h puis 40 minutes plus tard, ce sont des bouteilles remplies de peinture qui sont jetées sur des véhicules de flics. Plus tard, d’autres bouteilles sont jetées sur trois patrouilles, sans succès. Vers 23h30, deux autres patrouilles sont prises pour cible depuis un immeuble de la Rigaerstr., sans que là non plus elles ne soient touchées. Mais quelques heures plus tard, vers 2h50, un des nombreux lancers finit par atteindre sa cible, endommageant un véhicule de police côté conducteur. Au total, 5 personnes sont arrêtées dans le quartier par les flics pour « non-respect de distance physique » (fixée à 1m50).

Au cours de cette même nuit, les fenêtres et la porte d’entrée de la permanence du SPD de la rue de la mairie de Lichtenberg sont sabotées à la mousse expansive, sa façade taguée.

Les vitres du bureau de Aeris, une des entreprises co-responsables de la gentrification à Rummelsbourg, sont brisées et la façade repeinte dans la Bleibtreustraße à Charlottenburg; actions revendiquées contre la gentrification de Friedrichshain et du parking de Rummelsbourg [2].

Vers 3h50, des bombes de peinture verte et bleue sont jetées contre la façade d’un immeuble (Loft) appartenant au groupe Streletzki, situé dans la Köpenicker Straße à Mitte. Dans le même temps, dans la Seumestraße à Friedrichshain, un espace de Co-Living se fait péter plusieurs vitres. Le propriétaire de cet immeuble n’est autre que l’homme d’affaires Padovicz, qui veut expulser depuis plusieurs années l’espace féministe-queer ‘Liebig34’ pour en faire un nouvel immeuble pour bobos. La revendication publiée sur indymedia dit notamment: « l’immeuble appartient à l’entreprise Padovicz, qui fait tout pour mettre à la rue le Liebig34. Le bâtiment au n°1 n’est pas un simple immeuble de logements. Il héberge des apparts meublés et repose sur les concepts de Co-Living, afin de pouvoir louer un deux-pièces à partir de 1600 euros. […] Pour plus d’actions décentralisées. Démolissons l’entreprise Padovicz! »

Dans la soirée du 29 avril, une voiture garée dans l’enceinte d’un chantier à Tempelhof-Schöneberg est livrée aux flammes vers 21h30. Le véhicule est entièrement détruit par le feu. Plus tard dans la nuit, des slogans et des symboles sont tagués le long de la Schönhauser Alle à Prenzlauer Berg. Ces tags réalisés à la peinture noire sont « probablement le fait de l’ultra-gauche » (selon les flics). D’autres tags (« avec un contenu politique ») ont été inscrits sur la façade des locaux du parti ‘Die Linke’, situés dans la Weydingerstr. à Mitte.


NdT:
[1] « Fête néo-païenne en l’honneur de Sainte Walburge (710-779), qui a lieu dans la nuit du 30 avril au 1er mai. Célébrée clandestinement dans toute l’Europe depuis des temps reculés, malgré les interdits et les excommunications de l’Église, elle a été identifiée au sabbat des sorcières. Elle est surtout le symbole de la fin de l’hiver, parfois associée à la plantation de l’arbre de mai ou à l’embrasement de grands feux. » (wikipedia)

[2] Il s’agit d’une zone de l’Est de Berlin située entre Lichtenberg et Friedrichshain, en proie à la spéculation immobilière et à la gentrification.

[Synthèse réalisée à partir des médias allemands et d’indymedia]

https://sansattendre.noblogs.org/archives/13073

Nivillac (France) – Les gendarmes perdent deux voitures

Deux voitures ont été incendiées, dans la nuit de dimanche à lundi, dans la cour de la gendarmerie de Nivillac. Une enquête est ouverte pour retrouver le ou les auteurs.
[…] Le maire Alain Guillard ne mâche pas ses mots après l’incendie volontaire qui a brûlé deux voitures [sérigraphées, NdAtt.] garées devant le garage de la caserne de Nivillac, dans la nuit de dimanche à lundi.
Les faits se seraient produits vers 3 heures du matin. Les dégâts sont uniquement matériels. Le feu a aussi endommagé les portes des garages, mais les pompiers de Nivillac-La Roche-Bernard sont parvenus à éviter la propagation au reste du bâtiment.
« J’ai été prévenu à 4 h 45 du matin par la police municipale », poursuit le maire. Il s’est rendu sur place au petit matin, de même que le préfet Patrice Faure, le colonel Pascal Estève, à la tête du groupement de gendarmerie du Morbihan, et le procureur de Vannes François Touron.
Neuf gendarmes et leurs familles dorment sur place, mais leurs habitations sont un peu à l’écart et il n’y a pas eu besoin de les évacuer. Toutefois, le bruit de l’explosion des pneus les a réveillés. Qui peut en vouloir à ce point aux gendarmes ? C’est à eux-mêmes qu’incombe la mission de le découvrir. Une enquête a été ouverte. Le maire, quant à lui, n’en revient toujours pas : « C’est un secteur plutôt tranquille, ici, d’habitude ».

Nivillac (Morbihan) : Les gendarmes perdent deux voitures (MAJ 15/05)

Bouguenais (France) – Détruire le mal par le feu

Détruire le mal par le feu : 2 véhicules brûlés au cours d’une visite à La Poste dans la nuit du 1 au 2 mai 2020 à Bouguenais.


Entre sa collaboration avec l’État à l’expulsion des sans-papiers, les pressions et les menaces
subits par ses salariés pour se rendre au travail en ces temps de confinement, sa
privatisation il y a de cela une dizaine d’années et sa filiale La Banque Postale.

On a tous mille et une raisons de détester La Poste.

« Je ne suis vraiment libre que lorsque tous les êtres humains qui m’entourent, hommes et
femmes, sont également libres » (Michel Bakounine)

#ADA

 

Bouguenais (Loire-Atlantique) : Détruire le mal par le feu

Bouguenais (France) – Brûlons les collabos et brûlons les prisons

Brûlons les collabos et brûlons les prisons : incendie d’une remorque Eiffage dans la nuit du 20 au 21 avril 2020 à Bouguenais.

 

Eiffage n’est qu’une entreprise parmi tant d’autres qui construit d’immenses infrastructures
inutiles partout dans le monde et prend aussi part à le nuire. Mais celle-ci participe
également à la construction de prison et collabore ainsi avec les politiques de répression et
de privation des libertés des États.

« Celui qui ouvre une porte d’école, ferme une prison. » (Victor Hugo)

#ADA – Action Directe Anarchiste

Bouguenais (Loire-Atlantique) : Brûlons les collabos et brûlons les prisons

Los Angeles – Une camionnette d’Amazon incendiée pour le 1er mai

Suite à l’appel pour un 1er mai autonome et décentralisé, nous avons mis le feu à une camionnette d’Amazone, dans le comté de Los Angeles.

Nous ne pouvions pas rester les bras croisés à regarder la propagation du Covid-19 transformer les centres de rétention pour sans-papiers de l’ICE en véritables camps de la mort

Amazon fournit les serveurs Cloud qui hébergent le système de gestion des dossiers d’enquête, la base de données utilisée par l’ICE [Immigration and Customs Enforcement, la police aux frontiers américainr ; NdAtt.] et d’autres agences fédérales afin de collecter des données publiques et privées permettant de suivre et d’expulser les migrant.e.s. Amazon joue un rôle dans chaque rafle, chaque séparation de famille et chaque décès aux mains de l’ICE. Le but de cette action était d’augmenter les enjeux pour les entreprises qui, comme Amazon, fournissent une infrastructure essentielle pour l’application des lois anti-immigration.

En solidarité avec les migrant.e.s actuellement en grève de la faim, dans les centres de l’ICE de tout le pays. En solidarité avec les travailleur.euse.s des entrepôts et des magasins, qui se sont impliqué.e.s dans des grèves sauvages pour le 1er mai.

Contre l’imposition des frontières et la prolifération de l’État de surveillance

Feu anarchiste

Los Angeles (USA) : Une camionnette d’Amazon incendiée, pour un 1er mai autonome et décentralisé

Coutras (Gironde) – La Poste perd neuf voitures

Les pompiers ont été appelés à cinq heures et demi ce matin pour un incendie sur le parking de la poste de Coutras, dans le libournais. Ils ont découvert sur place plusieurs véhicules en feu. A l’issue de leur intervention, neuf voitures étaient complètement ou partiellement détruites.

Tous les engins concernés sont à motorisation électrique [mais, selon Sud-Ouest, n’étaient pas branchés pour la recharge au moment de l’incendie ; NdAtt.]. L’origine du sinistre est pour l’heure indéterminée. Une enquête a été ouverte.

Coutras (Gironde) : La Poste perd neuf voitures

Philadelphie (USA) – La « Bristling Badger Brigade » incendie une antenne-relais

Un autre 1er mai, une autre antenne-relais en feu. Une petite action, au petit matin, mais une escalade au-delà de la norme. Et nous ne voulons plus jamais revenir à la « normalité ». Nous ne connaissons pas la différence entre la 4G et la 5G. Tout ce que nous savons, c’est que nous ne voulons aucune des deux.

La proximité de l’antenne avec une gare de triage, les bureaux d’une grande société pharmaceutique et d’autres entreprises militaires/mercenaires du chantier naval de Philadelphie visait à interférer avec leurs activités, même si l’impact est minime. Cela devrait aussi rappeler que personne est intouchable, si l’on a la détermination nécessaire. Et cette action précise a été assez facile.

La première flamme a été une accolade chaleureuse pour le compagnon Badger, qui se serait enfuit après une série d’incidents similaires à Bristol. Reste libre !

La fumée qui s’ensuivit est un signal pour les compas qui subissent la persécution du procès Scripta Manent en Italie… nous sommes avec vous !

Pour la liberté,
pour l’anarchie !

Bristling Badger Brigade*

*NdAtt. : littéralement, « brigade du blaireau (badger) énervé »

 

Philadelphie (USA) : Le groupe anarchiste « Bristling Badger Brigade » incendie une antenne-relais

Arlon (Belgique) – Quatre véhicules de la police incendié

La nuit de jeudi à vendredi, vers une heure moins quart, un individu a pénétré dans le parking de la police d’Arlon, rue du casino, et a bouté le feu à un combi. Le feu s’est ensuite propagé aux véhicules autour. L’incendie a été maîtrisé par les pompiers mais quatre véhicules sont impactés, dont des véhicules personnels. Un expert et le laboratoire de la police scientifique passeront ce vendredi.

L’auteur de l’incendie volontaire a été filmé par les caméras de surveillance, l’enquête est en cours pour l’identifier. Il portait un treillis et un sweat à capuche. Les images ne permettaient cependant pas de déterminer avec précision ce que l’auteur a utilisé pour bouter le feu au véhicule de police.

Par souci d’impartialité, c’est la zone de police de Gaume qui va procéder à l’enquête. Manque de chance, le portique du parking était en panne depuis plusieurs jours et la réparation n’avait pas pu se faire dans le contexte du confinement.

La police d’Arlon a déjà connu des dégâts volontaires sur véhicules mais c’est la première fois qu’elle est victime d’un incendie volontaire. Il y a quelques années, la police fédérale avait été confrontée à un incendie similaire, rue de Neufchâteau à Arlon.

Pour le chef de zone Michaël Collini, difficile de ne pas faire le lien avec l’appel à la révolte lancé récemment sur le site IndyMedia BXL pour le 1er mai. Un appel dans lequel la population est invitée à « esprimer sa colère avec ses moyens » (sic) contre les policiers, qui « ont l’air de tout contrôler avec leurs patrouilleuses qui rôdent » en sortant par « petits groupes et partout ».

https://demesure.noblogs.org/archives/2132