Desbordar lo gestionable

Una de las definiciones que ofrece la rae de gestionar es la de ocuparse de la administración, organización y funcionamiento de una empresa, actividad económica u organización.
Es un término que, evidentemente, proviene de la esfera económica, del mundo jurídico-empresarial que se ha instalado en todos los ámbitos de nuestras vidas, de tal manera que ya forma parte fundamental de nuestro quehacer diario.
Todo es susceptible de ser gestionado, todas las personas somos susceptibles de ser gestionadas (incluso de autogestionarnos) Cualquier concepto que consigamos pensar es gestionable: personas, conflictos, relaciones, emociones, entorno, tiempo, migraciones… Nada ha conseguido escapar al poderoso influjo de la mercantilización. Todo es un producto, todos lo somos. Los grandes gurús, encumbrados como la voz de sus amos, nos alientan a que seamos buenos gestores. Todo esto sucede porque hasta el último rincón de nuestra vida ha sido conquistado por la megamáquina capitalista y convertido en simple producto.
Ya no se afrontan conflictos ni retos, se gestionan. Ya no se reclama ni se confronta, se gestiona. Ya no se sufre ni se ama porque ahora las emociones se gestionan. Todo se ha convertido en una maldita burocracia individualizada.
Los gobiernos han adoptado como su forma habitual de funcionamiento la gestión de la crisis permanente, sometiéndonos a la excepcionalidad constante, convirtiéndola así en la norma. De esta forma, la crisis es continua y su gestión imprescindible. En nombre de esta constante urgencia el poder encuentra mil y una oportunidades para reestructurarse y poder modificar sus mecanismos de control una y otra vez mientras la mayoría espera la llegada de mejores tiempos. Tiempos que nunca van a llegar.
Lo lógico sería pensar que la crisis es el fracaso del sistema, es decir, lo que vivimos en la actualidad no sería otra cosa que la gestión sin fin de un derrumbe que nunca acaba de llegar pero que no podemos (¿queremos?) evitar porque, en última instancia, la lucha siempre acaba siendo por ver qué forma de gestionar es mejor. Porque hemos perdido la capacidad de imaginar siquiera algo diferente.
Hemos adoptado el vocabulario del enemigo y lo hemos interiorizado hasta hacerlo nuestro. Con ello, hemos aceptado su marco conceptual, su lógica de razonamiento, la del beneficio económico. Somos parte de él, jugamos en el mismo equipo.
La única opción es desbordar lo gestionable, imposibilitar su forma de gobernarnos, de dominarnos. Hacer impensable la neutralización de conflictos, de posibilidades de cambio. Romper el marco teórico que constriñe todo cuanto sucede a día de hoy para poder así negar la gestión. Porque, en última instancia, negar la gestión es negar la posibilidad de ser gobernados. Es abrir la puerta hacia un nuevo horizonte.

Quebrantando el silencio

 

Déborder le gérable

Une des définitions qu’offre la racine de gérer est celle de s’occuper de l’administration, de l’organisation et du fonctionnement d’une entreprise, d’une activité économique ou d’un organisme.
C’est un terme qui, de manière évidente, provient de la sphère économique, du monde juridico-entreprenarial et s’est installé dans tous les domaines de nos vies, à tel point qu’il fait désormais fondamentalement partie de nos activités quotidiennes.
Tout est susceptible d’être géré, nous sommes tous et toutes susceptibles d’être géré-e-s (y compris auto-géré-e-s). Tout concept pensable est gérable : les personnes, les conflits, les relations, les émotions, l’environnement, le temps, les migrations … Rien n’a pu échapper à la puissante influence de la marchandisation. Tout est un produit, nous le sommes toutes et tous. Les grands gourous, haut-placés comme la voix de leurs maîtres, nous invitent à être de bons gestionnaires. Tout cela a lieu parce que jusqu’au dernier recoin de notre vie a été conquis par la méga-machine capitaliste pour se voir transformé en simple produit.
Désormais conflits et défis ne sont plus affrontés, ils sont gérés. On ne réclame ou on ne se confronte plus, on gère. Ni on souffre ni on aime parce qu’à présent les émotions se gèrent. Tout s’est converti en maudite bureaucratie individualisée.
Les gouvernements ont adopté comme façon habituelle de fonctionner la gestion de la crise permanente, nous soumettant à l’exceptionalité constante qui devient ainsi la norme. De cette manière, la crise est continue et sa gestion posée comme indispensable. Au nom de cette urgence constante, le pouvoir trouve mille et une occasions de se restructurer et de modifier sans cesse ses mécanismes de contrôle, tandis que la majorité espère la venue de temps meilleurs. Des temps qui ne viendront jamais.
Il serait logique de penser que la crise est l’échec du système, c’est-à-dire que ce que nous vivons actuellement ne serait que la gestion sans fin d’un effondrement qui n’en finit pas d’arriver, mais que nous ne pouvons (voulons ?) pas éviter parce qu’en fin de compte la lutte finit toujours par chercher la meilleure manière de gérer. Parce que nous avons perdu la capacité même d’imaginer quelque chose de différent.
Nous avons adopté le vocabulaire de l’ennemi et nous l’avons intériorisé au point de le faire nôtre. Par là-même, nous avons accepté son cadre conceptuel, sa logique de raisonnement, celle du bénéfice économique. Nous faisons partie de lui, nous jouons dans la même équipe.
La seule option est de déborder le gérable, de rendre impossible leur manière de nous gouverner et de nous dominer. Rendre impensable la neutralisation des conflits et des possibilités de changement. Briser le cadre théorique qui aujourd’hui restreint tout, pour pouvoir ainsi nier la gestion. Parce que nier la gestion revient finalement à nier la possibilité d’être gouvernés. C’est ouvrir la porte vers un nouvel horizon.

Quebrantando el silencio

 

Après-demain. Demain. Aujourd’hui.

Il est indiscutable que les autorités aient navigué à vue ces jours-ci. Il suffirait de regarder la succession convulsive de décrets qui, en seulement trois jours, ont transformé des mesures de confinement localisées (à 16 provinces et une région) en mesures étendues à l’ensemble du pays. Certes, la difficulté de fabriquer des tests [ https://www.ilpost.it/2020/03/19/coronavirus-bucci-numero-contagi/ ] puis de les développer met le gouvernement face à l’incapacité de comprendre à quel point en est la contagion et donc comment limiter les dégâts économiques et sociaux du pays, à commencer par les personnes qui subissent le plus d’isolement et qui pourraient commencer à s’agiter.

L’épidémie est en constante évolution et les mesures drastiques adoptées jusqu’à hier ne semblent pas avoir eu d’effet, à tel point que dans certaines régions – la Lombardie surtout – la situation a désormais dépassé ce seuil de sécurité que les autorités, depuis le début, avaient évoqué une limite à laquelle ils ne devaient en aucun cas s’approcher. Sous la pression de nombreuses autorités locales, le gouvernement a décidé de resserrer encore les possibilités de déplacement des personnes, exigeant également la fermeture des parcs et jardins publics.

 [ https://www.ilsole24ore.com/art/coronavirus-new-strict-government-close-park-andgarden-limits-sport-all-outdoor-AD9RbqE ].

Des contrôles plus méticuleux et plus stricts seront mis en place, les militaires auront le feu vert pour entrer en jeu là où les administrations locales le jugeront approprié, probablement à partir des villes déjà impliquées dans l’ opération Strade Sicure (1) ou dans les pays où la contagion galope, et avec elle de nombreux décès et hospitalisations sérieuses. La possibilité que, dans certaines régions, les militaires soient également utilisés pour distribuer de la nourriture ou soutenir des activités logistiques fonctionnelles pour la subsistance de la population enclavée n’est pas exclue. En plus des opérations de contrôle.

Le gouvernement central a déjà annoncé que l’ Etat d’urgence à l’échelle nationale il y a quelques semaines sera prolongé bien au-delà du 3 avril. En ce sens de l’idée d’introduire, peut-être par décret, une loi qui permet, par dérogation à la législation sur la vie privée, de contrôler ex post les mouvements des téléphones portables, afin de vérifier le respect de la quarantaine et la véracité des auto-certifications est indicative. Ce qui a déjà été fait à Milan en termes de contrôle des flux de personnes. [ https://milano.corriere.it/notizie/cronaca/20_marzo_18/coronavirus-si-spostano-4-lombardi-10-solo-milano-1200-denunce-scatta-surveillance-digital-2227e1f0-68df-11ea-913c -55c2df06d574.shtml ]

Peut-être que nous devons commencer à abandonner l’idée que cette situation peut avoir une fin,   ou du moins redéfinir le sens de ce concept . Repensez donc le fait que le monde dans lequel nous vivons, ses relations et ses formes de pouvoir reviendront à l’identique.

Une étude du Collège impérial .pdf ] a décrit une série de scénarios possibles. Il convient de noter que ce sont des hypothèses basées sur certaines variables qui sont loin d’être sûres, mais toujours utiles pour s’orienter (par exemple, cela dépendra beaucoup des caractéristiques intrinsèques de ce virus: sa saisonnalité, la possibilité et la durée d’une éventuelle immunité chez les personnes guéries, la possibilité qu’il y ait plus de souches avec des virulences et des effets différents (autant de choses à l’heure actuelle, à ce que nous avons pu constater, non vérifiées). Les données qui ressortent avec plus de clarté sont la forte probabilité que cette épidémie continue de se propager, et donc que les différents gouvernements, après avoir allégé les mesures suite au ralentissement de la courbe des contagions, se retrouveront à devoir les proposer à nouveau plus tard pour faire face à toute nouvelle éclosion. Bref, il semble que la perspective soit ” le début d’un mode de vie complètement différent” et se résigne à l’idée de vivre dans un état pandémique . .

À ce stade, une question spontanée se pose que, sans trop d’envolée lyriques sur l’avenir, nous devons nous demander maintenant: comment pouvons-nous essayer de combattre dans un état de pandémie ?

Le caractère unique de la situation que nous vivons rend également difficile pour les dirigeants de comprendre quels problèmes surgiront et quelles formes prendront les conflits qui pourraient survenir dans les temps à venir, en particulier avec la poursuite de plusieurs semaines de ces mesures. Que se passera-t-il par exemple sous peu ou au plus tard dans quelques semaines lorsque les personnes n’ayant pas de réserves ne pourront plus faire leurs courses?

Après la première vague d’émeutes massives, même la situation dans les prisons ne semble pas avoir beaucoup changé: les mesures prises n’ont pas réduit le surpeuplement, les parloirs avec les membres de la famille n’ont en aucun cas été rétablis et le Covid-19 semble avoir commencé à se propager entre les cellules. Malgré les difficultés de communication de plus en plus graves, les premiers signalements de détenus et de gardes positifs au virus ont été fait.

Le couvre-feu, la quarantaine généralisée et l’armée dans les rues serviront principalement à prévenir ou à tuer dans l’œuf la possibilité de faire face aux nombreux problèmes économiques, sanitaires et sociaux que nous devrons traiter dans un proche avenir, avec Covid-19. Il convient de s’en rendre compte rapidement. Ces mesures variées et mixtes sont peut-être imminentes. Une fois adoptées, clarifier les idées sera encore plus difficile et les chances d’y penser face à face et peut-être de réfléchir à la manière de les gérer seront réduites encore plus. Le temps presse.

Cronache dal contagio – giorno 10

La quarantena non è che mi abbia cambiato molto.
Quest’anno avevo già deciso di mandare a fanculo il lavoro e darmi all’agricoltura, per crearmi da solo il sostentamento di cui ho bisogno, senza andarlo ad elemosinare ad un qualsiasi padrone, che da queste parti ti paga 3/4€ all’ora, quando ti va bene.
Quindi avevo già programmato che avrei passato queste giornate a dissodare, zappare, potare, seminare, e così sto facendo. Ho sempre desiderato fare il contadino!
Cerco di non farmi mancare niente, ogni tanto vado a trovare amici e amiche in città o negli altri paesi, per un pranzo, un bicchiere di vino, una scopata, ecc. Non ci sono molti controlli, così come non c’erano prima, siamo alla periferia di tutto, nel mio paese non c’è nemmeno la caserma dei carabinieri.
É il classico paesino dell’appennino, non c’è mai stata molta gente in strada così come non ce n’è ora. I soliti che stazionavano davanti al bar ora stazionano in piazza con le birre comprate fresche nell’unico minimarket del paese.
Anzi, forse l’aspetto sociale da queste parti è migliorato.
Quelli che andavano a lavorare si sono riversati tutti nei campi, di solito poco curati, e mi capita più frequentemente oggi di fermarmi a parlare con qualche paesano nelle campagne, che prima nei bar del paese.
Ovviamente i discorsi ricadono tutti su questa pandemia che ha stravolto un po’ le vite di tutti.
Non è tanta la paura per il contaggio, qua siamo lontanissmi dai focolai più grandi. Mi chiedo infatti se il problema non sia la troppa densità di popolazione che si registra in alcune zone, soprattutto nelle metropoli. Qua la preoccupazione principale è capire quando potremo tornare liberi.
Se potremo tornare liberi.
Quando parliamo di questo, di solito ricordo che prima non è che avessimo tutta questa libertà e che ora comunque facciamo più o meno quello che ci và. Il compaesano di turno conviene e aggiunge che però prima eravamo liberi di circolare, ora invece ci vogliono chiudere dentro casa!
Oddio, qualcuno per “liberi di circolare” intende liberi di andare al lavoro, che non combacia proprio con la mia idea di libertà, visto che mi sono licenziato perché la paga qua è da schiavitù, ma anche la libertà di lavorare può essere letta come una naturale necessità di avere una fonte di sostentamento.
Chissà quanto continua questa situazione e per quanto tempo la gente resterà senza lavoro? Chissà lo Stato se riuscirà a tamponare la cosa con i sussidi e per quanto tempo? Chissà se passato il virus tutto ritorni come prima?
Insomma qua quello che fa paura è il futuro incerto che si prospetta davanti.
E chissà se la paura di un futuro sempre più restrittivo non possa dare un po’ più di coraggio nel presente per riconquistare la propria libertà?
Mah, tutta questa campagna mi sta facendo diventare filosofo!
Meglio continuare a dissodare il terreno se davvero l’economia collassa e dobbiamo prepararci all’autosostentamento, c’è un sacco di inutile ferraglia sparsa nelle campagne da queste parti.

Contra el miedo y el control, la revuelta explota en las cárceles italianas

Contra el miedo y el control, la revuelta explota en las cárceles italianas.

Desde hace unas semanas, la gestión del gobierno ante la aparición de la epidemia del coronavirus se ha extendido por toda Italia, desde la
creación de “zonas rojas” cada vez más grandes ubicadas especialmente en el norte. Allá, el gobierno ha probado gradualmente medidas cada vez más radicales para restringir la libertad: prohibición de eventos públicos y manifestaciones, prohibición ceremonias religiosas y civiles (incluidos
los funerales), cierre de cines, salas deportivas y supermercados, toque de queda para bares, ninguna atención en hospitales públicos excepto
emergencias, cierre de escuelas y universidades. Con el pretexto de proteger a la población y prevenir el contagio, todas las formas de sociabilidad han sido limitadas o claramente prohibidas por la ley.

El 8 de marzo, el Presidente del Consejo de Ministros, Giuseppe Conte, firma el enésimo decreto que prohíbe cualquier manifestación o reunión
pública y cualquier tipo de movimiento de entrada o salida en la región de Lombardía y los departamentos de Módena, Parma, Piacenza, Reggio
nell´Emilia, Rimini, Pesaro y Urbino, Alessandria, Asti, Novara, Verbano-Cusio-Ossola, Vercelli, Padova, Treviso, Venecia. Si el
aislamiento y el control se vuelven cada vez más difíciles afuera, las situación se vuelve insoportable dentro de las jaulas donde, durante dos
semanas, visitas y actividades complementarias (trabajo, sociabilidad, permanencia, etc.) están suspendidas hasta nuevo aviso, con el pretexto
de evitar el contagio en las cárceles, y en particular, para proteger a los guardias. Con el decreto del 8 de marzo la prohibición se
generaliza: no se permitirá ninguna visita, parlatorio, libertad condicional o permisos especiales hasta el 31 de mayo.

La prohibición de los parlatorios y visitas, que ya normalmente son muy estresantes -hacer cola frente a la jaula mientras hay que esperar para
poder entrar y someterse a la humillación de la revisión- significa la privación de cualquier forma de contacto con el exterior y un
aislamiento casi total. También significa la privación de la posibilidad de tener acceso a productos y bienes básicos (alimentos, ropa limpia,
dinero, etc.) que son de importancia fundamental para la vida en la cárcel. Esta medida despierta poco tiempo después de su anuncio la rabia
de lxs detenidxs y familiares.

Las primeras revueltas contra esta situación estallaron en la noche del sábado 7, con la difusión pública de la versión completa del decreto
siendo validado. Es en Salerno y Nápoles, en las dos cárceles de la ciudad, Secondigliano y Poggioreale respectivamente, donde lxs detenidxs
suben a los techos y se destruyen secciones enteras. Las respuestas de las instituciones penitenciarias son con cortes de agua, cortes de
electricidad e intervenciones masivas de las fuerzas policiales, obviamente, con violencia.

Mientras está pasando, afuera de las cárceles, familiares y compañerxs llegan para gritar su solidaridad con lxs prisionerxs en lucha y
bloquear la ruta para que se escuchen sus voces. La revuelta se propaga rápidamente: en la tarde del domingo 8 hay 20 cárceles en rebelión,
luego 27 cárceles en la noche y más de 30 en el día del lunes 9. Frente a cada una de las cárceles insurgentes, se reúnen grupos de familiares y
solidarixs, en todas partes se ve humo saliendo y se escucha gritos de “¡Libertad! ¡Amnistia!”. Los helicópteros sobrevuelan los edificios en
llamas, mientras que en varias cárceles los policías antidisturbios y los GOM (equivalentes a los Eris en francia, imagino que en chile puede
ser gendarmería, que es la institución armada de seguridad pública que se encarga de las cárceles o puede ser Fuerzas Especiales FF.EE ) se
están preparando para entrar y restablecer el orden con represión.

En la prisión de Sant’Anna en Módena, en el centro de Italia, los disturbios comienzan el domingo por la tarde. Según informaciones que
vienen del interior, lxs detenidxs se atrincheraron e incendiaron varios edificios, y el personal (guardias y enfermerxs) tuvo que irse. Se dice
que la oficina de registro fue quemada. Luego llega la represión de forma muy violenta. Lxs familiares reunidos frente a la cárcel dicen que
vieron a lxs policias sacar detenidxs esposadxs mientras lxs golpeaban, al mismo tiempo que escuchaban ruidos de disparos. Ochenta detenidxs son
transferidxs, muchxs otrxs llevadxs al hospital, varixs otrxs en cuidados intensivos. Según las últimas noticias, siete o más,
probablemente ocho detenidos, han perdido la vida durante la revuelta o después, durante el traslado. Según la prensa oficial, seria a causa de
“sobredosis” de medicamentos que lxs detenidxs robaron en un asalto a la enfermería durante la revuelta. Se dice que el 9 de marzo otros dos
prisioneros murieron por la misma razón en las cárceles de Verona (Véneto) y Alessandria (Piamonte) y tres en la mañana del 10 en la
prisión de Rieti. Se puede ver el miedo a lxs periodistas biempensante, que intentan desacreditar las revueltas sin transmitir las
reivindicaciones políticas de lxs prisionerxs: ¡amnistía y libertad para todxs!

Pero cuanto más la prensa burguesa y el estado intentan soplar el fuego de la revuelta para apagarlo, más se extiende a otras regiones. En
Pavía, en la tarde del 7, lxs detenidxs en rebelión logran tomar las llaves de los gurdias, pudiendo liberar a lxs otrxs detenidxs, luego
toman como rehenes a un guardia y al comandante de la policía en la cárcel. Aquí también lxs rebeldes encienden fuego. En cada nueva
revuelta, prisionerxs intentan escapar, y a veces lo consiguen, como por ejemplo en Palermo (Sicilia), Frosinone (Lazio) y Foggia (Apulia), donde
escaparon 70 personas. La intervención de los soldados no cambia la situación: 20 persona fueron atrapadas, sin embargo 50 aún están en
libertad, a quienes les deseamos buena suerte. Las cifras que comienzan a circular, hablan de 300 detenidxs escapadxs, de los cuales solo se
capturó unxs 30 de ellxs.

De sur a norte, las jaulas se prenden. El lunes por la mañana es el turno de Milán, Bolonia, Lecce y muchas más. El gobierno acaba de
declarar a toda Italia como una “zona roja”. La Administración de Prisiones sigue callada. La represión continúa, pero no desanima la
solidaridad del exterior: en varias ciudades, frente a las cárceles, cercanxs y solidarixs gritan su apoyo y bloquean las calles para evitar
el movimiento de guardias y soldados. En Bolonia, lxs presxs toman el control de la prisión, mientras la policía trata de dispersar a lxs
compañerxs que se manifiestan en masa afuera. En Melfi (Basilicata) lxs rebeldes retienen a un grupo de guardias como rehenes. Luego en Milán,
después de San Vittore, toman las cárceles de Opera y Bollate en Roma.
Después de la prisión de Rebibbia la revuelta explota en Regina Coeli. Frente a esta resistencia, la represión se ensaña contra lxs detenidxs.
No necesitamos analizar las revueltas en curso, éstas hablan por sí mismas del colapso de un sistema que encierra y controla desde el miedo
y la amenaza. Debemos y queremos estar frente a todas las cárceles en apoyo a lxs rebeldes y sus familiares, para que estos lugares sigan
siendo solo cenizas.

¡Fuoco alle galere! ¡Fuego a las cárceles !

Aquí hay una lista no exhaustiva de cárceles en revuelta :

Salerno (Campania)
Naples (Campania)
Cassino e Frosinone (Latium)
Carinola (Campania)
Frosinone (Latium) + fuga
Modène – 8 detenidx muertxs
Poggioreale – Naples
Secondigliano – Naples
Vercelli (Piedmont)
Rebibbia – Rome
Bari (Pouilles)
Alessandria (Piedmont) – 1 detenido muerto
Palerme +fuga
Brindisi (Pouilles)
Ariano Irpino (Campania)
Cremona (Lombardie)
Pavia (Lombardie)
Gêne (Liguria)
Reggio Emilia (Emilia Romagna)
Barcellona Pozzo di Gotto (Sicile)
Trani (Sicile)
Augusta (Sicile)
Foggia – fuga (Pouilles)
Verona – 1 detenido muerto
San Vittore – Milan (Lombardie)
Bergamo (Lombardie)
Matera (Basilicata)
La Spezia (Liguria)
Larino (Molise)
Lecce (Pouilles)
Rieti (Lazio) – 3 detenidos muertos
Vallette (Turin)
Dozza – Bologne
Santa Maria Capua Vetere (Campania)
Opera – Milan (Lombardia)
Bollate – Milan (Lombardia)
Regina Coeli – Rome

Desde Marseille, 10 Marzo 2020.

Contra el miedo y el control, la revuelta explota en las cárceles italianas.

Norimberga – Incendio della vettura di uno sbirro riservista

Nella notte di ieri, tra giovedì e venerdì, un’automobile è stata incendiata nel quartiere Gostenhof, a Norimberga. L’automobile era parcheggiata nel quartiere con degli adesivi dell’associazione dei riservisti dell’esercito sul lunotto posteriore e una divisa da sbirro nel bagagliaio.

Con questa azione vogliamo manifestare la nostra avversione alla crescente militarizzazione della società e la soppressione di quasi tutti i diritti fondamentali, per l’attuale crisi da Coronavirus.

L’estate scorsa, le odiose forze dell’ USK (le forze speciali della polizia della Baviera) hanno occupato per settimane piazza Jamnitzer, la piazza centrale di Gostenhof. Noi non tollereremo più simili arroganze e continueremo a difendere il nostro quartiere dall’assedio degli sbirri.

Sbirri fuori dai quartieri!

Viva la società liberata! Morte al terrorismo di stato!

Libertà per i tre della Panchina del Parco!

    milizia del quartiere Gostenhof

 

 

 

Nuremberg (Allemagne) : Flics et réservistes hors de notre quartier

An Epidemic of Stupidity & Authoritarianism

COVID-19 – known as the coronavirus – emerged in the Chinese city of Wuhan. It’s flu-like symptoms enabled the quick spread of the virus within the city. It also allowed the spread of the disease beyond Wuhan despite the attempts of the Chinese government to curb it by resorting to drastic measures of arresting and detaining suspected carriers.

Now it has spread globally. As of March 5th, 2020, 97,893 people have been infected worldwide with 7100 cases being regarded as serious. 3353 people have died of whom approximately 3013 were in China and 340 in other countries. The most serious outbreaks outside China have been in northern Italy, Iran and South Korea. The rates in many countries may be under-reported because of health officials refusing to test people reporting flu symptoms, especially Japan. The virus has impacted an estimated 87 countries and territories. 53,786 people have recovered from the virus. (Statistics from various government health agencies as charted in this webpage) According to the World Health Organisation (WHO), it takes about five days from exposure before people manifest the symptoms of the coronavirus. Not surprisingly the elderly, very young children and those with respiratory problems are most at risk.

What is noteworthy about the coronavirus isn’t the virus itself. It has been the fear, misinformation and over the top reactions including panic buying that has occurred in many countries including here in New Zealand where there have been five confirmed cases of the coronavirus at the time of writing (1 News, 6th March 2020).

Conspiracy theories and misinformation have not only fuelled racism against East Asians, especially the Chinese and Koreans, but it has also hampered attempts to deal with the virus. Many of the claims being made by conspiracy theorists have included that it is a form of population control, a bio-weapon unleashed by the American Central Intelligence Agency (CIA) against various governments currently at odds with the United States (“China coronavirus: Misinformation spreads online”. BBC News Online . 30 January 2020). Alternatively, the coronavirus was created by the United States government to enable American businesses to make a profit on the vaccines being used to fight the virus. (Rubio, Marco: “Marco Rubio: Russia, China, and Iran are waging disinformation war over coronavirus”. New York Post. 3rd March 2020. Considering Marco Rubin is a Republican Senator and Member of the Senate Select Committee on Intelligence and Committee on Foreign Relations his comments should be treated with discretion.)

The conspiracy theories surrounding the coronavirus are similar to those that claimed that the Ebola virus, AIDS/HIV and the SARS virus were all secretly created in labs by the CIA. These conspiracy theories have been peddled by various government agencies in the Middle East and Russia for many years as well as thoroughly discredited anti-vaccination campaigners, shock jock conspiracy theorists like Alex Jones (of InfoWars infamy) and various YouTube channels. (Ghaffary, Shirin (31 January 2020). “Facebook, Twitter, and YouTube struggle with coronavirus hoaxes”. Vox .)

Just as disturbing has been the accusations that health authorities have deliberately withheld or downplayed the true numbers of people who have been infected by the coronavirus. Such claims have surfaced on various social media sites and have even been repeated in many traditional media outlets in which it has been alleged that Chinese and Taiwanese officials have lied about the true numbers of people who’ve been infected by the coronavirus. (BBC online, January 30th, 2020)

Most governments have followed the recommendations of the WHO on their website page Coronavirus disease (COVID-19) advice for the public. That is, for people who have been to northern Italy, Iran, South Korea, and China to be quarantined for about fourteen days and for people who think they may have been infected to get tested as soon as possible. To avoid the possible spread of the virus such people are being encouraged to call their local Health provider rather than turn up in person. People are also being told to be more vigilant about basic hygiene like washing hands with sanitizer after handling food, using the toilet or coming into contact with people who might have flu-like symptoms. If people cough or sneeze they should do so into the crook of their elbows rather than their hands. If they have flu-like symptoms they should wear a surgical mask. People are encouraged to practice social distancing, such as not shaking hands. The taking of such precautionary measures has helped to slow the rate of infections in some countries.

There has been one exception to this: the United States. Rather than addressing the virus Trump and other members of his administration have been spreading misinformation. In an interview with Sean Hannity on March 4th, he claimed the WHO had exaggerated the numbers of people infected by the virus and that the potential impact of the coronavirus is part of a Democrat plot against him. He has also misled or lied about the United State’s government’s ability to deal with the coronavirus by claiming their measures to contain it are airtight and that the virus is no more serious than the outbreak of the seasonal flu. (Walters, Joanna; Aratani, Lauren (5 March 2020). “Trump calls WHO’s global death rate from coronavirus ‘a false number’”. The Guardian .)

As a result, there has been no consistent response from federal agencies. Apart from Trump peddling misinformation about the coronavirus, it has largely been left up to the various states to decide how to address the problem. The result has been that many people with flu-like symptoms are getting contradictory information, not being able to undertake any tests unless they have medical insurance and not even getting told what self-imposed quarantine involves. This means that many people may be spreading the coronavirus without being aware of it and that the cases that have been reported may be an under-estimate. (The U.S. Response to Coronavirus Is Uneven: It Depends on Where You Live, Wall Street Journal, March 4th, 2020) .The response of the United States government shows what happens when a so-called democracy is in the hands of a narcissist who peddles conspiracy theories and is confronted by a crisis as serious as this.

The Chinese government’s response to the coronavirus went to the other extreme. The full power of the authoritarian regime was deployed to deal with the coronavirus epidemic. According to the livescience.com website article, China gets ‘mixed report card’ in its coronavirus response. How will the US do? (March 2nd, 2020) the initial response was to arrest the doctor who first brought the coronavirus to the attention of the world and to clamp down hard on the reporting of the number of cases and even fudging the criteria of diagnosing cases to make the figures look lower than was the case. They also dismissed Wuhan authorities who raised the alarm about the impact of the coronavirus in Wuhan. They also refused to accept assistance from the U.S Centre for Disease Control and the WHO at a point when the assistance could’ve made a major difference.

The Chinese government was responsible for “instituting the largest public health experiment in the history of humankind, which is the quarantine of Wuhan [city] in Hubei province,” using methods that included arresting and forcibly detaining people who were suspected of having the coronavirus in their homes and censoring any criticism of their methods such as its quarantine measures or the facilities that were rapidly built to isolate and treat people with the coronavirus. Live Science also pointed out that “It’s difficult, however, to see how effective the quarantine is because China hasn’t consistently studied the virus’ spread among subpopulations… According to a Feb. 28 opinion piece in the journal JAMA, “it appears that the strict measures China took may have ‘bought the world some time’ but did not prevent the global dissemination of SARS-CoV-2,” the virus that causes the disease COVID-19.” In other words, there’s no way of knowing if the methods used by the Chinese government in Wuhan have worked.

From my perspective, the responses of both the American and Chinese governments have been pretty much the same: pretend that the problem isn’t so bad and that there are systems in place to deal with it, use the epidemic to stomp on basic human rights such as being detained without trial and freedom of movement and accuse anyone trying to highlight the seriousness of the epidemic of being part of a conspiracy or plotting to bring down the government. The difference between the Americans and the Chinese is that the Chinese don’t pretend to be a democracy that pays lip service to the notion of being a government “of the people, for the people and by the people”.

What people need is accurate, openly available and reliable information about what is going on so that we, as individuals and local communities, can take the necessary steps to protect each other. That means paying attention to the people who have expert knowledge about flu epidemics. It means not listening to some ignorant pissant sitting behind their computer peddling the latest piece of crap from the 8chan website, an anti-vaccination website or from a President who thinks the answer to dealing with an epidemic that has killed over 33,000 people worldwide is to hold a prayer meeting and to blame his opponents. It means using science and sense, not stupidity and authoritarianism.

https://awsm.nz/?p=4870

Estensione zona rossa, no arancione

Da oggi 8 marzo e fino al 3 aprile – prorogabile – viene estesa la zona rossa a tutta la Lombardia e alle provicine di Modena, Parma, Piacenza, Reggio Emilia, Rimini, Pesaro e Urbino, Venezia, Padova, Treviso, Asti, Vercelli, Novara, Verbano Cusio Ossola e Alessandria .

La definizione di zona arancione dovrebbe indicare misure lievi, in realtà sarà vietato uscire di casa se non per motivi validi ed aggregarsi.

An die Krone gekettet

21. March 2020 kirgal

“Die furchterregendste Tyrannei ist nicht die, die den Anschein von Willkür erweckt, sondern die, die mit der Maske der Legalität bedeckt zu uns kommt. »

A. Libertad, 1907

Angesichts der sich weltweit ausbreitenden Covid-19-Epidemie und der drastischen Maßnahmen, die von China bis Italien nacheinander folgen, stellt sich als erstes die Frage, wer zwischen der Henne der Autorität und dem Ei der Unterwerfung derzeit den größten Schaden anrichtet. Diese abrupte staatliche Beschleunigung von Kontrollen, Verboten, Schließungen, Militarisierung, Verpflichtungen, Medienbombardierungen, roten Zonen, Priorisierung von Toten und Leiden, Beschlagnahmungen, Einsperrungen aller Art, die typisch für jede Kriegs- oder Katastrophensituation sind, fällt nämlich nicht vom Himmel. Sie gedeiht auf einem Terrain, das weitläufig durch den sukzessiven Verzicht der tapferen Untertanen des Staates auf jegliche formelle Freiheit im Namen einer illusorischen Sicherheit gepflügt ist, aber sie gedeiht auch durch die allgemeine Entmachtung jedes Aspekts unseres Lebens und durch den Verlust der autonomen Fähigkeit des Einzelnen, an eine völlig andere Welt als diese zu denken.

Wie ein Anarchist vor fast zwei Jahrhunderten sang, ist regiert zu werden im Prinzip gleichbedeutend damit, “ständig beobachtet, inspiziert, ausspioniert, gelenkt, dirigiert, reguliert, eingezäunt, indoktriniert, katechisiert, kontrolliert, taxiert, bewertet, zensiert, befohlen” zu werden, und dies “unter dem Vorwand des öffentlichen Nutzens und im Namen des allgemeinen Interesses”. Ob die Diktatur das Werk eines einzelnen Menschen, einer kleinen Gruppe oder der Mehrheit ist, ändert nichts; ob diese durch Laster oder Tugend entfacht wird, auch nicht; ob das in Zeiten einer Epidemie technologischer Häuslichkeit oder, was noch banaler ist, in Zeiten bürgerlicher oder polizeilicher Einflussnahme geschieht, genauso wenig. Welches auch die beschützenden Erscheinungsformen der Regierung für die Menschen und Dinge des Augenblicks sein mögen, auf welchen sicherheitspolitischen Vorwänden sie auch beruhen mögen, jede Regierung ist von Natur aus ein Feind der Freiheit, und es wird nicht die momentan laufende Situation sein, die uns widerspricht. Zu dieser grundsätzlichen Banalität, die die Anbeter der Macht oben erfreut und die Augen derer, die sich von unten danach sehnen, leuchten lässt, wollen wir hinzufügen, dass es auch keine Hirten ohne Herden gibt: Wenn auch die bloße Existenz einer zentralisierten Autorität in Form eines Staates zwar die plötzliche Verhängung von Hausarrest in einem noch nie dagewesenen Ausmaß über ganze Bevölkerungsgruppen dort und da ermöglicht, ist es dennoch eine weitgehend integrierte, vorbereitete und ständig erneuerte freiwillige Knechtschaft, die solche Maßnahmen gestattet und vor allem wirksam werden lässt. Gestern im Namen von Krieg oder Terrorismus, heute im Namen einer Epidemie und morgen im Namen einer x-beliebigen nuklearen oder ökologischen Katastrophe.
 Not und Angst sind diesbezüglich die einzigen Ratgeber für die verängstigten Schlafenden, die, einmal von jeder eigenen inneren Welt beraubt, in einem Reflex Zuflucht nehmen, der auf das einzige konditioniert ist, was sie kennen: die muskulösen Arme von Vater-Staat und unter den beruhigenden Rockzipfel von Mutter-Wissenschaft Zuflucht zu nehmen. Eine tägliche Arbeit, die nicht nur durch die jahrzehntelange Repression gegen jene, welche sich seit dem letzten Versuch den Himmel zu stürmen um sich der Herrschaftsordnung zu widersetzen (der Lohnarbeit, der Schule, der Familie, der Religion, der Heimat, solcherlei), geleistet wurde, sondern auch durch die gemeinsame Sache all der Autoritären und Reformisten, die nie aufhören wollen, in Absprache mit einer Welt, die Atomisierung und Massifizierung perfekt miteinander verbindet, Individuen in Herden zu verwandeln.

“Für den Einzelnen gibt es keinerlei Pflichten, welche auf Basis des Bürgerdaseins diktiert sind. Ganz im Gegenteil. Der Staat ist der Fluch des Individuums. Der Staat muss verschwinden. Dies ist eine Revolution, an der ich gerne teilnehmen würde. Zerstört das Staatskonzept an sich zur Gänze, verkündet, dass die freie Wahl und die geistige Verbundenheit die alleinige und einzig wichtige Bedingung für jede Vereinigung sind, und Sie werden ein Prinzip der Freiheit erhalten, das es wert ist, genossen zu werden”.

H. Ibsen, 1871

Etwa zehn Jahre nachdem er diese Beobachtung in einem Brief an einen Literaturkritiker formuliert hatte, schrieb der norwegische Dramatiker Henrik Ibsen, der dennoch von einem offiziellen Rente lebte ein Stück, das einige Anarchisten aufhetzen würde: Ein Feind des Volkes. Die Geschichte spielt in einem Dorf, dessen Wasser durch ein tödliches Bakterium verseucht ist, was zu einem Streit zwischen den beiden Brüdern, Arzt und Präfekt, die den örtlichen Kurort gegründet haben, führte. Ist es notwendig, ihre reiche Zukunft in Frage zu stellen, indem man die katastrophalen Arbeiten des dörflichen Wassersystems durchführt und die Bewohner vor der Gefahr warnt? Nachdem es nur noch eine Handbreit davon entfernt ist, die Menge davon zu überzeugen, alles zu stoppen sieht der gute Arzt, wie sich diese unter dem Druck der Prominenz und des Einflusses der Lokalzeitung gegen ihn wenden und er darin endet alleine gegen alle zu sein. Aber machen Sie sich nichts vor. In dieser Arbeit wollte Ibsen nicht die Wahrheit der Wissenschaft angesichts des Obskurantismus oder des Marktes preisen (im selben Jahr, 1882, wurde Bakunins posthume Kritik an der Revolte des Lebens gegen die Wissenschaft in französischer Sprache veröffentlicht), sondern die Tyrannei der “kompakten Mehrheit”, jener vielseitigen Masse, die aufgrund der Interessen der Mächtigen wankte, anprangern.

Mehr als ein Jahrhundert ist seit diesem theatralischen Erfolg vergangen, der nun aus einer anderen Galaxie zu kommen scheint, und die Verbindung von Staatsvernunft und der Wissenschaft der Vernunft seitdem alle Schrecken gezeigt hat, zu denen sie fähig war, von den industriellen, militärischen und nuklearen Massakern innerhalb und außerhalb der Grenzen bis hin zur dauerhaften Vergiftung des gesamten Planeten und der reglementierten Zusammenhänge der menschlichen Beziehungen. In einer globalisierten Welt, in der die Menschen ständig im Griff einer technisch-industriellen Umstrukturierung sind, die jede empfindsame Wahrnehmung (von der alten Trennung zwischen dem, was produziert wird, und seinem Zweck, bis hin zu seiner eigentlichen Bedeutung für die Realität) verstört, was bleibt dann für die Besitzlosen übrig, wenn das Unbekannte eines neuen tödlichen Virus eintrifft? Wenn man sich an schwankende Statistiken hält, die behaupten, dass etwa 70% der Bevölkerung von Covid-19 betroffen sein werden, dass nur 15% der Betroffenen mehr oder weniger schwere Symptome haben werden und dass 2% aufgrund des Alters und vorherigem Gesundheitszustand sterben werden? Die Befehle der Macht wie üblich befolgen, die bereits jedes Überleben von der Geburt bis zum Tod regelt, zwischen der Erpressung aufgrund des Hungers und der Erpressung aufgrund des Gefängnisses, und in Erwartung darauf wie beim Klima, dass es dieselben Verantwortlichen für die Ursachen sind, die die Folgen lösen werden? Sollte man sich nicht die Frage des Unterschieds zwischen Überleben und Leben stellen, zwischen der Quantität eines Lebens, das von seiner Geburt an bis zu seiner Auslöschung unaufhaltsam abnimmt, und seiner Qualität, was wir hier und jetzt mit ihm tun wollen, unabhängig von seiner Dauer, die nicht im Voraus bekannt ist? Eine Eigenschaft, die auch in Frage gestellt werden kann, wenn sie von jedem Freiheitsstreben getrennt wird, wenn sie bereit ist, sich freiwillig mit einem einfachen Fingerschnipsen vom Rudelführer einsperren zu lassen.

Denn anstatt sich lieber über die autoritäre und technologisierte chinesische Verwaltung der Covid-19-Epidemie zu wundern, haben 60 Millionen Italiener am Abend eines bestimmten 9. März über Nacht den minimalsten kritischen Geist aufgegeben, indem sie das “Ich bleibe zu Hause” akzeptierten, das der Staat für mindestens vier Wochen verordnet hatte, nachdem er die Einrichtung einer riesigen roten Zone getestet hatte, die das Land in zwei Teile zerschnitt. Zum Zeitpunkt in dem wir diesen Text schreiben, haben sich derartige strenge Quarantänemaßnahmen in ebensolchem großen Umfang auf Spanien (47 Millionen Einwohner) ausgeweitet, währenddessen Portugal, Rumänien, Serbien und die Vereinigten Staaten gerade den Notstand ausgerufen haben, mit allem, was dies an Zwängen bezüglich dieser unverantwortlichen Menschen bedeutet, die es wagten, der großen geregelten Einschliessung zu trotzen. Einer Gefangenschaft mit samt der Erlaubnis, sich innerhalb dessen bewegen zu können, was die endgültige Basis bildet: Wohnung-Arbeit-Supermarkt. Um eine Vorstellung von dem was folgt zu vermitteln, wurde die von Drohnen unterstützte Armee gerade in Spanien auf den Bahnhöfen und Straßen der Großstädte (Militärpolizei und Mitglieder der Unidad Militar de Emergencias, UME) in Stellung gebracht, ebenso in Italien mit den 7000 Soldaten, die sie nach der Operation Strade Sicure im Jahr 2008 nicht mehr verlassen haben, und ebenso viele, die sich in höchster Alarmbereitschaft befinden, in Erwartung von Unruhen, wenn der Höhepunkt der Ansteckung den Süden der Halbinsel erreichen wird. Jedes Land wird auch vorerst seine kleinen Eigenheiten in Bezug auf die Genehmigungen für “nicht wesentliche” öffentliche Orte beibehalten können, um einen Fetzen demokratischer Fassade zu erhalten – Kioske und Parfümerien in Italien, Weinhändler und Hotels in Frankreich, Märkte und Friseure in Belgien, aber ohne jegliche Illusionen über ihre Dauer.

Wir sind Zeugen einer Bewegung der nationalen Einheit, welche die meisten (Über)Lebensbereiche um eine Ordnung herum berührt, die sich selbst einen Freibrief gegeben hat, und dies auf einer Ebene, das in den meisten westlichen Ländern seit dem Zweiten Weltkrieg beispiellos ist. Eine Übung der freiwilligen Knechtschaft, die durch die verschiedenen Notfälle des “Terrorismus” oder der “Naturkatastrophen” in den letzten Jahren an verschiedenen Orten gut vorbereitet und in kleinem Maßstab getestet worden war, aber nie so lange und mit solcher Intensität. Und es besteht kein Zweifel daran, dass diese Übung wahrscheinlich viel länger dauern wird als angekündigt, wodurch sich neue Situationen ergeben werden, die immer noch schwer vorhersehbar sind.

***

“Die Luft steht still. Wie weit sind die Vögel und die Quellen entfernt! Es kann nur das Ende der Welt dahinter geben”.

A. Rimbaud

Angesichts dessen, was die Herde am besten zu tun weiss, nämlich die Befehle auszuführen, gibt es auch noch eine Reihe von Personen, die sich aus verschiedenen Gründen nicht so leicht unterwerfen wollen, andere, die sicherlich versuchen werden, Lücken in den Einsperrvorrichtungen zu finden, wenn der Desorientierungseffekt sich einmal aufgelöst hat (und mit Hilfe der Langeweile der Selbstabschottung), sowie jene tüchtigen Seelen, die beabsichtigen, ihre rastlose Arbeit fortzusetzen, um die Herrschaft zu untergraben oder die sich öffnenden Gelegenheiten zu nutzen.

Warum sollte der Virus der Autorität im Grunde genommen darauf verzichten, die Angst zu benutzen, wie er es immer getan hat, auch wenn es bedeutet, sie gegebenenfalls zu verstärken oder zu erzeugen, nicht nur, um seine Kontrolle über Körper und Geist zu intensivieren, sondern vor allem, das Gift der Unterwerfung angesichts eines unerwarteten Ereignisses zu verstärken, das die Karten neu mischen kann, indem es ihm entgleitet?

Was könnte sicherer sein für die Macht als beispielsweise ein Krieg, in dem die heilige Gemeinschaft, Religion und Opferbereitschaft einen großen Teil der Bevölkerung um ihn herum verschweißen, aber was ist auch unsicherer als ein Krieg, wenn sie ihn verliert, oder nicht durchführen kann, mit einer anfänglichen Unzufriedenheit, nicht aus der Opposition, sondern aus Protest wegen Misswirtschaft oder zu hohen Preisen, die wiederum zu einer globalen Infragestellung führen können, wenn die revolutionären Versuche nach dem Ersten Weltkrieg in den besiegten Reichen (Deutschland, Russland, Ungarn) euch noch etwas sagen. Man wird uns entgegnen, dass sich die Zeiten geändert haben und dass es damals zumindest eine Ersatzutopie für das Existente gab. Dies ändert jedoch nichts an der Tatsache, dass ein zeitgenössischer westlicher Staat von der Panik des Überlebens, von der Wut angesichts der höheren Sterblichkeitsrate aufgrund eines weitgehend abgebauten Gesundheitssystems und von einem Virus, der 20 bis 30% aller Berufe vorübergehend lahmlegen kann, überwältigt ist (110 mobile Gendarmen aus Grasse sind seit dem 12. März eingesperrt, ebenso wie alle Polizisten des Comicos von Sanary-sur-Mer seit dem 14. März oder ihre 400 Pariser Kollegen der Netzbrigade der Region Paris), was Möglichkeiten schafft, oder durch Revolten bestimmter Gebiete oder Bevölkerungsgruppen, und das alles innerhalb einer geschwächten Wirtschaft*. Er sieht sich einer neuen Situation gegenüber, die sogar außer Kontrolle geraten könnte.

Sowohl bei der Befriedung der Gesellschaft als auch bei Konflikten ist es für jeden durchaus bequem, die Dinge so zu sehen, wie es ihm passt, oder nur das zu sehen, was vor seiner Nase präsentiert wird, und dies umso mehr, wenn die von den Machtsprechern verbreiteten Informationen immer karger werden, was in Zeiten der Krise oder Instabilität, wenn alle zusammenrücken, noch deutlicher wird. Aber wer hätte je gedacht, dass Zeitungen oder soziale Netzwerke ein Abbild der Realität widerspiegeln oder dass, wenn sie nichts über den laufenden Antagonismus sagen, außer dass sie seine Bedeutung verändern oder sich mit einer Verhaftung brüsten, nichts passiert? Selbst mit dem wissen, dass wir erst am Anfang einer neuen Periode stehen, die sich gerade öffnet und monatelang andauern könnte, ohne einer geraden Linie zu folgen, kam eines der ersten Anzeichen für einen Aufstand aus den italienischen Gefängnissen, und wie noch dazu!
 Nach den Maßnahmen des Staates gegen die Ausbreitung von Covid-19 und auch in Bezug auf die Gefängnisse (Besuchsverbot, Abschaffung der Halbfreiheit und der Aktivitäten im Inneren) brachen am 7. März die ersten Meutereien aus und breiteten sich innerhalb von drei Tagen auf etwa dreißig Gefängnisse von Norden nach Süden aus. Mindestens 6000 Gefangene rebellierten: Geiselnahme von Wächtern oder Personal, Öffnung von Zellen und Verwüstung von Teilen oder sogar ganzen Gefängnissen (wie das nunmehr unbenutzbare Gefängnis von Modena), verschiedene Brände und Besetzung von Dächern, aber auch Fluchten wie in Foggia, wo 77 Gefangene entkommen konnten (wovon vier noch frei sind) nachdem sie den Zugang zum Ausgang erzwangen, nachdem sie alle Akten und Dokumente, die ihre Identität betreffen, zerstört hatten; zumindest ein Dutzend Tote kennzeichneten diese erste Rebellion.

In einem anderen Zusammenhang, nach der großen, jenseits der Alpen verordneten Einschliessung, bei der jede Person, die sich ausserhalb des Hauses begibt, mit einem selbst auszufüllenden Zertifikat (eine Erklärung seines Ehrenworts) ausgerüstet sein muss, die den Grund des Verlassens des Einschlusses bescheinigt, wobei das Kästchen Arbeit, Gesundheit und anderen sehr begrenzten, nur auf die vom Staat genehmigten Bedürfnisse (wie Einkaufen oder Gassi gehen mit dem Hund, aber nur allein und in der eigenen Nachbarschaft) angekreuzt wird, hat nun ebensolcher Staat die Daten der ersten Tage der Ausgangssperre veröffentlicht: über 106.000 Personen wurden kontrolliert, fast 2.160 wurden wegen Verletzung des Ausnahmezustands mit einer Geldstrafe belegt (11. März), dann wurden von 157.000 überprüften Personen weitere 7.100 mit einer Geldstrafe belegt (13. März). [Am 18. März wurden 46 000 Verstöße gegen das Ausgehverbot gemeldet. Anm. d. Ü.] Unterschiedlichste Fälle werden berichtet; sie reichen von unverschämten Menschen, die es wagten, sich auf ein Bier in einem Park zu treffen, über unverfrorene Menschen, die den menschenleeren Strand nutzten, um Beach-Volleyball zu spielen, bis hin zu einem Familienvater, der für seinen zu Hause festsitzenden Sohn eine Playstation kaufte, oder einem Paar, das lieber von Angesicht zu Angesicht als am Telefon streitet, bis zu dem Versuch, einen Geburtstag unter Freunden zu feiern oder Karten unter Nachbarn zu spielen, obwohl das Dekret verlangt, dass alle je nach dem Wohnsitz, an dem sie angemeldet sind, zu Hause bleiben und nur einer getrennt vom anderen rausgehen darf, wobei sie sich bei jeder Kontrolle rechtfertigen müssen. Viele Großstädte (Mailand, Bologna, Turin, Rom) haben somit Parks, Gärten, Fahrradwege oder andernorts die Strände geschlossen, um zu verhindern, dass sich Widerspenstige finden, die das gute Wetter ausnutzen.

Man kann sich jedoch des Eindrucks nicht erwehren, dass diese zaghaften Übertretungen derzeit eher mit der plötzlichen Vervielfachung der Verbote als mit einer Rebellion gegen diese Maßnahmen zusammenhängen. Wenn viele jetzt mehr Freizeit zur Verfügung haben, weil sie nicht in der Schule oder bei der Arbeit sind, finden sie sich immer noch auf die gleiche Weise wie früher eingesperrt: den Bedingungen der Macht entsprechend. Einen Befehl zu missachten, weil eine tief verwurzelte Gewohnheit zu schnell modifiziert werden muss, ist keineswegs dasselbe wie sich zu weigern, von irgendeiner Behörde Befehle zu befolgen, oder aus eigenem Antrieb der Herrschaft Zeit und Raum zu entreißen, um sie in etwas anderes zu verwandeln. Dies nennt man die Heilige Ökonomie oder das Gemeinwohl.

Da wir erst am Anfang dieser frühen globalen Welle von Maßnahmen stehen, die auch Straßendemonstrationen verbieten, wollen wir präzisieren, dass Algerien, welche solche gerade im Namen von Covid-19 verboten hat, am 13. März, insbesondere in der Kabylei, während der 56. Woche der Proteste gegen die Herrschaft mit Massenverstößen konfrontiert war; dass in Chile, wo der Aufstand Anfang März nach dem Ende der Feiertage wieder aufgenommen wurde, der Gesundheitsminister angekündigt hat, dass das Land mit der Einrichtung einer Massenquarantäne in Phase 3 eintreten wird; und dass in Frankreich, wo der Staat am 13. März beschlossen hatte, die Schwelle für Kundgebungen von 1.000 auf 100 Personen herabzusetzen, Straßendemonstrationen immer noch eine Ausnahme darstellen, die “für das Leben der Nation nützlich sind” und aus Angst vor zu heftigen Reaktionen toleriert werden, und dass man darauf vertraut, dass die Gewerkschaften sie nicht mehr selbst organisieren werden (Am 13. März zogen in Lyon 3000 junge Leute auf und sangen “Es ist nicht Corona der uns holen wird, sondern der Staat und das Klima”, ganz zu schweigen von der Pariser Demonstration der Gelbwesten am 14. März, die mit der Polizei zusammenstieß und mehrere verbrannte Autowracks hinterließ).

***

Und schließlich laufen von Seiten der Feinde der Behörden viele Menschen Gefahr, überrascht zu werden, wenn sie nicht vorher über die Frage nachgedacht haben, was sein wird, wenn eine solche Situation ausbricht: nicht die eines unerwarteten Aufstandes, sondern die einer plötzlichen und brutalen Verschärfung des Handlungsspielraums, zum Beispiel im Hinblick auf die möglichen Bewegungen, wie es zu Beginn des Aufstandes in Chile mit der Ausgangssperre oder eine Woche lang in Italien und dann in Spanien mit der Quarantäne des ganzen Landes geschah und geschieht. Und dies nicht nur wegen der zunehmenden Kontrollen, sondern auch wegen der Kollaboration von Bürgern, die den öffentlichen Raum auf Befehl verlassen und damit widerspenstige Personen offensichtlich machen oder zunehmend selbst Anzeigen machen, wo sie doch damit beschäftigt sind, sich hinter den Fenstern verschanzt in ihrer freiwillig eingenommenen Einsperrung zu langweilen mit Bedacht darauf dazu beizutragen, dass die Maßnahmen, die sie als schützend erachten, eingehalten werden.

Über die Frage nachzudenken, wenn es nicht bereits geschehen ist, bedeutet zum Beispiel zu wissen, welche Wege von der eigenen Wohnung zu günstigeren und hilfreicheren Orten führen, oder bereits identifiziert zu haben, welche über uns angebrachten Augen des Staates durchstochen werden sollen, um seine eigenen endlich wieder aufzumachen, aber auch, wie man es am geschicktesten anstellt aus der Stadt herauszukommen (diesmal vielleicht mit diesen Masken, die uns von der Macht empfohlen werden!) oder welche Landwege man einschlagen muss, damit man neue Kontroll- und Blockadepunkte am Horizont voraussehen kann. Es bedeutet auch die Vorstellungsgabe zu entwickeln, etwas, das eine weitere Schwierigkeit der großangelegten Einschlusses anbelangt, wie und wo man im Falle von Versorgungsengpässen zu etwaigen (Hilfs-)Mitteln kommt (viele Läden, die kein Essen verkaufen sind geschlossen). Dies kann auch eine gute Gelegenheit sein, das Problem der nicht durch die Technologie vermittelten Kommunikation zwischen mehr oder weniger verstreuten Komplizen, deren Zirkulation plötzlich komplizierter werden kann, neu zu strukturieren und, warum nicht, neue zu finden, die aus ihren eigenen Gründen das gleiche Bedürfnis verspüren, der Invasion der Straßenkontrollen zu entkommen (die große freiwillige Inhaftierung weist diese Besonderheit auf, welche die Gruppe der Leute, die nicht die Absicht haben, sich zu beugen, noch augenscheinlicher macht). Es gibt also viele Fragen, denen man sich dringend stellen muss, und so viele Gelegenheiten, den Blick auf ein Gebiet zu überdenken, zu beobachten und zu verändern, das gestern noch vertraut war, in welchem aber Räume und Grenzen sowohl hier auch drastisch abnehmen, sich aber anderswo ausdehnen werden können, oder welche alleine durch die neuen Imperative der Macht im Hinblick auf das Management der Epidemieströme, Wohnung-Arbeit-Supermarkt, verändert werden können.

Auf Seiten der Macht bringen die meisten Krisenpläne, die in den verschiedenen Ländern umgesetzt werden (in Italien und Spanien; wobei Deutschland oder Frankreich bis zu den nächsten Kommunalwahlen diesbezüglich noch blockiert sind), bisher einige Konstanten hervor, die zu ignorieren schade wäre.

Zum Beispiel ist es eine Gelegenheit für den Kapitalismus, auf eine Beschleunigung dessen hinzuarbeiten, was einige seit einiger Zeit als die Vierte Industrielle Revolution (nach Dampf, Elektrizität und Informationstechnologie) bezeichnet haben, sprich die totale digitale Vernetzung in allen Lebensbereichen (von der Physik bis zur Biologie oder Wirtschaft). Halten wir uns vor Augen: Hunderte von Millionen von Schülern von der Grundschule bis zur Universität, die nach der Schließung aller physischen Lehranstalten in verschiedenen Ländern sich plötzlich in permanenten Fernkursen wiederfinden; ebenso viele Arbeitnehmer, die zur Telearbeit gezwungen werden (durchschnittlich 20 bis 30%), unabhängig davon, ob sie daran gewöhnt sind; die massenhafte Vermehrung von Diagnosen durch einen zwischengeschalteten Bildschirm, der auf die Sättigung der medizinischen Praxen folgt; die Explosion der Kreditkartenzahlungen aus Angst, durch die Verwendung von Münzen und Banknoten infiziert zu werden. Und wenn wir zu all dem noch die Tatsache hinzufügen, dass die eingesperrten Bevölkerungsgruppen sich bereitwillig all dem widmen, was sie am Denken oder Träumen hindert, sich in Online-Shopping, Fernsehserien, Streaming-Spiele oder virtuelle Kommunikation mit Menschen zu stürzen, wird deutlich, dass sich die Wichtigkeit von Mobilfunkantennen, Glasfaserkabel und anderen optische Verbindungsknoten (NRO) oder einfach der Energienetze, die all dies antreiben, verzehnfacht haben. Nicht nur für die Produktion oder Hobbys, sondern einfach als die Hauptnabelschnur zwischen den einzelnen Lazaretten und der lebendigen Welt, die in der Tat mehr denn je derealisiert wurde.

Wenn man dann noch weiß, dass eine schöne Antenne, ein Transformator, ein Strommast oder ein Glasfaserkabel mehr als je zuvor bestimmen, wie man die Zeit der Selbsteinschlissung verbringt, sowie die Arbeit und die Massenerziehung aus der Ferne, aber auch für die Übermittlung der Herrschaft die von weissen Hemdkragen ausgeht und für die technologische Beschattung der Kontrolle (und das nicht nur in China oder Südkorea), eröffnet das dabei nicht interessante Wege, um diese neue Normalität zu durchbrechen, von welcher die Macht aus dem Vollen schöpft? Ganz zu schweigen von dem möglichen Lawineneffekt angesichts der mehr als konsequenten Zunahme des Internet- und Telefonverkehrs sowie der geringeren Verfügbarkeit von Technikern, die sich im Krankenstand befinden…

Der zweite Punkt, der in den europäischen Notfallplänen konstant zu sein scheint, ist die Priorität, die der minimalen Aufrechterhaltung des Transports eingeräumt wird, mit dem Ziel die Arbeitnehmer, die nicht auf als kritisch definierte Industrien und Dienstleistungen beschränkt sind, dazu zu bringen, den Warenfluss per LKW oder Bahn zu letzteren aufrechtzuerhalten, sowie die Versorgung von Städten, deren Reserven bekanntermaßen auf wenige Tage beschränkt sind. Auch hier ist dies eine nicht zu vernachlässigende Gelegenheit für diejenigen, die die Wirtschaftsbereiche destabilisieren wollen, welche die Regierung um jeden Preis erhalten will und die immer sichtbarer werden (in Katalonien ist derzeit die Rede von der Schaffung spezieller Korridore für gesunde Arbeiter und um Waren zu bestimmten Produktionsstätten zu bringen).

In Zeiten von Not- und Krisenzeiten auf diesen Ebenen, in welchen alle
 sozialen Beziehungen brutal aufgedeckt werden (im Sinne von Entmachtung als Priorität für Staat und Kapital), in denen die freiwillige, von Angst getriebene Knechtschaft sich schnell in einen Alptraum verwandeln kann, auf den sich die Herrschaft wiederum anpassen muss, ohne alles zu kontrollieren, ist das Wissen, wie man auf feindlichem Gebiet handeln kann, nicht nur eine Notwendigkeit für diejenigen, die nicht in ihrem kleinen Hauskäfig ersticken wollen, sondern auch ein wichtiger Moment, um neue Salven gegen feindliche Einrichtungen abzufeuern. Auf jeden Fall, wenn man für eine völlig andere Welt kämpft, die auf einer Freiheit ohne Maß basiert. Die Revolte, die ist das Leben.

[14. März 2020]

* Beispielsweise beginnen viele Industrien aufgrund der Unterbrechung der Versorgungsketten aus China zu verlangsamen, während Deutschland gerade staatlich verbürgte Darlehen an Unternehmen in Höhe von 550 Milliarden Euro angekündigt hat, was ein noch stärkerer Hilfsplan ist als der, der während der Finanzkrise von 2008 in Kraft trat. Viele beginnen von einer Zeit der globalen Rezession zu sprechen.

aus dem italienischen und französischen,

Quellen:

[Avis de tempêtes, n. 27, 15 marzo 2020]

https://finimondo.org/node/2448

https://ausnahmezustand2020.blackblogs.org/2020/03/21/an-die-krone-gekettet-enchaines-a-la-couronne/