Bouguenais (France) – Cinq véhicules d’Engie partent en fumée

Dans la nuit du 21 au 22 mai, quatre camions et une voiture d’Engie ont été détruits par les flammes, alors qu’ils étaient garés sur le parking de l’entreprise rue Galilée, à Bouguenais.

L’attaque incendiaire contre l’entreprise spécialisée dans l’énergie, mais aussi dans le contrôle social et l’enfermement, a été revendiquée par le groupe « Action Directe Anarchiste » : d’une part par un tag inscrit sur la porte d’entrée du bâtiment ; d’autre part par un communiqué publié sur indymedia nantes (reproduit ci-dessous).

« Des cinq véhicules, il ne reste que des carcasses calcinées. Quatre utilitaires et une voiture, incendiées dans la nuit du jeudi 21 au vendredi 22 mai, vers 2 h 30, sur le parking de l’entreprise Engie Axima, rue Galilée, à Bouguenais. Les flammes, d’une grande violence, sont allées jusqu’à lécher la façade du bâtiment.
L’origine criminelle du feu ne fait guère de doute, selon un proche du dossier : sur la vitre de la porte d’entrée du bâtiment, le sigle ADA a été tagué. ADA, pour Action directe anarchiste. […] » (Ouest-France, 22/05/2020) »


Le communiqué publié sur indymedia nantes, 22/05/2020 :

Visite incendiaire chez un technocrate pollueur : 5 véhicules partis en fumée chez Engie dans la nuit du 21 au 22 mai 2020 à Bouguenais.

Quand l’entreprise Engie ne coupe pas l’électricité pour des impayés, elle continue de nuire à la société et à la planète par bien d’autres moyens dont elle dispose.
On ne veut ni compteurs Linky qui collectent nos données personnelles, ni éoliennes ou centrales nucléaires qui participent à la pollution de la nature et à la destruction de la biodiversité.

Il n’y aura pas de transition écologique sans changement radical.

« La volupté de la destruction est une volupté créatrice. » (Michel Bakounine)

#ADA

https://sansattendre.noblogs.org/archives/13505

Azille (France) – Les flammes mettent l’antenne-relais hors-service

Dans la nuit du vendredi 22 au samedi 23 mai, le feu a été mis à une antenne-relais à Azille, dans l’Aude. Les télécommunications sont coupées chez trois opérateurs (SFR, Bouygues et Free). 

« L’épidémie d’incendies d’antennes relais qui se propage dans toute la France, comme c’est déjà le cas depuis plusieurs mois en Isère, en Haute-Savoie, en Ardèche, dans le Vercors, en Bretagne ou encore en Haute-Garonne, aurait-il atteint le département de l’Aude ? […] Cette antenne, positionnée aux abords du cimetière de cette petite commune du Minervois, dessert pas moins de trois opérateurs téléphoniques que sont Free, SFR et Bouygues. C’est aussi une borne 4G ++ du niveau le plus performant, avant l’arrivée prochaine de la 5G […] »

Selon « L’Indépendant », « c’est dans la nuit de vendredi à samedi qu’une baisse de tension aurait été détectée sur cette antenne aux alentours de 2 h du matin. Aussi, ce n’est qu’un peu plus tard dans la matinée qu’un technicien a finalement constaté que l’antenne avait brûlé dans tout son système filière de téléphonie. » Le nouveau maire a indiqué que « l’antenne est HS mais les usagers ont pu être renvoyés sur celle de Peyriac-Minervois ».

« Dans le département de l’Aude, on compte aujourd’hui un total de 396 antennes, dont 338 sont équipées en 4G par au moins un opérateur. Orange a ainsi déployé sur le département 235 antennes, SFR 217, Bouygues 214 et Free 192. »

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Munich (Allemagne) – La tour hertzienne en flammes

Dans la nuit du jeudi 21 au vendredi 22 mai à Munich, la tour hertzienne de la Radio Bavaroise dans le quartier Freimann a été volontairement incendiée. 

Peu avant 3h, l’alarme s’est déclenchée au pied du relais situé au nord de la ville, sans doute en raison d’un détecteur de fumée automatique. Plus d’une trentaine de pompiers ont été mobilisés. La police, ainsi que des techniciens de la Radio Bavaroise et de l’opérateur Vodafone étaient également sur place.

Lorsque les pompiers sont arrivés sur les lieux peu après les premières flammes, la moitié de l’antenne-relais était déjà en flammes: les faisceaux de câbles étaient déjà en train de brûler à plus d’une trentaine de mètres de hauteur, ce qui a contraint les pompiers à utiliser nacelle et bras élévateur.

Vendredi matin, un porte-parole de la Radio Bavaroise a fait savoir que « les conduites de câbles sont carbonisées sur toute la longueur et que le site est hors-service ». On ne sait pour l’instant pas grand chose sur les conséquences de cet incendie de radio-émetteur. Toutefois, on sait que la radiodiffusion numérique a été perturbée dans toute la partie nord de la ville. Même si les pompiers ont lutté au moins 3h30 contre les flammes, la télévision n’aurait pas été impacté. Le montant des dégâts matériels reste à évaluer.

La police criminelle et la sûreté de l’Etat se sont saisies de l’enquête. Selon les premiers éléments, un ou plusieurs inconnus sont entrés de force sur le site de la BR avant de mettre le feu au relais. De gros moyens ont été employés par les flics pour retrouver les incendiaires, tôt ce vendredi matin: plus d’une vingtaine de patrouilles ainsi qu’un hélicoptère ont été mobilisés dans tout le secteur du pylône émetteur. Les enquêteurs estiment qu’il s’agit d’un « incendie volontaire à caractère politique », et s’orienteraient vers la piste « d’extrême-gauche ».

La Radio Bavaroise (Bayerischer Rundfunk) est le service public audiovisuel de la Bavière, membre de l’ARD. Elle est en charge de la retransmission numérique de la radio et de la télévision. Si on devait trouver un équivalent en France, cela correspondrait à Télé-Diffusion de France (TDF).

[A partir de la presse bavaroise, 22.05.2020]

 

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A bassa voce

Arrabbiati. Alle nostre latitudini, gli individui affetti da rabbia venivano sottoposti a severe misure di detenzione fino all’inizio del XIX secolo, poiché si pensava che la malattia di cui soffrivano potesse trasformarli in animali selvatici. Oggi si vogliono rinchiudere gli arrabbiati che non rispettano né i limiti di spostamento né i gesti-barriera quotidiani (tre multe e potenzialmente si è arrestati, grazie allo stato di emergenza prolungato al 23 luglio), giacché si ritiene che il male dell’insubordinazione di cui soffrono necessiti della loro trasformazione in esseri addomesticati. Ma ciò significa dimenticare troppo in fretta che la rivolta può scoppiare anche nel cuore di questi luoghi di infamia, come ad Uzerche (Corrèze) lo scorso marzo, dove duecento prigionieri hanno devastato e poi incendiato circa 300 celle. In questa grande prigione sociale a cielo aperto, l’attuale laboratorio del «deconfinamento» significa null’altro che un tentativo di stringere le sbarre delle gabbie in cui tentiamo di sopravvivere, e di cui la galera sarebbe sia il punto cieco che l’apice (come punizione e come minaccia). Distruggerle tutte non è quindi solo una necessità per avanzare verso l’ignoto di una pratica esagerata di libertà, è anche uno slancio di vita elementare — siano esse di cemento munito di torrette, di cavi interrati o di servitù volontaria.
 
Attaccare. Lo Stato e i suoi alleati occasionali a tratti sconcertanti che raccomandavano di autorecludersi in massa nel nome del bene comune mentre il dominio si dava carta bianca, ci sono rimasti male. Sia in periferia, dove gli scontri con la polizia non si sono fermati — con incendi di telecamere, di volanti e di edifici istituzionali —, che durante le passeggiate al chiaro di luna che hanno provocato un po’ dovunque la distruzione di decine di strutture di telecomunicazione, questi 55 giorni di confinamento nell’esagono sono stati anche contrassegnati da una certa conflittualità. Non quella di manifestanti che rivendicano un cambiamento dall’alto, ma quella di piccoli gruppi mobili che agiscono direttamente senza aspettarsi né chiedere nulla a nessuno, prendendo di mira due pilastri indispensabili a questo mondo: gli sbirri e i gendarmi garanti di un ordine spietato, e le reti di dati che gli consentono di funzionare in ogni circostanza (dal telelavoro alla telescolastica, dall’economia alla telegiustizia). Se già si sapeva che la guerra sociale non conosce tregua, è rimarchevole che alcuni ribelli e rivoluzionari non abbiano ceduto al ricatto volto alla pacificazione della mano del potere che cura a suo piacimento (selezionando, ad esempio, chi deve morire o vivere), mentre lava l’altra che colpisce, mutila, assassina e imprigiona. Ora che queste due mani si congiungono esplicitamente per formare gli sbirri in camice bianco delle Brigate Sanitarie e altri dispositivi di tracciamento; ora che i poteri di polizia si estendono a una miriade di tirapiedi armati della loro buona coscienza sanitaria (seguaci dei braccialetti elettronici, secondini col volto ben mascherato, controllori di temperature troppo alte, guardiani delle distanze di sicurezza); ora che è più che mai evidente che la digitalizzazione della nostra sopravvivenza continuerà ad accelerare… questi differenti attacchi e sabotaggi condotti in condizioni più difficili del solito potrebbero avere qualcosa da dirci: la normalità è la catastrofe che produce tutte le catastrofi. Non si tratta di implorare il suo ritorno urgente o la sua educata revisione a chi sta in alto, ma di impedirne il ritorno, sia teoricamente che praticamente, attraverso l’auto-organizzazione e l’azione diretta.
 
Dati. Dai campi in cui gli input chimici permanenti sono misurati da droni e satelliti, fino agli esseri viventi addomesticati dall’ecologia della catastrofe munendo gli alberi di sensori e gli animali di chip, attraverso città intelligenti che intendono valorizzare il minimo flusso, dobbiamo affrontare continuamente questa economia del dato che quantifica il mondo riducendolo a una serie di cifre ingurgitate dai computer (presto quantistici), ma anche ad astrazioni matematiche che permettono ogni potere. Cosa c’è di più apparentemente oggettivo dei dati, se non fosse che questi sono influenzati dalla scelta arbitraria di ogni loro misura e criterio iniziali la cui domanda contiene già la risposta e che questa elaborazione di modelli è proprio ciò che consente di integrare l’autorità della gestione senza mai mettere in discussione le cause del problema, per concentrarsi sulle sue sole conseguenze previste? Come affermavano qualche anno fa alcuni feroci oppositori del nucleare e del suo mondo, dopo la distruzione volontaria di rilevatori di radioattività nei pressi di centrali nucleari: «Staccata dai suoi usi, la misura è un surrogato di sapere, quale che sia la sofisticazione delle conoscenze che vi sono investite per farla apparire. Essa diventa uno strumento ideologico quando, come il denaro, permette di modulare le effettive disuguaglianze senza rovesciare i rapporti di dominio che ne sono la causa».
La moltiplicazione di rilevatori di calore con droni e termocamere, la modellizzazione epidemiologica mediante algoritmi di comportamenti sociali ed interazioni umane per registrare, sorvegliare e tracciare, alla fine non fanno altro che consacrare una misurazione di tutto ciò che non può essere risolto dagli individui singolari, per farli rientrare nei ranghi o isolarli. Per l’ennesima volta, se l’epidemia di covid-19 non è che il pretesto per accelerare e consolidare una griglia tecnologica e sociobiologica non prevista, costituisce nel contempo il suo schema ideale nel nome di ciò che è in gioco: il pericolo di una morte improvvisa che rinvia alla vita in sé e non alla sua qualità. È così che finiamo per belare «viva la vita» come qualsiasi mistico religioso, piuttosto che cercare di rafforzare ed estendere il legame tra quest’ultima e la rivolta contro l’esistente che le dà un senso.
 
Distanziamento sociale. L’integrazione di distanze di sicurezza asettiche tra gli esseri umani nelle strade, nei trasporti, nelle caserme di addestramento o in quelle di sfruttamento è in linea col progetto di un dominio su corpi-soggetti atomizzati che interagiscano essenzialmente in modo telematico. In un momento in cui ciascuno è chiamato a diventare un imprenditore autonomo che valorizza anche il suo capitale-salute, perché rischiare l’ignoto al di fuori della famosa cerchia familiare che costituisce notoriamente un modello di salubrità fisica e mentale? Il distanziamento fisico permanente tra individui permetterebbe così che il gregge si mantenga in buona salute e produttivo malgrado l’epidemia in corso e quelle a venire, facilitando la sorveglianza, l’identificazione e l’isolamento dei corpi sospetti, indocili o superflui grazie ad una massa circolante meno compatta. Allo stesso modo consentirebbe di accelerare una ristrutturazione del flusso dei contatti e dei rapporti umani ottimizzandoli maggiormente affinché non si perdano più in tutti questi eccessi di vita troppo umani e decisamente improduttivi. Ammettiamo che contestare un tale progetto verso un mondo meglio ordinato e più fluido che arriva fino alla minima nostra interazione fisica sarebbe a dir poco irresponsabile!
Un simile progetto di massa non può beninteso funzionare in modo unilaterale grazie al solo manganello, e cosa c’è di meglio di un’epidemia col suo corteo di morti per poter contare sulla partecipazione di una maggioranza di cittadini impauriti che preferiscono la sicurezza alla libertà, la gerarchia accettata alla reciprocità senza delega, l’autorità rassicurante all’auto-organizzazione incerta? A titolo di esempio, gli occhi del potere che già si esercitavano a individuare ogni assembramento sospetto, a reprimere qualsiasi movimento incontrollato di massa, a regolare i comportamenti imprevedibili al di fuori della circolazione ordinaria non sono più soli: «mantenete la distanza» e che ognuno rimanga chiuso nel suo perimetro invisibile, rischia di diventare una delle ingiunzioni più banali, sia essa sbraitata da un drone poliziesco o borbottata da qualcuno perso nel suo schermo.
Il fatto che le misure di distanziamento sociale siano seguite ben oltre situazioni e relazioni interindividuali particolari, dal senso di colpa o dal riflesso di obbedienza, mantiene soprattutto l’illusione che questa società di concentramento e di flussi non sia la fonte dell’epidemia di covid-19, ma che sia sufficiente gestire bene questo momento adattandosi alle nuove condizioni perché tutto l’orrore di questo mondo possa continuare a propagarsi (quasi) come prima. Il diffuso rispetto per questo distanziamento da sé e dagli altri, insostenibile senza grossolane contraddizioni, è il risultato di un esercizio difensivo di temperanza e autodisciplina — integrato perfino in alcuni incontri o manifestazioni — che non solo non agisce contro l’esistente mortifero, ma per di più rafforza solo l’insieme delle separazioni che già lo attraversano. Separazioni in seno alla pienezza della vita per estrarne la sfera del lavoro che consenta l’economia, o quella del sapere condiviso che permetta l’educazione; completa separazione tra ciò che produciamo e le sue finalità; separazione, inoltre, tra il pensiero e l’azione, che apre la strada alla politica.
Una volta che la vita viene sezionata in pezzi catalogati e staccati gli uni dagli altri, una volta che il mondo interiore, il linguaggio e l’immaginario vengono ridotti a riprodurre un eterno presente col dominio come unico orizzonte, non restava ancora che distanziare radicalmente gli atomi fra di loro e con il loro ambiente immediato all’interno della massa informe: la crescente virtualizzazione dei rapporti vi sta in parte provvedendo, il distanziamento fisico generalizzato potrebbe completare questo lavoro di separazione dal reale, trasformando senza ritorno ciò che resta di direttamente sensibile in ognuno di noi.
 
Virus. Se ciò che preoccupa le belle anime del movimento è frenare la diffusione su scala collettiva del covid-19, si pensa veramente che moltiplicare i piccoli gesti individuali distanziati, mascherinati e di barriera cambierà la situazione, come si autogestisce la propria dose di radioattività in territorio contaminato per continuare a consumare e a produrre? Non è ovvio che gli imperativi economici li rendano altrettanto vani a livello globale quanto il differenziare i rifiuti per salvare il pianeta? Anche a costo di comportarsi da amministratori responsabili del disastro, perché non tentare allora di sradicare i principali focolai di contaminazione che ormai sono noti a tutti, come il trasporto pubblico, i commissariati, le scuole, le fabbriche e i magazzini? Tanto più che si conosce da secoli anche un comprovato rimedio contro i virus: il fuoco. Certo, questo rischierebbe di provocare tutta una serie di altri problemi, come quello di un mondo che ci ha reso completamente dipendenti, ma alla fine bisogna pur sapere cosa si vuole: cercare di frenare il virus chiedendo allo Stato più mezzi per gli ospedali e la ricerca, così come il rigoroso tracciamento delle persone contaminanti, oppure occuparsene direttamente da soli devastando l’organizzazione sociale ed economica che lo favorisce e lo propaga. Sempre che si voglia salvare qualcosa, ovviamente.
 
[Avis de tempêtes, n. 29, 15/5/20]
 

Bathurst (Canada) – Sabotato un parco eolico

Tra domenica 17 e lunedì 18 maggio, a 100 chilometri circa a ovest di Bathurst, New Brunswick, sono state sabotate diverse  del parco eolico Caribou. Queste turbine eoliche sono gestite dalla società francese Engie. 

“Dieci turbine eoliche sono state vandalizzate all’inizio di questa settimana presso il parco eolico di Caribou, vicino alla Highway 180 nel nord del New Brunswick.
La Royal Canadian Mounted Police (RCMP) ritiene che l’azione sia avvenuta tra domenica e lunedì notte.
I macchinari sono stati gravemente danneggiati […]”. Gli investigatori dicono che tre turbine sono rotte e non più funzionanti, e un’altra è stata danneggiata da un incendio.

Il parco eolico Caribou, situato a circa 100 chilometri a ovest della città di Bathurst, è gestito dalla multinazionale francese ENGIE.
Secondo New Brunswick Power, il parco eolico ha 33 turbine e una capacità di 99 megawatt, sufficienti ad alimentare circa 19.000 case nel New Brunswick. »

https://sansattendre.noblogs.org/archives/13468

Bathurst (Canada) – Sabotage contre le parc éolien

Entre dimanche 17 et lundi 18 mai, à une centaine de kilomètres à l’ouest de Bathurst, dans le Nouveau-Brunswick, plusieurs machines du parc éolien Caribou ont été sabotées. Ces aérogénérateurs sont exploités par la compagnie d’énergie française Engie. 

« Dix turbines éoliennes ont été les cibles de vandalisme en début de semaine dans le parc éolien Caribou près de la route 180, dans le nord du Nouveau-Brunswick.
La Gendarmerie royale du Canada (GRC) croit que les gestes répréhensibles ont été commis entre dimanche et lundi, tôt le matin.
L’équipement a été gravement endommagé lorsqu’on a tenté d’entrer dans la section du bas des tours éoliennes ». Les enquêteurs affirment que trois turbines sont maintenant brisées et ne fonctionnent plus, et qu’une autre a été endommagée par le feu.

Le parc éolien Caribou, situé à une centaine de kilomètres à l’ouest de la ville de Bathurst, est exploité par la multinationale française de l’énergie ENGIE.
Selon Énergie Nouveau-Brunswick, ce parc éolien dispose de 33 turbines et d’une capacité de 99 mégawatts, assez pour alimenter environ 19 000 maisons au Nouveau-Brunswick. »

[Repris de la Presse Canadienne, 20.05.2020]

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Argenteuil (Paris) – Deuxième nuit d’émeute aprés la mort d’un jeune

Des émeutiers ont fait usage de cocktails Molotov et provoqué des départs de feu dans la ville d’Argenteuil pour la deuxième nuit consécutive après la mort d’un jeune dans un accident de circulation le 17 mai. La police est à nouveau intervenue. Deuxième nuit de violences urbaines à Argenteuil (Val d’Oise) ce 18 mai : des émeutiers ont à nouveau pris des effectifs de police pour cibles avec des tirs de mortiers d’artifice et des jets de cocktails Molotov. Ce phénomène de violences urbaines a commencé la veille, après un accident de circulation, lorsqu’un jeune homme de 18 ans, Sabri, s’est tué dans un accident de moto-cross dans la nuit du 16 au 17 mai.
 
Icì le video.
 

Argenteuil (Nord di Parigi) – Seconda notte di scontri dopo la morte di un ragazzo

Seconda notte di scontri tra gli abitanti di Argenteuil, quartiere a nord di Parigi, e la polizia. I rivoltosi hanno bersagliato con fuochi di artificio e numerose molotov gli sbirri che hanno risposto con lacrimogeni. Sono stati incendiati diversi cassonetti e almeno un paio di macchine tra le quali un suv. Gli scontri sono nati in seguito all’uccisione di un ragazzo in sella ad una moto domenica 17. Gli sbirri si dicono, chiaramente, estranei ai fatti.

Quì un bel video.

Grenoble (Francia) – Sabotate tre antenne nella stessa notte

Nella notte tra il 17 e il 18 maggio 2020 abbiamo bruciato l’antenna ripetitore dell’Haute-Jarrie.
Almeno altre due antenne ripetitori sono state attaccate simultaneamente intorno a Grenoble.

Le antenne ripetitori sono tra i tanti intrusi che sfigurano il paesaggio. Vengono utilizzate per la comunicazione di massa, presto portata anche nei luoghi più remoti. Attualmente, le installazioni 5G vengono costruite per questo scopo.
Il chiacchiericcio e le chiacchiere delle masse e le campagne mediatiche rivelano il vero vuoto di comunicazione quanto l’assenza di una vera discussione. Ma non può esserci vera comunicazione senza vere “relazioni sociali”. Le finte relazioni sociali dei social network ne sono una chiara indicazione.
Il vuoto esistenziale di un’epoca può così essere misurato, in particolare, dal vuoto comunicativo incessante che la riempie.
Ma non vogliamo un mondo in cui la garanzia di poter comunicare a distanza, costantemente e ovunque, venga scambiata con la possibilità di essere costantemente monitorati e controllati.
A parte gli imbecilli che si rallegrano di un mondo e di una realtà “aumentata”  e non si rendono conto – o accettano – di scambiare una quantità sempre maggiore di vincoli per una qualità di vita sempre più angosciante. Non è nient’altro che l’esistenza vestita con gli odiosi stracci della sotto-vita.

Nel mondo della sotto-vita, oltre ad essere colonizzato dagli esseri umani, ad essere coperto dalle cicatrici del cemento, oltre alla distruzione di tante forme di vita che ospita, ecc., la terra, attraverso tutte le sue distese, è attrezzata ed imbrigliata (tra le tante altre) da impianti di telecomunicazione. Anche nel cielo, che è solcato da continui trasporti aerei, non si scorgono più solo costellazioni di stelle, ma costellazioni di satelliti che orbitano nello spazio.
Radioattività, onde elettromagnetiche, inquinamento e virus di ogni tipo sono l’ossigeno sempre più inquinato del 21° secolo.
Che, con la consapevolezza di tutto ciò, questo mondo faccia pensare a una “prigione a cielo aperto” non è sorprendente. Tanto più quando l’attuale pandemia ha permesso e continuerà a permettere allo Stato di metterci, attraverso il confinamento, nella reclusione domiciliare, per lo più personalizzata.
Per chi ancora ne dubitava, il sistema carcerario è quindi l’aspetto punitivo di questa organizzazione governativa della vita. Un’organizzazione che porterà presto a una sorveglianza e a un controllo capillare delle masse grazie all’intelligenza artificiale, alle telecamere e agli smartphone con riconoscimento facciale, il tutto attraverso la stretta rete di internet.
Il confinamento ha dimostrato a sufficienza che le telecomunicazioni sono centrali nella vita delle “persone” al punto da farle accettare l’auto-reclusione.
Mentre alcuni, con le loro truffe dalle finestre (“parata”, “manifestazione”…), hanno scelto il suo simulacro, altri hanno deciso di (continuare a) propagare la rivolta vandalizzando, rompendo, attaccando, sabotando, dando fuoco a…
Perché quale scelta è rimasta in questo mondo?
Quella della sotto-vita le cui preoccupazioni sono il nuovo gadget da acquistare, la nuova app da scaricare?
O quella dell’insubordinazione e della rivolta, le cui preoccupazioni sono le esperienze sensibili vissute secondo le sue idee, la realizzazione individuale spogliata del maggior numero possibile di vincoli sociali…?

L’insubordinazione consiste nel sottrarsi a questa sotto-vita.

Pipistrelli che propagano il fuoco

Quì la rivendicazione integrale in francese e la notizia del triplo sabotagio riportata dalla stampa.

 

https://sansattendre.noblogs.org/archives/13445

(it-fr) Metropoli di Grenoble, Francia: Attacchi coordinati contro antenne-ripetitori per le telecomunicazioni (18/05/2020)