Gare aux Brigades Sanitaires!

L’une des annonces du Premier ministre le 28 avril passée un peu plus inaperçue que la création de zones rouges et vertes au niveau départemental ou que la fin des attestations sur moins de 100 km, concerne le lancement d’un immense dispositif de traçage humain et de flicage sanitaire de la population : « Dans chaque département, nous constituerons des brigades chargées de remonter la liste des cas contacts, de les appeler, de les inviter à se faire tester en leur indiquant à quel endroit ils doivent se rendre, puis à vérifier que ces tests ont bien eu lieu et que leurs résultats donnent bien lieu à l’application correcte de la doctrine nationale».
En complément de la fameuse appli pour smartphones en cours d’élaboration qui prétend enregistrer l’ensemble des personnes fréquentées ou croisées plus de x minutes et à moins d’un mètre sur les 15 derniers jours, voici donc quelques infos qui commencent à sortir sur les futurs 30 000 flics en blouse blanche des Brigades sanitaires chargées de remonter la trace de toutes les personnes-contacts des cas positifs afin de les mettre en quarantaine de précaution et de les tester à leur tour.

Parallèlement au dispositif Covisan déployé en région parisienne pour mener des inspections à domicile, le pouvoir installe et forme depuis quelques jours à travers tout le territoire ses nouvelles Brigades sanitaires (dites « brigades de cas contacts »). Rien que le terme de brigades devrait provoquer un sursaut de répulsion chez n’importe quel anti-autoritaire, tout comme ce vocabulaire de préfecture déjà employé lors des expulsions de squats de migrants et réutilisé sans vergogne par le ministre pour expliquer leur futur travail : la « mise à l’abri », c’est-à-dire ici la mise en quarantaine forcée. En entendant cette novlangue, on se dit que ce n’est peut-être pas pour rien qu’un sociologue, une anthropologue ou une crapule humanitaire (ATD Quart Monde) siègent au Conseil scientifique du gouvernement pour travailler sur le volet « acceptation sociale » des mesures autoritaires qu’il prend.

Avec les 700 000 tests hebdomadaires annoncés en fanfare pour mai-juin au sein de dispositifs variés (mobiles en mode tentes/ drive-in, ou fixes), le nombre de cas positifs détectés en dehors des hôpitaux va se démultiplier –1000 à 5000/jour selon leurs projections–, déclenchant inévitablement une série d’interrogatoires et d’effets en cascade si les cas positifs se mettent à baver leurs contacts à l’État plutôt que de s’auto-organiser en conséquence.
Parmi les premiers enquêteurs (épidémiologiques, puisque c’est leur nom), beaucoup seront les labos et surtout les médecins qui ont prescrit les tests et suivi leurs résultats. Comme n’importe quels flics qui voudraient nous faire croire que seul compte l’amour du métier, les généralistes seront d’ailleurs rémunérés pour ce travail d’enquête, le montant perçu étant encore en cours de négociation avec leurs syndicats. En cas de test positif, les inspecteurs en blouse blanche des cabinets médicaux rentreront donc non seulement les coordonnées de la personne dans un logiciel nommé « contact Covid», qui remonte à l’Assurance Maladie (CPAM), mais également toutes les infos qu’ils auront réussi à gratter sur les contacts de leur patient, directement ou grâce à son entourage (nom, prénom, adresse, liens et surtout téléphone). C’est à partir de là, dans les 24 heures, que vont véritablement entrer en scène les enquêteurs de choc de la Brigade Sanitaire, gris et obtus comme tous les bureaucrates qui suivent des consignes données par un écran, de ceux qu’on connaît déjà trop bien à la CAF ou la Sécu. Ils sont organisés au sein des plateformes départementales de l’assurance-maladie sous forme de cellules dédiées au « contact tracing » : 8000 enquêteurs, dont 60-90 en Haute-Garonne ou 51 dans le Calvados (en temps plein) selon les premiers chiffres sortis. Leur tâche sera bien sûr d’appeler les premières personnes contacts signalées au médecin –ou plutôt balancées, si c’est sans leur consentement– pour recouper l’info, mais surtout de rappeler le cas positif afin de mener une seconde enquête plus poussée et identifier l’ensemble de ses contacts de la manière la plus exhaustive possible (ce qu’on appelle prosaïquement un interrogatoire poussé à base de culpabilisation et de menaces). « Les appels devraient durer une vingtaine de minutes selon des premières estimations et l’hypothèse est que chaque malade peut contaminer 20 à 25 personnes » précise un ponte, « trois critères devant être retenus : la durée de l’échange entre le patient positif et ses contacts ; la distance au moment de l’échange ; et le port ou non d’un masque par les personnes ».
En cas d’absence de coordonnées précises pour retrouver un contact, chaque cellule de « contact tracing » aura tout loisir d’interroger les bases internes de données de la Sécu pour retrouver l’individu qu’elle souhaite. En Italie, un décret gouvernemental a même complété ce point en offrant la possibilité aux enquêteurs de la Sécu de rechercher le numéro de téléphone d’un « cas-contact » grâce aux flics, lorsqu’ils ne l’avaient pas ou ne le trouvaient pas.

A partir de cette petite investigation basée sur les bavardages intempestifs de la personne concernée ou de son entourage proche (et plus tard également de l’appli délatrice), l’enquêteur de la Brigade Sanitaire déterminera quelles personnes-contacts présentent au final un risque potentiel d’infection selon sa grille statistique, et pourra enfin aboutir au troisième objectif de tout ce fouinage : « tester, tracer… isoler », selon la déclaration ministérielle du 28 avril. L’ensemble des présumés touchés par le virus vont donc recevoir l’injonction (par téléphone ou par une visite à domicile) de se faire tester en cessant immédiatement toute activité, puis d’effectuer une quarantaine de 14 jours si le test est positif, et de 3 jours s’il est négatif (par précaution) avec un second test ensuite. Quant à l’aspect répressif de contrôler si ces « cas-contacts » se font bien tester comme on le leur ordonne ou s’ils respectent bien leur quarantaine (surveillance téléphonique à distance, prise de température à domicile, bracelet électronique,…), tout cela sera bien sûr annoncé dans un deuxième temps, mais nul doute que tout réfractaire sera au minimum signalé par les Brigades Sanitaires aux autorités compétentes, à savoir l’Agence régionale de santé (ARS) qui travaille en étroite collaboration avec les préfectures et les forces de l’ordre.
L’avant-projet de loi qui sera présenté samedi 2 mai en Conseil des ministres prolongeant de deux mois supplémentaires l’état d’urgence sanitaire, a ainsi prévu un volet « quarantaine forcée et placement à l’isolement » lors « de l’arrivée sur le territoire national » ou lorsqu’un cas positif, en refusant de manière «réitérée» les prescriptions médicales d’isolement, crée «un risque grave de contaminer d’autres personnes». Le préfet pourra alors, sur proposition du directeur général de l’ARS, prononcer pour une durée de 14 jours la mise en quarantaine et le placement à l’isolement «par décision individuelle motivée». Et c’est là qu’on rejoint la déjà terrible normalité du pouvoir préfectoral d’avant le covid-19, avec par exemple la rétention administrative pour les étrangers sans-papiers ou l’internement d’office en HP (Soins psychiatriques sur décision du représentant de l’État, SDRE).

Qui ? Les enquêteurs de l’Assurance maladie pourront être des médecins, des pompiers ou des infirmières… mais également des téléconseillers, des administratifs ou des commerciaux ! Pour recruter en masse au-delà des seules professions médicales – un personnel estimé à 30 000 personnes selon le Président du Conseil scientifique , une mesure dérogatoire est déjà prévue dans la loi prolongeant l’état d’urgence sanitaire de deux mois, donnant accès aux données médicales individuelles à un tas de fouineurs supplémentaires. Ce petit fichier temporaire (art. 6) qui peut « notamment comporter des données de santé et d’identification » devrait avoir pour finalité « la détermination des personnes infectées ou susceptibles de l’être, la collecte des informations nécessaires pour déterminer les personnes ayant été en contact avec ces dernières, l’organisation des examens de biologie médicale de dépistage», ainsi que « les prescriptions médicales d’isolement prophylactique des personnes».
Ailleurs, la Belgique se propose par exemple de recruter quelque 2 000 enquêteurs issus de la société civile, la Californie planifie une brigade de 20 000 « traceurs », et l’Allemagne qui vise 20 000 personnes songe à faire appel à l’armée en cas de besoin.

En plus. En cas de clusters (groupement de malades dans un même endroit géographique), ce sont directement les inspecteurs-en-chef de l’Agence régionale de santé qui s’occuperont avec moins de pincettes du traçage concentré de tous les cas contacts, à la place des sous-fifres départementaux. Enfin, un dispositif spécial pauvres/galériens/chômeurs et autres plus éloignés ou plus réticents avec les dispositifs médicaux a été pensé pour les Brigades Sanitaires. L’État va ainsi recruter et former une partie de ses enquêteurs au sein des CCAS des mairies et des départements, mais également dans « le milieu associatif » comme la Croix Rouge.

[Synthèse établie à partir de la presse quotidienne d’aujourd’hui]

Gare aux Brigades Sanitaires !

Barcelona – Acciones coordinadas en el contexto del día del sabotaje y 1 de Mayo

Han querido aislarnos, sosegarnos, callarnos.
Con las escusas de las medidas sanitarias contra el Covid19 han acabado perfeccionado y aplicando medidas de control y aislamiento social que como siempre atacan y reprimen a las que se quedan al margen, oprimidas, rebeldes, explotadas, migradas, presas.
Pero de verdad, algo nos sorprende?
Mas tendría que sorprender no estar preparadas para ello. Porque nuestro odio a este sistema no es nuevo, quizás ahora tendremos que negarnos a agachar la cabeza con mas fuerza. Y rebelarnos.
Nuestras redes solidarias son importantes para hacernos fuertes.
Nuestras acciones son importantes para que quede claro que no hay ninguna nueva normalidad que pueda ser aceptada.
Entre el 30 de Abril y el 1 de Mayo quisimos volver la calle, hacerla nuestra, aun que sea un poquito otra vez. Y atacar.

Madrugada del 30 de Abril:
-Cajeros de Caixa Bank quemados en la zona del Clot
-Inmobiliaria Don Piso pintada y atacada a martillazos en la zona Camp del Arpa
-Sede de Iberdrola señalada con pintura zona Camp del Arpa

Madrugada 1 de Mayo:
-Pintada en la Sede de la Seguridad Social de Sant Andreu y contenedores quemados
-Quema de contenedores en el Barrio del Raval

Durante la mañana del 1 Mayo:
-Señalada con pintura la oficina de extranjería como cómplices de la miseria, Passeig Sant Joan
-Destrozado a martillazos las entradas de la sede del Instituto Nacional de la Seguridad Social, Calle Sant Antoni Maria Claret

Algunxs Anarquistas Barcelona

Estado español – Nos veremos en las calles

Militarización, aislamiento social, precariedad laboral y en nuestras
vidas, represión, abuso de autoridad, multas, E.R.T.E.’s, especulación
inmobiliaria, control social, vigilancia, enfermedades, negocios
farmacéuticos, lenguaje belicista, chivateo y señalamiento, autoridad,
instauración de la cultura del miedo como control, atomización,
desalojos, desahucios, paro (o el chantaje del trabajo), “crisis” (más
capitalismo), hambre y escasez, liberalismo, endeudamiento…

… Y podríamos seguir con una interminable lista de consecuencias que
esta nueva excusa disfrazada de emergencia sanitaria nos va a dejar (y
las que aún nos quedan por ver).

Por eso, confiamos y deseamos que, tras el confinamiento y el
aislamiento impuesto, salgamos a la calle a tomar sin pedir lo que nos
pertenece, a luchar por la recuperación de la calle como un escenario
del día a día, de nuestra cotidianeidad, de conflictividad y lucha.

Porque nos quieren aislados y separados, señalándonos unos a otros y
controlando nuestro miedo como forma de hacer política.

Confinados pero…

– Organizados.
– Solidarios.
– Sin ser policías, sin recurrir al chivateo y señalamiento de nuestros
vecinos.
– Cuestionando lo que los medios y el gobierno nos cuentan: la
cuarentena como condición indispensable para frenar esta “crisis”.
– Asumiendo que nos vamos a preparar, en todos los aspectos, para lo que
viene.
– Creando reyes de apoyo mutuo y autoorganización.
– Repensando nuevas formas de luchas según el nuevo contexto que
tenemos.
– Rebelándonos, luchando, confrontando, atacando, construyendo.

Por todo esto y por mucho más: NOS VEREMOS EN LAS CALLES

 

[Estado español] [Cartel] Nos veremos en las calles

Estado español – Rotura de cámaras y corte de suministro eléctrico a comisaría

Se informa que algún o algunos indeseables han roto varias cámaras de vigilancia en un lugar de cuyo nombre no quiero acordarme, también que en una comisaría de policía se ha cortado el suministro eléctrico, dejándolo de tal forma, que imposibilita la conexión eléctrica cómo mínimo en cuatro días, cosa que hace imposible el abastecimiento eléctrico de los equipos de S.A.I, que sólo están preparados para un máximo de 48H, dejando las dependencias policiales durante dos días completamente vulnerables a cualquier otro ataque.

Pero todo ésto, supongo que ya lo sabía el director de la oficina nacional de estrategia y prospectiva del país, DIEGO RUBIO.
Primer aviso.

[Estado español] Rotura de cámaras y corte de suministro eléctrico a comisaría

Madrid – Sabotaje a academia de policia

En madrugada del día 30 de abril, fue saboteada, en Vallekas, una academia de preparación a las oposiciones de policía, con motivo del día internacional del sabotaje.

Bajo el estado de alarma y el encierro al que nos someten con sus mercenarios y su civismo. Con las calles tomadas por militares y policías, que no hacen más que evidenciar que la democracia necesita de la represión para mantener los privilegios de quien nos oprime. Nosotros no renunciamos al ataque.

¡Que el estado de alarma sea un catalizador para la insurreción!

[Madrid] Sabotaje a academia de policia

Madrid – Ataque a sede de Bankia

Este 30 de abril de 2020, encapuchados destrozaron las vidrieras y el cajero automático de un Bankia en vallekas.

Porque la pandemia de autoridad que asola el mundo es respondida mediante el ataque en multitud de formas en Madrid, Barcelona, Francia, Italia, Bélgica, Grecia, Líbano, Chile… La legalidad democrática bajo la fórmula de los “estados de alarma” exprime sus límites y márgenes y nos recuerda que los derechos han sido siempre una mentira, una ilusión, en tanto que son regulados por el Estado, máquina armada que ostenta el monopolio de la violencia.

No nos resignamos a vivir domesticados. Ni mucho menos a encuadrar la lucha fuera de la calle y aceptar el espectáculo de la protesta en redes sociales. Son tiempos duros y va a ir a más. Tiempos de militares, cámaras, obtención de datos biométricos, seguimientos con los teléfonos móviles, drones, cárcel, multas, policía y represión. No nos da miedo este repunte: es el pan de cada día al que se enfrentan los que no se arrodillan. Es la lógica de los Estados intensificada para contener las consecuencias de otro período de reajustes (crisis) de los procesos de explotación.

Reproduzcamos el ataque y la acción directa en toda su multiformidad, establezcamos redes informales de coordinación y apoyo mutuo.

Y guerra al Estado y al Capital

Algunxs anarquistas y otrxs amigxs del destrozo

Italia – Actualizaciones del proceso Scripta Manent

Para la fecha del 1 de julio, ha sido establecida la primera audiencia de apelación del juicio a Scripta Manent en la sala del búnker de Las Vallette de Turín (al lado del tribunal). Las fechas establecidas para las audiencias de apelación son las siguientes: 1, 8, 10, 15, 17, 22, 24, 29 de julio; 9, 11 y 16 de septiembre.
A pesar de la pandemia, el Tribunal de Turín se encuentra entre los que han garantizado juicios «importantes», y con detenidos, ya programados para este verano. Entonces, presumiblemente, esta fecha se queda efectivamente confirmada.
Lxs compañerxs están acusados ​​de 270 bis y de varias acciones antimilitaristas, contra los CPR, en solidaridad con lxs prisionerxs anarquistas, contra cuarteles, sedes y hombres de las instituciones con firma FAI y FAI / FRI, desde el 2003 hasta hoy. . Lxs prisionerxs acusadxs estarán por videoconferencia, como en todas las últimas audiencias de primer grado.
De hecho, durante el período de las audiencias preliminares todavía no había ninguna ley que imponiese la videoconferencia. Luego, al comienzo del primer grado, se aprobó la ley que, sin embargo, concedía un año de tiempo  a las cárceles y los tribunales para adaptarse, imponiendo en aquel año de tiempo la videoconferencia solo a los acusados ​​de estar en el vértice de las «asociaciones». Después de un año, la videoconferencia ha sido aplicada a todxs como estaba previsto.
En la audiencia del 11 de febrero de 2019, siempre en la sala búnker de la prisión de Turín, un gran grupo de compañerxs ha expresado su calurosa solidaridad a lxs anarquistas bajo juicio. El fiscal Roberto Sparagna  ha sido imposibilitado para coger la palabra para formular su acusación. Después de varios eslogan y la lectura del texto a continuación, el Tribunal ha detenido la audiencia. El aula ha sido desalojada por la intervención de los escuadrones antidisturbios.
Coherentemente con la estrategia empleada por los investigadores hasta el momento, dirigida a aislar a lxs prisionerxs y socavar el apoyo expresado a ellxs, persiguiendo las diversas manifestaciones de cercanía y solidaridad,
La  comisaria de la policía de Turín, tras su presencia en el aula en febrero, ha emitido unas sesenta hojas de alejamiento de la ciudad y 7 denuncias por interrupción de actos de oficio y ultraje en concurso.
Sigue siendo importante continuar mostrando nuestra solidaridad a lxs acusadxs.
… Aquí se están metiendo bajo acusación 20 años de historia del Anarquismo.
No estamos acusados, pero esta es nuestra Historia y nuestro camino revolucionario.
Y es precisamente a este camino al cual pertenecen las prácticas hoy bajo proceso.
Todxs estamos involucradxs y los verdugos del estado no pueden definir ni comprender nuestras ideas y nuestras vidas.
¡Solidaridad con lxs prisionerxs anarquistas y revolucionarixs!
No un paso atrás, siempre con la cabeza bien alta.
«Firmemente y sin compromisos hacia nuestro objetivo».
¡Por la anarquía! …
¡SOLIDARIDAD Y FUERZA A LXS COMPAÑERXS PRISIÓNERXS DE LA GUERRA SOCIAL!

¡LIBERTAD PARA ANNA, MARCO, ALFREDO, NICOLA Y SANDRO!

Fuente

Italia – Noticias sobre Beppe desde la prisión de Pavia [Op. Prometeo]

Hemos sabido en los últimos días que el tribunal de Génova ha rechazado la solicitud de detención domiciliaria por motivos de salud remitida por el abogado Sommovigo para Giuseppe Bruna.
Las condiciones de salud de Beppe, particularmente en riesgo de covid, ya que fue hospitalizado hace un año y medio por una fea neumonía bronquial grave, ni siquiera se tuvieron en cuenta, como las condiciones de la celda llena de moho donde se encuentra recluido.
En cambio, se ha tomado en consideración el hecho de que Beppe no ha respondido durante el interrogatorio, y que, entonces,  sus comportamientos no parezcan adecuados para demostrar una distancia de su modo de vida precedente al arresto y de sus lazos. Nada nuevo, por supuesto, pero una demostración más de que incluso el domiciliario por razones de salud están, de hecho, asimilados a la legislación de recompensas.
La solicitud había sido presentada también a la procura que se ocupa de la operación Prometeo que, hasta la fecha, no se ha pronunciado.
Beppe tiene acceso regular a videollamadas, ha recibido el dinero y el paquete. Recibimos una carta suya en la que recuerda su pasado como trabajador socio-sanitario en centros para ancianos. Sus batallas con las direcciones sanitarias y, desafortunadamente, también con médicos e incluso enfermerxs . Las  habituales  imágenes de guerras internas de la que podría haber alguna esperanza mas para largarse, por parte de lxs trabajadorxs, en el próximo período.
Finalmente, la procura de Milán ha enviado los CD de Prometeo con archivos legibles. Se espera que todos los abogados reciban copias dentro de la próxima semana.
Hasta pronto para más noticias.
Fuente

Les transports publics plus que jamais auxiliaires zélés de police

L’absence du port du masque dans les gares ou les taxis sera verbalisée
Capital, 1er mai 2020

Le gouvernement ne va pas desserrer la vis à compter du 11 mai, bien au contraire. Interrogé dans Le Parisien, Jean-Baptiste Djebbari, le secrétaire d’Etat aux Transports, a annoncé que l’obligation du port du masque devrait être étendue dans les avions. “Comme pour les transports terrestres, nous allons demander le port du masque obligatoire dans les avions”, pour les vols domestiques pour l’instant, a-t-il fait savoir. Comme c’est le cas actuellement si vous ne respectez pas les mesures de confinement vous risquerez une amende en cas de non port du masque dans plusieurs situation.

Nous allons aussi donner aux services spécialisés de la SNCF et de la RATP, que sont la Suge et le GPSR, la capacité légale de procéder à des contrôles. Et le cas échéant de mettre des amendes. Les personnes qui voudront prendre un VTC, un taxi ou pénétrer dans une gare sans masque pourront se voir refuser l’accès. Si elles entrent malgré tout, elles recevront une amende”, a-t-il déclaré, précisant que cette amende pourrait s’élever à 135 euro. “Nous devrions être sur quelque chose de similaire à celle infligée en cas d’absence d’attestation de sortie. C’est-à-dire 135 euros. Mais ce n’est pas encore arbitré”.

Il a assuré que le gouvernement ferait preuve de “pédagogie” et ferait en sorte que tous les usagers puissent avoir un masque d’ici le 11 mai et la sortie annoncée du confinement. Jean-Baptiste Djebbari a aussi évoqué la réservation obligatoire dans tous les trains, qui pourrait être mise en place quand cela est possible sur les Intercités, mais pas tous les TER. L’application des gestes barrière et la distanciation sociale seront toujours vivement encouragées pour l’ensemble des voyageurs utilisant les transports en commun en France.


Extrait de l’interview du ministre au Parisien (1er mai 2020) :

  • Lors de son discours sur le déconfinement, mardi, le Premier ministre Edouard Philippe n’a pas parlé du transport aérien. Pourquoi ?
    Pour que le transport aérien reparte correctement, il faut que les mesures prises dans chaque Etat ne soient pas dissymétriques et que le calendrier soit coordonné. Typiquement, si la France est la seule à mettre en place certaines règles de distanciation sociale dans les avions et pas telles autres, je vous garantis que les compagnies françaises, après avoir reçu des milliards d’euros d’aides publiques, seront les premières à disparaître. Il faut donc se baser sur une coordination internationale.
  • Pourquoi la règle de distanciation sociale serait-elle différente dans un train et dans un avion ?
    Vous n’avez pas la même circulation d’air dans un avion et dans un métro. Dans un avion, l’air est renouvelé toutes les trois minutes, avec des filtres comme ceux utilisés dans les blocs opératoires. L’avion est un environnement sanitaire contrôlé qui protège les voyageurs.
  • A quand des mesures concrètes dans l’aérien pour éviter la propagation du Covid-19 et rassurer les passagers ?
    Assez rapidement. Il y a eu un premier conseil des ministres des Transports européens mercredi. Il y en aura un deuxième début juin. Nous avons quelques sujets de discussions, comme la prise de température des voyageurs dans les aéroports. La France y est favorable. ADP s’est d’ailleurs pourvu de caméra thermique. Mais ce n’est pas la position de l’Organisation mondiale de la Santé. Nous estimons pourtant que cela peut être une manière de restaurer la confiance en l’avion. En revanche, nous ne sommes pas favorables au passeport sanitaire.
  • Cela ne vous semble-t-il pas illusoire d’imposer la distanciation physique dans les transports RATP et SNCF ?
    Il est évident que c’est davantage un défi pour des réseaux de transports comme celui de l’Ile-de-France ou d’une ville comme Lille (Nord). A contrario, il y a des régions qui nous ont affirmé que condamner un siège sur deux dans certains types de transports était complètement possible. Notre doctrine sanitaire, c’est la distanciation sociale. On l’applique strictement. Notamment en maximisant l’offre, en contraignant la demande par le télétravail ou encore en lissant les heures de pointe.
  • Comment faire respecter le port du masque ?
    Notamment grâce aux forces de l’ordre. Nous allons aussi donner aux services spécialisés de la SNCF et de la RATP, que sont la Suge et le GPSR, la capacité légale de procéder à des contrôles. Et le cas échéant de mettre des amendes. Les personnes qui voudront prendre un VTC, un taxi ou pénétrer dans une gare sans masque pourront se voir refuser l’accès. Si elles entrent malgré tout, elles recevront une amende.
  • De quel montant ?
    Nous devrions être sur quelque chose de similaire à celle infligée en cas d’absence d’attestation de sortie. C’est-à-dire 135 euros. Mais ce n’est pas encore arbitré.
  • C’est une somme élevée…
    Oui. Mais avant de sanctionner, il y aura de la pédagogie. Nous allons accompagner les usagers dans la pratique du port du masque obligatoire dans les transports. Nous ferons en sorte que tout le monde en ait un pour le 11 mai.
  • Le Premier ministre a exigé une réservation obligatoire dans tous les trains. Comment fait-on pour les TER et les Transiliens ?
    Encore une fois, il faut être pragmatique. Nous voulons mettre en place ce système quand c’est techniquement possible. Sur les Intercités, c’est possible. Sur certains TER, ce sera plus compliqué. Mais réservation ou pas, l’essentiel reste que les règles de distanciation physique puissent être prises en compte.

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