Carcassonne – Onze prisonniers bloquent la cour de promenade

La Dépêche / lundi 23 mars 2020

Ce dimanche 22 mars en milieu d’après-midi, à la maison d’arrêt à Carcassonne, onze détenus ont refusé de réintégrer leurs cellules à l’issue de la promenade. Venue de Toulouse, une équipe régionale d’intervention et de sécurité (ÉRIS) est intervenue ainsi que deux équipes de la brigade anti-criminalité (BAC) et une de police secours. En mois d’une heure, la situation a été rétablie. Deux des onze détenus ont été emmenés au commissariat afin d’être entendus. Selon nos sources, ils auraient commis des dégradations. […]

extrait de l’Indépendant, même date

[…] Interpellé dimanche après-midi à l’issue d’une mutinerie à la maison d’arrêt de Carcassonne, l’un des deux détenus considérés comme l’un des plus impliqués a été reconduit dans sa cellule dans la matinée de ce lundi 23 mars, à l’issue de sa garde à vue au commissariat. Âgé de 21 ans également, le second mutin arrêté a, pour part, vu sa mesure de garde à vue prolongée à la demande du parquet, dans l’attente d’être déferré au palais de justice, ce mardi 24 mars. Selon les informations que nous avons pu obtenir, il pourrait être jugé en comparution immédiate le jeudi 26 mars, à 14 h. […]

Encore des révoltes en prison

Hauts-de-France – Émeutes aussi dans des prison des Hauts-de-France

France Info / dimanche 22 mars 2020

De violents heurts ont eu lieu cet après-midi dans les prisons de Maubeuge (Nord) et Longuenesse (Pas-de-Calais). 110 détenus ont déterioré les lieux pour protester contre leurs conditions de détention en pleine épidémie du coronavirus. […]

À Maubeuge, deux groupes de détenus réalisaient leurs promenades près de deux bâtiments disctincts à 14h15. Un quart d’heure plus tard, les 25 détenus du premier groupe et les 65 du second bloquent les accès. Ils arrachent les grillages qui séparent les chemins de promenade et les chemins de ronde. Ils brisent les vitres des bâtiments auxquelles ils ont accès. Ils utilisent enfin, des bouts de cartons ou de bois pour incendier quelques endroits de la cour. 

Surtout, ils jettent des objets enflammés dans les trappes d’exfiltration d’air « avec la volonté de mettre le feu aux bâtiments, c’est ce qui nous fait parler de mutineries », explique Julien Martin, secrétaire inter-régional SNPFO.
« Depuis le début de la semaine les détenus lancent des appels à un mouvement collectif sur le réseau social Snapchat », déplore le syndicaliste, alors que les détenus parviennent, de plus en plus, à communiquer via les réseaux sociaux malgré l’interdiction. […]

À Longuenesse, dans le Pas-de-Calais, situation similaire, mais sans départ de feu. De nombreux projectiles ont été lancés vers le personnel et toutes les vitres du rez-de-chaussée et du premier étage, donnant notamment sur les salles d’activités, ont été brisées. Le poste de surveillance de la promenade, où se tient la personne en charge de surveiller les détenus lorsqu’ils sont dehors, a été fracturé.  […]
16h45. Cinq personnes auraient été placées en quartier disciplinaire. Hier samedi, quatre détenus ont été mis en garde-à-vue à Sequedin, près de Lille, pour des comportements similaires.

Selon La Voix du Nord de lundi 23 mars,

« L’émeute dimanche après-midi à la prison de Maubeuge, en pleines mesures de confinement liées au coronavirus, a été lourde de conséquences dans les locaux. Beaucoup de matériel a été dégradé. »

Encore des révoltes en prison

Rennes-Vezin – Soixante-dix prisonniers refusent de remonter en cellule

France Bleu / dimanche 22 mars 2020

Environ 70 détenus, qui se trouvaient dans deux cours de promenade, ont collectivement refusé de réintégrer leur cellule, ce dimanche après-midi, peu après 17 heures, à la prison de Vezin, à Rennes. De source syndicale, ils souhaitaient la remise en place des parloirs, interdits depuis mercredi en raison de l’épidémie de coronavirus.
Basés sur place, les négociateurs de l’administration pénitentiaire, les Équipes régionales d’intervention et de sécurité (Eris) sont intervenues, en utilisant une grenade de désencerclement et en tirant des balles de caoutchouc. Les derniers détenus sont remontés dans leur cellule juste avant 19 heures.

Encore des révoltes en prison

Uzerche (Corrèze) – La prison détruite par une mutinerie

Le Parisien / dimanche 22 mars 2020

Si nombre d’établissements pénitentiaires ont connu cette semaine des incidents sur fond de crainte du coronavirus, c’est bien une « mutinerie » qui a touché ce dimanche soir le centre de détention d’Uzerche (Corrèze).
Pour la première fois depuis le début de la crise, les surveillants ont perdu le contrôle de l’un des bâtiments, le « C », qu’ils ont dû évacuer, les détenus prenant possession des coursives. C’est peu après 17 heures que plusieurs d’entre eux ont d’abord refusé de réintégrer leurs cellules. Vers 19 heures, ils étaient près de 200 à évoluer en liberté dans certaines zones de l’établissement. Une quarantaine d’entre eux sont parvenus à monter sur les toits, dont ils ont été rapidement délogés.
Plusieurs départs de feu ont été enregistrés, notamment via des matelas brûlés. Selon nos informations, un détenu ayant inhalé des fumées a dû être hospitalisé. Jusqu’au coucher du soleil, un hélicoptère de la gendarmerie a survolé la prison, alors qu’une dizaine de fourgons de gendarmes mobiles convergeaient sur les lieux afin de ramener l’ordre au côté des ERIS, les équipes spécialisées de l’administration pénitentiaire.

Vers 22 heures, une dizaine de mutins devaient encore être évacués du bâtiment concerné. Selon plusieurs sources, dont le syndicat FO, ce sont près de 250 cellules qui ont été rendues inutilisables, ce qui va nécessiter toute la nuit des extractions de détenus vers d’autres établissements de la région Aquitaine. « La crainte du coronavirus et la suppression des parloirs ont joué, mais il y a aussi une forme de challenge entre détenus et établissements visant à tout casser », analyse Thierry Not, secrétaire adjoint régional du syndicat Ufap-Unsa.
Si des mouvements, d’une ampleur moindre, avaient déjà été enregistrés au cours des dernières années à Uzerche, les observateurs s’attendaient plutôt à ce qu’ils soient enregistrés cette fois dans d’autres établissements du grand Ouest. « Le profil des détenus d’Uzerche reste très hétéroclite, note Thierry Not. Beaucoup sont jeunes, et proviennent de nombreuses régions de France, de Lyon à Montpellier en passant par Toulouse. »
En tant que centre de détention, Uzerche accueille près de 600 détenus déjà condamnés, à une peine au minimum de deux ans de prison. « Un certain nombre de ces détenus ont pu être reversés dans les cellules des étages non touchés, expliquait ce dimanche soir une source pénitentiaire. Les leaders de ce mouvement et les casseurs ont été identifiés. » Selon cette même source, alors que les gendarmes assuraient la sécurité « périmétrique », « il n’y a pas eu de risque d’évasion. »
Plus tôt dans la journée, d’autres mouvements de grogne des prisonniers avaient touché un certain nombre d’établissements à travers la France, mais d’une intensité nettement moindre que les événements s’étant produits à Uzerche. À chaque fois, il s’agissait de refus de réintégrer les cellules, qui tous ont cessé dans le calme à l’arrivée des ERIS. Excepté à Maubeuge (Nord), où celles-ci ont essuyé des jets de projectiles.

Selon France Info de lundi 23 mars,

[…] Il était aux environs de 16h30 quand quelques détenus ont refusé de rentrer après la promenade. « Ils ont très vite arraché une poutre dans la cour pour se servir de bélier et défoncer les portes des deux bâtiments C et D du centre de détention. Ils ont mis le feu, détruit les couloirs, nos bureaux, le bureau du directeur, tous les dossiers des détenus ont brûlé, la partie informatique a explosé… ces deux bâtiments sont totalement aujourd’hui détruits. Il va falloir un à deux ans de boulot pour tout reconstruire. Ce qui veut dire qu’on va vraisemblablement être déplacés dans les semaines à venir sur d’autres centres de détention ou maisons d’arrêt de la Nouvelle-Aquitaine, puisque l’intégralité de notre effectif sur Uzerche ne sera plus justifié » poursuit Dimitry Frère

Les meneurs se sont filmés avec leur portable et ont diffusé des vidéos sur les réseaux sociaux, type snapchat. Ils sont même identifiables. Ils sont cinq ce lundi 23 mars susceptibles d’être poursuivis en comparution immédiate. Ce sont au total 88 détenus, par effet boule de neige, qui se sont retrouvés en mutinerie, notamment sur le toit du centre de détention, criant des propos haineux à l’intention du personnel pénitentiaire.
Les forces de Gendarmerie corréziennes (Communauté de Brigades et Peloton Motorisé de Uzerche, COB de Lubersac et de Donzenac, PSIG de Brive) et les forces ERIS ont pu maitriser les détenus en liberté aile par aile. Ils ont dû faire usage de grenades de désencerclement et de tirs de balles en caoutchouc. Un seul détenu a été blessé par un tir. Rappelons que 550 prisonniers sont en cellule au centre de détention d’Uzerche. Les surveillants pénitentiaires passaient dans la foulée des premières interventions pour contenir immédiatement en cellule les prisonniers. Les interventions se sont prolongées jusqu’au début de la nuit. Un appel nominatif a ensuite été fait pour vérifier l’absence de toute évasion.
Sur les 88 détenus en liberté pendant la mutinerie, 83 ont été déplacés dans la nuit vers l’ensemble des établissements dépendant du DISP Nouvelle-Aquitaine, soit de Poitiers à Pau, en passant par ceux de Neuvic et Mont-de-Marsan. 250 prisonniers vont l’être dans la journée vers les autres centres de détention de France, comme Paris, Lyon etc. […]

Encore des révoltes en prison

Contre le confinement généralisé

Alors oui nous traversons une crise sanitaire importante qu’il ne s’agit pas de négliger, mais même si Corona est assez coriace et contagieux, il reste assez peu mortel. l’extrême majorité de la population peut donc (et va sûrement) le contracter et en guérir tranquillement. Bien sûr le problème est la saturation de l’accès aux soins et cela sans surprise puisque les moyens accordés au secteurs de la santé n’ont fait que diminuer au fil des politiques capitalistes et libérales. L’État et les gouvernements successifs sont responsable de la situation actuelle, c’est à cause de leurs politiques, leur négligence de l’humain, du soin, des secteurs « non rentables » en général qu’aujourd’hui nous sommes obligés d’essayer de retarder la propagation du Covid-19 qui sinon aurait bien pu se répandre à la vitesse qu’il voulait sans plus de conséquence qu’une mobilisation intensive des services de santé (et de tout à chacun.e niveau hygiène).

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Alors oui, lavons nous les mains, évitons de nous toucher ou nous tousser dessus, désinfectons régulièrement autours de nous, ne côtoyons plus les personnes les plus à risque (tout en maintenant le lien) mais le confinement général, sérieux ? S’assigner à résidence pendant 15 jours, 1 mois, plus ? Devoir justifier ses déplacements ? Ces mesures malheureusement vont au-delà des considérations sanitaires, elles ont de grosses conséquences économiques, sociales et politiques. Bon l’économique, pour le moment l’État promet d’en prendre une partie en charge et du reste que le capitalisme tourne au ralenti ou s’en trouve affaiblit ne peut que nous réjouir. Les bon.ne.s français.e.s travailleu.r.euse.s verront leurs loyers sauter et pourront toucher le chômage partiel, super ! Ah oui mais les autres ? Celleux qui ne sont pas français.e.s ou qui n’ont même pas de papiers, celleux qui bossent au black ou dans « l’économie parallèle », celleux qui n’ont pas de loyer mais dépendent d’actes illégaux comme squatter ou faire les poubelles pour survivre et tout.te.s celleux qui n’ont pas de chez elleux où se confiner…

Dans les rues désertes des villes confinées devinez qui devient tout d’un coup visible, sans plus pouvoir compter sur la protection (certes insuffisante) des passant.e.s qui peuvent réagir en cas de problèmes ou d’abus. Merci la ville laissée aux flics en toute impunité… Comme les rafles de sans-papiers vont être facilités, comme le commerce de drogue et la prostitution vont être limités, comme les manifestations et autres contestations politiques vont disparaître ! Quelle aubaine pour l’État !

Alors oui, on va éviter les activités trop collectives, les réunions superflues, on va maintenir des distances de sécurité, mais on niquera votre confinement, déjouera autant que possible vos contrôles, hors de question qu’on cautionne la restriction de nos libertés et la répression ! A tou.te.s les pauvres, les marginaux et les révolté.e.s, soyons solidaires et entre-aidons nous pour maintenir les activités nécessaires à notre survie, éviter les arrestations et les amandes et continuer à nous exprimer politiquement.

Par solidarité avec celleux qui ont besoin de se déplacer pour survivre et avec celleux qui hier comme aujourd’hui ne peuvent pas se permettre un contrôle de police, on propose pour commencer un info-traflic des contrôles sur Nantes, ce peut être au moins ici en commentaires ou sur d’autres plateformes sécurisées. On espère aussi que les camarades continuerons de s’organiser (pensez outils informatiques sécurisés) pour résister et lutter contre toutes les oppressions, la lutte ne doit pas s’arrêter. S’adapter, trouver de nouveaux outils, de nouvelles failles, l’épidémie et l’état de restrictions sanitaires que nous traversons peuvent être un bon exercice, un bon test pour les milieux militant.e.s face au sécuritaire. Il nous faut dès aujourd’hui échanger les informations : Qui se fait contrôle ? Est ce qu’ils demandent les attestations ? Est ce qu’ils vérifient les identités ? Est ce qu’ils donnent des amandes systématiquement, envoient en vérif ou en gardav’ ? Tester et si besoin déjouer ou saboter les dispositifs de contrôle (tout en restant lucides sur les risques sanitaires), observer, produire de la réflexion et de l’analyse sur les évènements mais surtout garder coûte que coûte notre esprit de solidarité et d’autonomie, passons nous autant que faire se peut des institutions.

Alors oui, c’est la pandémie et cette grosse bronchite de Covid-19 est mortelle et fait peur, mais nous voulons, hier comme aujourd’hui avoir et garder le contrôle de nos vies. Je veux pouvoir choisir et que chacun.e ait le choix de s’exposer ou non, de prendre des risques mais surtout de se soigner comme iel l’entend. C’est pourquoi on ferra tout notre possible pour ne mettre en danger personne mais on se sentira libre aussi de ne pas choisir le médecin ou l’hôpital, de tester nos propre remèdes. Il serait idiot de faire soudainement pleine confiance à l’institution médicale qui à si souvent prouvé quels intérêts elle sert. Si patriarcale, si capitaliste nous ne pouvons nous en remettre à elle seule. Si nous ne voulons pas engraisser les gros laboratoires pharmaceutiques alors soignons nous par nous même, mais si nous estimons qu’eux seuls possèdent des remèdes efficaces alors choisissons leurs produits pour le moment, à chacun.e de juger, mais nul doute que dans ce domaine aussi une lutte est nécessaire pour se ré-approprier les savoirs et les ressources et gagner notre autonomie.

Comme toujours c’est la balance entre liberté et sécurité, si vous pencher vers l’un vous payerez par l’autre. L’État nous ordonne la sécurité sanitaire et nous la fait payer de notre liberté de circulation. Que chacun.e trouve l’équilibre qui lui convient mais par pitié qu’on arrête, par peur, de cracher sur celleux qui choisiront toujours la liberté parce que mourir du coronavirus ou d’autre chose leur importe peu, vivre est un risque et vivre sans liberté c’est, pour elleux être déjà mort.e.s !

Courage à tou.te.s les malades et personnes vulnérables. Force aux illéga.ux.les et claustro de tout poils.

Eradiquons le Corona et l’Etat ! Solidarité et autonomie.

https://nantes.indymedia.org/articles/49289

Chile – Perspectiva anárquica frente a la pandemia-coronavirus

Comunicado recibido junto con la foto el 15/03/2020:

En la tarde de un viernes especialmente caótico, Piñera inaugura la pandemia en cadena nacional. Desde principios de marzo que el miedo al virus ha entrado de a poco a la conversación: entre la agitada vuelta a clases que busca ser una réplica (cual terremoto) de la revuelta de octubre, las masivas manifestaciones feministas, la radicalización de los sectores reaccionarios y la inminencia del plebiscito, cada vez toma más protagonismo.

La situación internacional no es menos compleja. El año pasado dio comienzo a una nueva oleada mundial de revueltas contra la normalidad capitalista, y la tan manoseada «institucionalidad» parece estar colapsando por donde se le mire, dejando lugar no solo a la creatividad insurgente si no que también (y nunca tan fácilmente diferenciables) a populismos y fascismos de todo tipo.

La economía lleva tiempo perdiendo velocidad, pero la guerra comercial entre dos potencias en decadencia, la subida manufacturada del precio del petróleo, y la paralización provocada por el coronavirus, construyeron la tormenta perfecta para dejar a la bolsa y a su enredo de ficciones especulativas en caída libre.

Es en este contexto que la enfermedad llega a nuestro territorio, con el estado de excepción todavía fresco en la memoria. Comienza en el barrio alto, y casi nos alegramos antes de recordar que no serán ellxs lxs primerxs en sufrir sus consecuencias. El gobierno, siempre tarde, anuncia sus medidas. Claramente no son suficientes, y su único objetivo es asegurar la libre circulación de capital. Algunxs (lxs mismxs que ven montajes en cada esquina) susurran que es una estrategia para cancelar el plebiscito, al parecer tan peligroso. Pero nosotrxs estamos clarxs que fachx inteligente vota apruebo, y que la incompetencia del gobierno no requiere más justificación que sus propios intereses de clase.

Sin embargo, ya hemos visto como se ha desarrollado la situación en otros países con una etapa más avanzada de infección. En las calles de China, Italia y otras partes del mundo se han desplegado simulacros de insurrección, de guerra urbana, de estado de excepción absoluto, con distintos niveles de éxito. El estado chino, famoso por su capacidad represiva, concentró todos sus esfuerzos en la contención de la zona cero pero, haciendo malabares para mantener su economía a flote, dejó a sus gobiernos regionales con la libertad tanto de retomar la producción como de instaurar leyes absurdas para sostener la cuarentena. Más allá de esto, ha sido lejos el país cuya cuarentena ha sido más eficiente y efectiva (ni hablar de Estados Unidos, cuya política pública se reduce a taparse los oídos y gritar fuerte).

El caso italiano es notable, más que nada, por la resistencia a las medidas de cuarentena y de «distanciamiento social», eufemismo nefasto que se refiere al autoaislamiento, a la precarización forzada disfrazada de «tele-trabajo», al acaparamiento de bienes esenciales y a la negación de cualquier forma de comunidad. Cuando a lxs presxs (hacinadxs e inmunocomprometidxs desde siempre) les prohibieron las visitas, comenzó la revuelta carcelaria más grande de este siglo: 27 cárceles tomadas, múltiples muertxs, policías y gendarmes secuestradxs y cientos de presxs fugadxs.

En territorio chileno, la situación es incierta. Farmacias y supermercados que hace poco fueron saqueados, pronto estarán desabastecidos debido al pánico generalizado. El transporte público, campo de batalla permanente desde el inicio de la revuelta, pronto será evitado como la peste. El gobierno ya prohibió las concentraciones de más de 500 personas, pero a estas alturas quien chucha escucha al gobierno. Los milicos, que suponemos se han negado a salir nuevamente para guardar la poca legitimidad que les queda y poder conservar sus privilegios en una nueva constitución, no tendrán tanto pudor si pueden disfrazar su accionar de salud pública. La salud pública de verdad, por otro lado, pesa menos que un paquete de cabritas. Y no tenemos idea de que vaya a pasar con el plebiscito.

Si en otros lugares la pandemia fue un ensayo de insurrección, aquí la insurrección parece haber sido un ensayo de pandemia y de crisis económica. Mantengamos viva la llama de la revuelta, y organicémonos para sobrevivir.

A continuación, esbozaremos algunas medidas que consideramos dignas de generalizarse, más una inspiración que un programa:

-El saqueo y la redistribución organizada de bienes básicos.

-La utilización de tomas estudiantiles como centros de acopio, albergues para aquellxs sin vivienda y, por supuesto, focos de combate callejero.

-El boicot de cualquier forma de trabajo o estudio a distancia, que la cuarentena devenga huelga general.

-La liberación inmediata de todxs lxs presxs como demanda central.

-Evasión masiva en las clínicas privadas, atención libre para todxs.

-Huelga de arrendatarixs, toma de casas vacías.

¡La capucha es la mejor mascarilla!
¡Evade el aislamiento del capital!
¡Niega la inmunidad como dispositivo policial!
¡La crisis es una oportunidad, cuida tu piño y ataka!

Chile: Perspectiva anárquica frente a la pandemia-coronavirus

Chile – An anarchist perspective on the coronavirus pandemic

On a particularly chaotic Friday afternoon, Piñera inaugurated the nationwide chain reaction to the pandemic. Since the beginning of March, fear of the virus has slowly entered the conversation: between the agitated return to classes that seeks to be a replica (like an earthquake) of the October Revolt, the massive feminist demonstrations, the radicalization of the reactionary sectors and the imminence of the plebiscite, it is taking on more and more importance.

The international situation is no less complex. Last year saw the beginning of a new worldwide wave of revolts against capitalist normality, and the much manipulated “institutionality” seems to be collapsing from all sides, leaving room not only for insurgent creativity but also (and never so easily differentiated) for populism and fascism of all kinds.

The economy has been losing speed for some time, but the trade war between two declining powers, the manufactured rise in the price of oil, and the paralysis caused by the coronavirus, built the perfect storm to leave the stock market and its tangle of speculative fictions in free fall.

It is in this context that the disease arrives in our territory, with the state of exception still fresh in our memories. It starts in the upper classes, and we almost rejoice before remembering that they will not be the only ones to suffer its consequences. The government, always late, announces its measures. Clearly they are not enough, and their only objective is to ensure the free movement of capital. Some (the ones who see conspiracies at every corner) whisper that it is a strategy to cancel the plebiscite, that is apparently so dangerous. But we are clear that the intelligent fascist votes to approve, and that the government’s incompetence requires no more justification than its own class interests.

However, we have also seen how the situation has developed in other countries with a more advanced stage of infection. Simulations of insurrection, urban warfare and absolute states of emergency have been deployed on the streets of China, Italy and other parts of the world, with varying degrees of success. The Chinese state, famous for its repressive capacity, concentrated all its efforts on the containment of ground zero but, juggling to keep its economy afloat, left its regional governments free both to resume production and to sustain the quarantine. Beyond this it has been by far the country whose quarantine has been most efficient and effective (we won’t mention the United States, whose public policy is reduced to covering its ears and shouting loudly).

The Italian case is notable, more than anything else, for its resistance to quarantine measures and “social distancing”, a nefarious euphemism that refers to self-isolation, forced precarization disguised as “tele-working”, hoarding of essential goods, and the denial of any form of community. When the prisoners (who have always been overcrowded and immuno-compromised) were banned from receiving visits, the biggest prison revolt of this century began: 27 prisons were taken over, many people were killed, police and prison officers were kidnapped and hundreds of prisoners escaped.

In Chilean territory, the situation is uncertain. Pharmacies and supermarkets that were recently looted will soon be out of stock due to widespread panic. Public transport, a permanent battleground since the beginning of the revolt, will soon be avoided like the plague. The government has already banned gatherings of more than 500 people, but by now anyone who is listening to the government is listening. The military, who we assume have refused to leave again to keep what little legitimacy they have left and to be able to preserve their privileges in a new constitution, will not have so much shame if they can disguise their actions as public health. Real public health, on the other hand, weighs less than a packet of cabritas (translation note: a popular popcorn snack). And we have no idea what will happen with the plebiscite.

If elsewhere the pandemic was a trial of insurrection, here the insurrection seems to have been a trial of pandemic and economic crisis. Let’s keep the flame of revolt alive, and organize to survive.

We will now outline some measures that we consider worthy of generalization, more of an inspiration than a programme:

  • Looting and organized redistribution of basic goods
  • The use of student occupations as collection centres, shelters for homeless people and, of course, street fighters.
  • The boycott of any form of distance work or study, so that the quarantine becomes a general strike.
  • The immediate release of all prisoners as a central demand.
  • Mass evasion in private clinics, free medical care for all.
  • Rent strike, taking over empty houses.
  • The hood is the best mask!

Evade the isolation of capital!

Deny immunity as a police device!

The crisis is an opportunity, raise your fist and attack!

(via Contra Info, translated into English by Anarchists Worldwide)

Nouvelles du jour d’après #6

le 26 avril 1986, le réacteur numéro quatre de la centrale nucléaire de
Tchernobyl explosait. C’était une autre catastrophe, qui créait elle
aussi un effet de sidération. Plus de 100.000 personnes étaient alors
évacuées de la région entourant la centrale. Cette explosion du réacteur
a provoqué une contamination massive par césium et strontium sur
plusieurs centaines d’années, et par plutonium et radio-nucléides à vie
longue pendant plusieurs milliers d’années. Le « nuage » a survolé
l’ensemble du continent européen, disséminant une contamination massive
au-delà des frontières. Il a même saturé l’atmosphère de la planète en
radioactivité. 150.000 km² sont contaminés à plus de 37.000 becquerels
de césium 137/m². Un quart de la Biélorussie est fortement contaminé.
L’Ukraine et la Russie sont également très touchées. Une zone étendue
autour de la centrale a même été baptisée « zone d’exclusion » et reste
interdite. C’est en fait un territoire invivable qui se découvre où huit
millions d’habitants et d’habitantes doivent s’adapter pour survivre en
zone contaminée. L’eau, la terre et le bétail sont contaminés dans une
région essentiellement agricole. La vie est placée sous le signe de la
contamination. La “vie sous contrainte radiologique” est testée comme
dans un immense labo. Les experts ne sont pas des poètes.

Quelques antinucléaires s’auto-organisent alors au sein du Comité
Irradiés de tous les pays unissons-nous. Les analyses qu’ils font alors
du rôle de l’Etat et des nucléocrates en situation de gestion de crise
sont parfaitement concordantes avec la situation actuelle. Il était
alors affirmé que :
“le nucléaire a placé les individus dans une situation de plus grande
dépendance par rapport à l’Etat. Après leur avoir imposé ces monstres
que sont les centrales et autres lieux de production et de stockage de
matières fissiles, il se présente comme la seule force ayant les moyens
sinon d’empêcher, du moins de juguler leurs principes, et recommande à
tout un chacun de le laisser s’occuper de la sécurité, sans discuter la
moindre des décisions prises au nom de cette sécurité. C’est ainsi que
l’Etat et les nucléaristes, ayant mené l’humanité à un stade
d’insécurité jamais atteint auparavant, se prétendent les seuls
habilités à protéger l’humanité des dangers dont ils sont la cause.
Partout, ils se présentent comme l’unique recours possible contre la
dégradation, qu’ils produisent, des conditions d’existence, et invitent
les populations à venir se ranger en bon ordre sous leur bouclier
fissuré. Ce qui reste de réactions humaines, de réflexes de solidarité,
en cas de catastrophes est transformé en participation civique à un
processus dont l’Etat reste le maître exclusif. S’il suggère aux
individus de se jeter aveuglément dans ses bras salvateurs, c’est avec
la force de sa police et de son armée, par le quadrillage militaire des
régions et la déportation ou le « confinement » des populations, seules
solutions qu’il ait prévues en cas de catastrophe. C’est d’ailleurs bien
normal puisque le même déploiement militaro-policier sert déjà à
réprimer les révoltes des « citoyens » bafoués contre les décisions qui
les affectent.”

Il en est de même avec l’épidémie du coronavirus aujourd’hui. Ce genre
d’épidémie est directement lié aux activités industrielles et aux fortes
concentrations croisées d’humains et d’animaux. Il faut y ajouter les
difficultés à la réguler du fait de la circulation des marchandises à
travers le monde, au délabrement organisé des services de santé, au
démantèlement de toute parcelle d’autonomie et au renforcement de la
dépendance à des systèmes industriels et économiques finalement bien
fragiles. L’Etat et les classes dirigeantes qui ont organisé cet état du
monde sont les mêmes qui se proposent aujourd’hui de nous “sauver”. Au
même moment, leur pouvoir ne cesse de s’étendre à coups de lois
d’exception et d’état d’urgence. Nous voilà pris dans le maillage de
l’Etat, dans les fils de la toile de la gestion post-catastrophe, dont
l’objectif est de sauver un monde, leur monde, avec leurs privilèges,
leur pouvoir, leurs délires technoscientifiques, leur règne de l’argent.
La police surveille, l’armée investit les rues, les médias relaient sans
arrêt les discours officiels, les collabos balancent les réfractaires.
Les gendarmes verbalisent même les gens qui se rendent à une inhumation,
comme à Falaise le 19 mars
( https://actu.fr/normandie/falaise_14258/coronavirus-quatre-personnes-verbalisees-falaise-sortie-dun-enterrement_32431502.html?fbclid=IwAR2XeaUmJ_W6u_e2hoJf6s6MK6rBTeU-O5iOySbgZoJmNKnEVLvK06JneBc ).
L’Etat suspend chaque geste à son contrôle. Le but est surtout d’éviter
que cette situation suscite d’autres désirs, d’autres imaginaires. Que
certains et certaines s’emparent de cette situation pour ouvrir d’autres
possibles. C’est pourtant la chose la plus sensée.

Nouvelles du jour d’après #5

Le mouvement anarchiste a depuis bien longtemps son lot d’autoritaires
responsables et citoyens. Dans la situation actuelle, la gestion de
crise sanitaire a par conséquent ses relais dans les milieux dits
radicaux, justifiant les attestations de sortie et les mesures
d’isolement au détriment de l’entraide. Il y a des moments propices pour
que les masques tombent. Le site Socialisme libertaire, qui diffuse des
contenus variés et de tendances fort contradictoires, a ainsi trouvé que
c’était le bon moment pour diffuser un vieux texte de Pierre Bance,
apôtre acritique sur le Rojava et du municipalisme libertaire en France,
où il est question de Droit, de Justice et de Police libertaires. Le
titre est évocateur : Maintien de l’ordre en anarchie. “Ainsi
faudrait-il qu’en société communiste, il y ait un droit, s’indigne le
naïf. Un droit mais aussi une justice et une police pour le faire
appliquer.” J’ajoute : à coups sûrs il y aura aussi des anarchistes et
des rebelles pour les combattre, et c’est tant mieux. Kropotkine avait
écrit un texte sur L’organisation de la vindicte appelée justice il y a
bien longtemps (https://infokiosques.net/spip.php?article1376). Les
frères de la forêt combattant le tsarisme ont quant à eux refuser la
discipline. Après avoir élu un chef, puis pris les décisions
collectivement à la majorité, ils ont finalement décidé de ne rien
décider pour les autres. Les décisions collectives ne s’imposaient
jamais à qui que ce soit et tout un chacun pouvait refuser de s’y plier.
Se replonger dans cette histoire (cf Vive la révolution, à bas la
démocratie, Mutines séditions), comme beaucoup d’autres, serait plus
judicieux que d’apposer les oripeaux libertaires sur des institutions
autoritaires et étatiques. A leur maintien de l’ordre, quel qu’il soit,
il y aura toujours des individus pour y opposer la conflictualité contre
toute domination.
La peur est rarement bonne conseillère. L’isolement n’ouvre aucune
perspective émancipatrice. La crise dans laquelle nous sommes plongés
n’est pourtant pas une crise sanitaire provenant d’un virus arrivé là
par hasard de façon toute naturelle. C’est une crise aux multiples
facettes qui est d’abord celle d’un monde absurde, cynique, inégalitaire
et liberticide. Et par la même occasion ravageur pour tout ce qu’il y a
de vivant. Les choses sont claires : les cadres télétravaillent pendant
que les ouvriers et ouvrières taffent et s’exposent à la maladie (dont
le coronavirus n’est qu’un aspect plus immédiat) ; les sans-papiers et
sans-abris sont “oubliés” ; le gouvernement commence déjà à profiter de
la situation pour renforcer les conditions d’exploitation à la demande
du patronat et pour accélérer une société de contrôle toujours plus
technologisée, etc. Il y aurait par ailleurs beaucoup à dire et
réfléchir sur la question du rapport à la mort et à ce qui fait une vie
plutôt que rester “confiné” à la survie. Peut-on seulement affirmer
qu’on préfère continuer à vivre et à lutter au risque de sa santé plutôt
que de s’isoler à ne rien faire pour peut-être y passer quand même ? Il
serait idiot de nier la gravité de la catastrophe en cours. Il y a
d’ores et déjà des tas de morts, et il y en aura d’autres. Il faudra y
ajouter les tas de gens qui ne pourront pas payer leurs factures et qui
se retrouveront dans des situations de merde, des gens traumatisés, des
gens embastillés. Il est toutefois certain que la révolte et l’entraide
ont bien des vertus thérapeutiques !

Encore et toujours pour la liberté !

Le Coronavirus redimensionne Defender Europe et les forces italiennes s’entrainent dans le Nevada

” Après une évaluation minutieuse des activités en cours pour l’entraînement [militaire] Defender Europe 2020 et à la lumière de l’épidémie de coronavirus d’aujourd’hui, nous modifierons l’exercice en réduisant le nombre de participants américains; les activités associées à l’entraînement seront remodelées en accord étroit avec les Alliés et les partenaires pour répondre à nos plus grandes priorités [en termes] d’ objectifs d’entraînement “.

Maintenant c’est officiel: le Commandement des Forces Armées Américaines en Europe basé à Stuttgart (Allemagne) a décidé d’amputer les jeux de guerre programmés en Europe centrale et orientale aux mois d’avril et mai dans le cadre du maxi-exercice auquel plus de 37 000 militaires, des milliers de véhicules lourds, des chasseurs-bombardiers et des unités navales et sous-marines des pays qui ont rejoint l’Alliance atlantique étaient attendus. “La protection de la santé de nos forces armées et celle de nos alliés de l’OTAN est un objectif prioritaire”, poursuit la note publiée par le Commandement européen américain. “Nous prenons l’épidémie de coronavirus au sérieux et sommes convaincus qu’en prenant cette décision, nous continuerons à faire notre part pour empêcher la propagation du virus, tout en maximisant nos efforts pour développer notre alliance et partenariat. et renforcer la réponse générale contre toute crise et éventualité “. De nouvelles mises à jour concernant Defender Europe seront annoncées dans les prochaines heures.
La décision américaine a été officialisée après l’annulation de la première phase de l’exercice prévu en Norvège et dans la mer Arctique (exercice Cold Response 20).Précisément à cause de l’explosion sur le vieux continent de l’urgence du coronavirus, il y a quelques jours, la Finlande avait annoncé son retrait des jeux de guerre en mer Baltique; le ministre italien de la défense, Lorenzo Guarini, avait également annoncé, le 12 mars, son intention de ne pas participer à Defender Europe. “Les hommes et les femmes de la Défense sont sur le terrain sans relâche pour faire face, en ce moment délicat, à l’urgence sanitaire et pour garantir la mise en œuvre des délibérations importantes décidées par le gouvernement”, a déclaré Guerini. «Pour cette raison, j’ai évalué conjointement, en notifiant le commandement de l’OTAN, de ne pas confirmer notre contribution à l’exercice, conjointement avec le chef de la défense. Tout en soutenant sa valeur stratégique, j’ai jugé approprié de maintenir la contribution des forces armées dans cette situation aussi élevée que possible “.
La décision du gouvernement a été partagée par toutes les forces politiques et l’opinion publique. Dommage que dans les mêmes heures où celle-ci a mûri, de l’autre côté de l’océan, au Nevada (USA), un autre maxi-exercice aérien, le Red Flag (Red Flag 2020-02), a commencé avec la participation des départements d’excellence de l’armée de l’air provenant des bases de Pise, Grosseto, Gioia del Colle, Trapani-Birgi, Pratica di Mare et Amendola (Foggia). “Avec les premiers décollages des moyens italiens, le Red Flag a officiellement commencé le 9 mars, l’un des exercices aériens les plus complexes et les plus réalistes organisés à l’échelle internationale, qui implique également les forces aériennes américaines, espagnoles et allemandes à la base américaine de Nellis” , signale avec force le communiqué de presse publié par l’état-major de la défense. «Pour la première fois depuis 1989, l’Air Force participe à trois types d’avions: les Eurofighters de 4e, 36e et 37e Escadre; le CAEW (Conformal Airborne Early Warning) du 14e Escadron de Pratica di Mare et les F-35 de la 32e Escadron d’Amendola, tous deux à la première présence dans ce scénario particulier. Il s’agit de l’événement de formation le plus important de 2020 pour l’Air Force, un exercice dans lequel les pilotes consolident la capacité d’utiliser les systèmes d’armes fournis et la validité de leurs tactiques respectives, à travers l’organisation et la coordination de formules consistant en un grand nombre d’avions, renforçant en même temps la capacité d’opérer conjointement avec d’autres départements, tant de la Force armée que d’autres nations ».

Pas de danger de coronavirus donc pour Red Flag qui se terminera le 20 mars. De plus, aucun des protagonistes armés ne pouvait manquer l’occasion d’expérimenter en direct les nouveaux systèmes de renseignement et pour l’acquisition de la cyber-guerre : les simulations des futures guerres aérospatiales et cybernétiques auront lieu dans un immense champs de tir du Nevada qui se hausser près de la base vue aérienne de Nellis, l’une des plus grandes installations militaires du monde. Dans ce champ de tir, plus de 75% de toutes les munitions et bombes à la disposition des forces armées américaines et de l’OTAN ont été testées. De sa première édition en 1975 à nos jours, Red Flag a accueilli les forces aériennes de 29 pays et plus de 506 000 militaires. “Le déploiement opérationnel et logistique dans le Nevada pour les exercices aériens a été effectué par notre Force armée comme prévu, malgré les efforts organisationnels concomitants au niveau national dans le contexte des actions actuelles de contraste et de gestion des urgences de COVID-19”, conclut la note de l’état-major. Qui sait si après la mission irresponsable aux États-Unis, l’isolement obligatoire au domicile sera décrété contre tout le personnel participant, à titre préventif pour la propagation du coronavirus dans toute l’Italie …

Il Coronavirus ridimensiona Defender Europe e l’Italia si esercita nel Nevada