Bielefeld (Allemagne) – Des véhicules de la police municipale incendiés

Dans la nuit du 16 au 17 avril 2020 à Bielefeld (Rhénanie du Nord-Westphalie), trois véhicules de la police municipale* ont été incendiés. Deux d’entre eux ont été complètement détruits, le troisième a été endommagé, sauvé de justesse des flammes par les pompiers.

Les véhicules étaient garés devant le bâtiment de la police municipale, au Parc de Ravensbourg. Le montant des dégâts s’élèverait à 25 000 euros.

Une quinzaine de pompiers a dû être mobilisée pendant près d’une heure.
La police part du principe qu’il s’agit d’un incendie volontaire. Par ailleurs, elle n’exclue pas le fait que cette attaque ait un lien avec la crise du Coronavirus, car l’institution ciblée est chargée de faire respecter les règles d’interdiction de contact en vigueur. Les services de la sûreté de l’État sont en charge de l’enquête.

* En Allemagne, il s’agit de l’Ordnungsamt, service public chargé de faire appliquer la loi au niveau local. Ses agents, qui sont en uniforme, travaillent aux côtés d’autres forces de l’ordre, telles que la police fédérale. Leurs pouvoirs sont très élargis en Rhénanie du Nord-Westphalie (dont Bielefeld fait partie) et dans le Bade-Wurttemberg (comme la police municipale dans certaines villes en France).

[Depuis sansattendre.noblogs.org].

Bielefeld (Allemagne) – Deux personnes arrêtées et perquisitionnées pour l’attaque incendiaire contre la police municipale

Villefontaine (Isère), France – Beau comme la mairie en feu

Peu avant minuit, une voiture a été projetée contre la façade de l’hôtel de ville. D’après les premières constatations, le feu aurait ensuite été mis au véhicule. Ce dernier a été volé un mois plus tôt, non loin de là, sur la commune de Saint-Quentin-Fallavier.

La façade de la mairie a été noircie par les flammes sur environ 100 mètres carrés d’après les pompiers. Le hall d’accueil est également endommagé « sur quatre à cinq mètres à l’intérieur » selon le parquet de Vienne.

[Depuis attaque.noblogs.org].

 

(it-en-fr-es) Villefontaine, Francia: Bello come il municipio in fiamme (17/04/2020)


Toulouse – Guerre à la guerre! En attendant le jour d’après…

Dans la nuit du 14 au 15 avril 2020, l’entrée de la Caisse d’Épargne route d’Agde, à Toulouse a été incendiée.

Pendant que les gens sont enfermés chez eux (quand ils en ont un), qu’il est interdit d’aller se balader à la montagne ou sur les bords des fleuves et canaux, qu’il est répréhensible de s’asseoir sur un banc, et que les poches se vident, les banques elles se voient gratifier de plans de sauvetage de plusieurs milliards d’euros.

S’il y a une guerre, c’est bien celle que mène d’insatiables porcs contre le reste de l’humanité.

Il n’y aura pas de fin du confinement ni de jour d’après; pas plus qu’il n’y aura de grand soir. Eux s’organisent déjà, n’attendons pas qu’il soit trop tard pour se rebeller !

Guerre à la guerre !

[Depuis attaque.noblogs.org].

Lozère/Gard (France) – saboter les capacités de la pandémie technologique (73 comunes)

Lozère : un acte de vandalisme provoque une panne internet et mobile
Midi Libre, 14 avril 2020

Un acte de malveillance a vu une fibre de grande capacité du réseau Orange coupée, elle a privé quelque 23 000 clients d’internet et de mobile pendant 12 heures.

La panne est survenue lundi vers 17 h, sur le réseau Orange. Internet était interrompu et le réseau mobile fortement dégradé. 73 communes de la Lozère et du Gard, soit plus de 23300 clients ont été soudainement impactés, dont plus de 900 entreprises et 400 professionnels. 12 260 clients étaient privés de la 2G, 24 140 de la 3G. Une vraie « catastrophe » en période de confinement et de télétravail, et à quelques heures de l’allocution du Président de la République.

A l’origine de ce défaut, la coupure d’un câble de fibre optique de grande capacité desservant les communes. Les techniciens Orange étaient aussitôt à pied d’œuvre au central de Mende, pensant réparer dans la soirée. Las. Au petit matin, une grande partie des Lozériens étaient toujours déconnectés.

La panne avait malgré tout été localisée dans la nuit, à proximité d’une voie ferrée. Les techniciens ont pu intervenir ce matin, avec l’autorisation de la SNCF. En fin de matinée, la réparation était effectuée et les foyers et professionnels à nouveau connectés.


Le réseau internet bloqué pendant près de 24 heures dans 73 communes de la Lozère et du Gard
FranceBleu Gard Lozère, 14 avril 2020

Un acte de vandalisme, selon Orange, a provoqué un incident sur le réseau internet lundi vers 17h. Il a affecté 73 communes du Gard et de la Lozère. Grâce à la mobilisation des équipes d’Orange, le service fonctionne à nouveau depuis 11h ce mardi. L’internet était interrompu. La téléphonie mobile était également interrompue ou dégradée.

À l’origine de ce défaut : la coupure d’un câble de fibre optique de grande capacité desservant ces communes. Le câble est situé près des voies ferrées, les équipes d’Orange ont obtenu l’accord de la SNCF pour intervenir rapidement. Les experts d’Orange ont travaillé sans discontinuer pour réparer.

23.000 clients affectés par cette panne

Les communes concernées en Lozère sont les suivantes : Albaret-Sainte-Marie, Allenc, Altier, Aumont-Aubrac, Balsièges, Barjac, Bédouès, Bessons, Cassagnas, Chanac, Chateauneuf de Randon, Chastel-Nouvel, Cocurès, Cubières, Florac, Fournels, Gandrieu, Ispagnac, Lajo, Langogne, Lanuèjols, La Bastide-Puylaurent, La Canourgue, La Fage-Saint-Julien, La Malène, La Panouse, Le Bleymard, Le Buisson, Le Malzieu-ville, Le Massegros, Le Malzieu-Forain, Le Monastier-Pin-Moriès, Le Pont de Montvert, Les Bessons, Les Monts-Verts, Les Salces, Les Salleles, Luc, Marvejols, Mende, Meyrueis, Molezon, Montbel, Montrodat, Nasbinals, Naussac, Pied-de-Borne, Prévenchères, Prunières, Recoules-de-fumas, Rieutort-de-Randon, Rimeize, Saint-Alban-sur-Limagnole, Saint-André-Capcèze, Saint-Chely-d’Apcher, Saint-Etienne-du-Valdonnez, Saint Eulalie, Saint-Germain-du-Teil, Saint-Laurent-de-Muret, Saint-Lèger-du-Malzieu, Saint-Pierre-des-Tripiers, Sainte-Enimie, Serverette, Servieres, Vebron, Vialas, Villefort.

Les communes concernées dans le Gard sont les suivantes : Dourbies, Genolhac, Portes, Revens, Rousson, Trèves.

[ demesure ]

Limassol (Chypre) – l’épidémie d’incendie d’antennes-relais se répand

Résumé de offsite.com.cy, 12 avril 2020

Samedi soir 11 avril, des inconnus ont mis le feu à une antenne de téléphonie mobile à Limassol, la deuxième ville de Chypre, et la police s’est aussitôt jetée sur l’hypothèse d’opposants au réseau 5G, en précisant que leur installation n’était pas encore effective sur l’île.

Puisque mieux vaut prévenir que guérir, comme il est d’usage de dire au temps du covid-19, cet incendie a peut-être été le fruit d’un traitement préventif appliqué au pylône ? Ou alors, tout simplement, il existe beaucoup d’autres raisons pour s’en prendre à ce genre de structures de télécommunication, et la rumeur sur le lien entre 5G et covid n’a rien à voir. Ce qui reste en tout cas certain, c’est que le feu est un bon remède contre tout virus, y compris celui de la pandémie technologique actuelle. Au suivant !

[demesure ]

Morona-Santiago (Equateur) – Saisir l’occasion de détruire ce qui nous détruit

[L’Équateur est le pays d’Amérique latine le plus touché en proportion par le coronavirus, le symbole médiatique de la semaine ayant été ces cadavres qui jonchent les rues de Guayaquil, capitale économique et ville la plus peuplée du pays. Le confinement a été décrété mi-mars, un couvre-feu instauré (14h-5h), l’armée déployée en force, touchant de plein fouet une population pauvre qui vit de l’économie informelle. Face à une situation sociale explosive, l’Etat multiplie d’ailleurs la distribution de miettes sous forme de bons alimentaires depuis le 1er avril à 950 000 familles, suite à plusieurs débuts d’émeute.
Le signal de la révolte n’est pourtant pas venu de la ville, mais de la zone amazonienne des Shuars, qui ont attaqué l’immense campement minier de San Carlos-Panantza de 40 000 hectares qui dévaste le territoire et contre lequel ils luttent depuis plus d’une décennie. Pendant que l’armée est suroccupée ailleurs (notamment en ville et à la frontière avec le Venezuela pour empêcher d’autres réfugiés d’arriver), c’était vraiment une bonne occasion à saisir pour frapper fort. Morts pour morts, pourquoi ne pas raser au sol ce qui nous empoisonne de façon très visible, pour qu’il n’y ait aucun retour possible à cet avant déjà si mortifère ?]

Équateur : feu au campement minier !
Indymedia Nantes, 13 avril 2020

Dans la nuit du 28 mars, le campement minier de San Carlos-Panantza de l’entreprise ExplorCobres (EXSA) situé dans la province amazonienne de Morona-Santiago a été attaqué avec des armes à feu et de la dynamite. Les gardiens ont été évacués et tout ce qui était à l’intérieur à été détruit (véhicules, équipements, bâtiments). Les médias parlent de vols de matériel de valeur.

Morona-Santiago (Equateur) : saisir l’occasion de détruire ce qui nous détruit

Pour rappel cela fait environ quinze ans que l’extraction minière dans la région rencontre une opposition intransigeante et déterminée par une partie de la population locale appartenant principalement au groupe amérindien Shuar. Plusieurs projets miniers (surtout de cuivre et d’or) se concentrent dans cette région frontalière de la Cordillère du condor, entre le Pérou et l’Équateur, dévastant la forêt et ses habitants avec leurs machines et leurs poisons. En 2006 le campement de San Carlos Panantza avait déjà été délogé et occupé par un groupe de Shuar. La communauté créée à sa place, nommée Nankints, fut délogée 10 ans après par l’armée équatorienne. En novembre 2016, un groupe de Shuar attaque avec des armes à feu et réoccupe le campement (il y a eu un flic tué et plusieurs blessés des deux côtés). Mais cette fois-ci l’occupation ne dure que deux jours suite à l’intervention de l’armée, la proclamation de l’état d’urgence et l’occupation militaire de la région. À cette occasion des familles entières avaient été obligées de se réfugier dans la foret et leurs villages avaient été occupés et pillés par les militaires.

Aujourd’hui avec cette nouvelle action, on voit bien que la lutte n’est pas morte et que des individus déterminés peuvent bloquer l’avancée de ces projets mortifères.

Des solidaires

NB : Pour approfondir, voici le lien de la vidéo « Arriba las lanzas contra las minas » sur les luttes contre les mines dans la Cordillère du Condor des deux côtés de la frontière Pérou-Équateur : https://www.youtube.com/watch?v=u5mbDs3Eqak

https://demesure.noblogs.org/archives/1373

Près de Paris – Un fin semaine de heine pour la police

A Yvelines, Île-de-France, les affrontements avec la police continuent dans les quartiers. Depuis le début du week-end de pâques, les accrochages s’y sont enchaînés.

Les forces de l’ordre ont été prises à partie durant la nuit de dimanche à lundi à Trappes. Vers 22h30, square Louis-Pergaud, une patrouille a été la cible de cinq tirs de mortiers de feu d’artifice alors qu’elle s’approchait d’un groupe d’une trentaine de personnes, armées pour certaines de barres de fer. Les forces de l’ordre ont quitté les lieux mais vers 23 heures un conteneur poubelle a été incendié dans ce secteur. Les pompiers sont intervenus, épaulés par les policiers qui ont dispersé un groupe hostile en tirant dix grenades incapacitantes.

A 1h30 nouveaux incidents avenue Clément-Ader, où quatre conteneurs poubelle ont été incendiés. Les fonctionnaires ont lancé à nouveau huit grenades incapacitantes. Aucun blessé n’est à déplorer et aucun auteur n’a pu être interpellé.

Dans la nuit de samedi à dimanche, un feu de poubelle et deux jets de pierre sur la police ont également été déplorés à La Verrière, Mantes-la-Jolie et Sartrouville.

Encore des affrontements à la cité de la Noé

Entre vendredi et samedi c’est dans la cité de la Noé, à Chanteloup-les-Vignes, que la police a eu de nouveau maille à partir avec de fauteurs de troubles. Dans la matinée, un policier a été blessé au visage, à l’épaule et à la main par des jets de pierres alors qu’il intervenait pour sauver un homme suicidaire. A 17 heures, d’autres fonctionnaires qui contrôlaient les attestations de déplacement mail du coteau, ont essuyé des tirs de mortier provenant d’un groupe d’une dizaine de personnes.

Et dans la nuit, vers 22h30, un feu de voiture, les pompiers caillassés et un tir de grenade de la police pour disperser un rassemblement hostile place du marché ont une nouvelle fois troublé la nuit du quartier.

Inde – Trois bâtiments incendiés a New Delhi

Trois bâtiments d’un refuge ont été incendiés par leurs occupants à New Delhi, près de la rivière Yamuna.

Le refuge accueillait des travailleurs journaliers sans aucune ressource et incapables de regagner leurs campagnes, alors que l’activité économique et les transports sont paralysés en Inde. Prévu pour une centaine de personnes, il en hébergeait et alimentait des milliers de façon chaotique depuis le confinement.

Vendredi, des affrontements entre le personnel et les occupants avaient éclaté autour de la nourriture. La police était alors intervenue brutalement et quatre ouvriers avaient sauté dans la rivière. L’un d’entre eux s’y était noyé, ce qui avait en retour fait exploser la contestation le lendemain.Samedi soir, le feu était maîtrisé et la police a annoncé avoir arrêté six émeutiers.

Mutinerie au CRA de Mesnil Amelot

Mutinerie au CRA de Mesnil Amelot par une suspicion de covid-19.

“On a ni masques ni gel hydro-alcoolique, et les deux personnes qui font le ménage n’ont ni produits ni javel.

On a ni visites de nos familles ni cigarettes ni vêtement propre.

Nous voulons des tests nous voulons être soignés, le service médical est là une heure par jour et la laverie ne marche pas non plus.

Depuis le 11 soir a 19h nous subissons la violence de la police au centre de rétention du Mesnil-Amelot suite au tabassage et au gazage de l’un d’entre nous qui, poussé par la faim, a gardé discrètement du pain sur lui en sortant du réfectoire.

En solidarité nous avons franchi les grilles pour nous rassemblé dans la cour. Le directeur du centre a dit : « très bien » puis a cadenassé l’entrée des bâtiments. « Eh bien vous dormirez dehors par terre » a-t-il dit, puis il nous ont pris nos matelas pour nous punir.”

Les policiers interviennent aussi la matin du 12 avril. Les sans papiers résistent pacifiquement aux matraques et au gazage.