Toulouse (France) – Une antenne-relais en moins

Pour faire simple: ce nouveau niveau de contrôle nous a juste encore plus foutu la rage et donné envie d’agir. Ne rien faire à nos yeux c’était l’accepter.

Comme d’hab, si le contrôle fonctionne si bien c’est aussi parce que les citoyens l’acceptent docilement, bien installés dans leur bulle virtuelle pour continuer à se divertir et à télétravailler. Mais c’est plus que jamais le cordon qui les relie à cette vie pathétique.

C’est pour ça qu’on a incendié une antenne-relais dans la nuit du lundi 5 au mardi 6 mai à Toulouse, côté Est du pont de l’embouchure. C’était plus simple qu’on l’imaginait.

Visiblement on est pas les seules personnes à bouillir de rage et on s’en réjouit. Hostilité totale contre la civilisation et les tas de merde qui la composent.

(it-en-fr) Tolosa, Francia: Un ripetitore in meno (06/05/2020)

Rome (Italie) – Une antenne-relais de Wind en feu

Dans la nuit du 29 avril, on a incendié les câbles d’une antenne-relais de Wind, près de la gare de Rome-Tiburtina.

Solidarité avec les prisonnier.e.s en lutte.
Proximité avec le prisonnier anarchiste Davide Delogu, en grève de la faim.

Contre l’État et ses mesures.
Contre les technologies du contrôle.
Il est toujours possible d’agir.

 

(it-en-fr) Roma, Italia: A fuoco un’antenna Wind (29/04/2020)

Toulouse (France) – Quelques pneus font pssssssiiiiiit

Ces derniers jours, à Toulouse, une légère épidémie de pssssiiiiiit a kontaminé des pneus.

Ce monde nous dégoute. Il était déjà horrible avant et c’est éviden que ça s’empire. Les entreprises et les institutions qui le font tourner et en tirent du bénéf’ sont partout. Il y a tellement de raisons de les attaker ! Vu qu’elles mettent des noms sur leurs véhicule pour se faire de la pub, et comme ça peut être discret et pas si compliqué, on a saisi la perche tendu pour envoyer des petites piques pointues (à plusieurs de leurs pneus, pour compliquer le dépannage). Une façon de participer aux différentes colères qui éclatent et nous font kiffer.

Ces voitures/camionnettes appartiennent
– à l’état
– au département
– à Vinci
– à SCS (une entreprise de télé-surveillance)
– à Enedis
– à EDF
– à un fournisseur gaz
– à un installateur de fibre optique, un autre de télécom
– à une entreprise de « Smart solutions pour industriels »
– à une agence immobilière

Pour nous, les liens sont assez clairs entre tout ça pour ne pas en dire plus cette fois ????

Mort à l’état et au capitalisme (« écologique » comme « technologique ») !

https://insuscettibilediravvedimento.noblogs.org/post/2020/05/07/it-en-fr-tolosa-francia-alcuni-pneumatici-fanno-pssssiiiiiit-maggio-2020/

Toulouse (France) – Macronavirus, décontamination

Dans la nuit du 4 au 5 mai 2020 les vitrines du crédit agricole, avenue des minimes, ont été brisée et étoilées; tandis qu’un tag indiquait : « macronavirus, crise, STOP »?

A Toulouse, depuis quelques semaines des banderoles dénonçant le macronavirus fleurissent en ville, suscitant une répression décomplexée.

Le macronavirus, bien réel, n’est pourtant qu’une des mutations d’une souche d’un virus bien plus prédateur et qui s’étend sur la planète toute entière : le capitalisme.

Celui-ci profite de la crise sanitaire du nouveau coronavirus, des mesures liberticides du confinement et de la crise économique qu’il provoque pour opérer une profonde restructuration.

Les miliards d’euros balancés par les états aux banques et grandes entreprises nous condamnent à toujours plus d’exploitation, de misère et de contrôle, numérisé si possible.

Au Liban les révoltées ne s’y sont pas trompées. Ils ont clairement identifié les banques parmi les responsables de la dégradation de leurs conditions d’existence, les prenant pour cibles en les incendiant, les dégradant, les vilipendant dans leurs slogans.

Il est plus que temps d’agir, débarassons nous de ce qui infecte nos vies !

decontamination

https://insuscettibilediravvedimento.noblogs.org/post/2020/05/07/it-en-fr-tolosa-francia-macronavirus-decontaminazione-05-05-2020/

Paris, banlieue – Couper la fibre, envoyer 100 000 personnes en tilt

Ce mardi 5 mai 2020, plusieurs câbles à fibres optiques ont été sectionnés à Ivry-sur-Seine et Vitry-sur-Seine, dans la Val-de-Marne.

Le réseau fibre d’Orange (téléphonie mobile 4G, internet) connaît d’importantes perturbations depuis ce mardi : plusieurs communes du Val-de-Marne, dont Maisons-Alfort, Ivry-sur-Seine et Charenton-le-Pont ou encore Saint-Maurice, sont impactées, de même que toute la partie sud-est de Paris. Il n’y aurait pas de « retour à la normale » avant plusieurs jours.

À 12h45, des individus ont coupé des câbles souterrains dans une zone industrielle de Vitry-sur-Seine. Ces actes ont entraîné des coupures d’accès à internet pour les entreprises et les habitations avoisinantes, ainsi que pour les commissariats de Villeneuve-Saint-Georges et d’Alfortville. La police judiciaire du Val-de-Marne a été saisie. A Ivry-sur-Seine, les dégradations auraient été commises dans la matinée.

Au total, 10 câbles ont été sectionnés sur ces deux communes.

Plus de 100 000 clients sont privés de télécommunications. Dans le détail, selon Orange, 34 000 clients internet et 12 000 clients professionnels sont concernés par la coupure et 70 000 clients d’Orange mobile dans le Val-de-Marne.

Si « les clients prioritaires identifiés sont rétablis en priorité » (police et entreprises notamment), Orange précise cependant que le retour à la normale n’est pas attendu avant la nuit de jeudi à vendredi 8 mai.

[A partir de la presse quotidienne, 5 mai 2020]

https://sansattendre.noblogs.org/archives/13154#more-13154

Canada – deux tours s’enflamment quasi simultanément dans les Laurentides

Ce lundi 4 mai, deux pylônes de télécommunication ont été volontairement incendiées dans les Laurentides.

« Selon la police, vers 3h40, un technicien est appelé pour une défaillance technique dans une tour de Piedmont. Sur place, il constate un début d’incendie dans la remise technique au pied de la tour et contacte alors les autorités. L’incendie a été jugé mineur et a été rapidement maîtrisé par les pompiers.

À 4h, un autre incendie a débuté au pied d’une tour de la ville voisine de Prévost, qui a, lui aussi, été maîtrisé rapidement. L’origine des deux feux est considérée comme criminelle, une enquête a été ouverte pour comprendre le fil des événements.

Des enquêteurs se rendront sur place pour faire la lumière sur ces incendies. Un périmètre de sécurité a été établi autour des deux scènes. Aucune arrestation n’a été faite dans cette affaire. »

[Repris de l’agence QMI, 4 mai 2020]

Pays-Bas – Sabotage incendiaire d’antennes-relais

Le premier sabotage a impacté un pylône dressé à Jaap Edenweg, près de De Huihof, vers 1h30. Le pylône était utilisé exclusivement par les services d’urgence et de sécurité de l’État (notamment police et armée), puisqu’il faisait partie du réseau C2000. Les communications ont été coupées et ont dû être déviées vers d’autres antennes. Une demi-heure plus tard, le feu a été mis à un autre pylône, situé non loin à Laan van Poot, faisant des dégâts encore plus importants. Il s’agissait d’une antenne-relais gérée par un opérateur privé, et dotée de la technologie 5G. Par ailleurs, les flics évoquent un autre incendie d’antenne la veille au soir, sans donner plus de précisions.

Dans un communiqué, l’association « Stop5GNL », qui a déposé le matin-même de ces derniers sabotages au tribunal de La Haye une procédure en référé contre l’État néerlandais à propos du déploiement de ce réseau sur l’ensemble du territoire, a pris explicitement ses distances par rapport à la série d’incendies de pylônes de ces dernières semaines et affirme ne vouloir se faire entendre que par la voie légale.

Dans la nuit du 29 au 30 avril, un pylône de télécommunication avait déjà été incendié à Standdaarbuiten (Noord-Brabant). Lors du week-end précédent (25-26 mai), c’est une antenne située dans une zone forestière près de Swifterbant à Flevoland qui a été attaquée par le feu, comme une autre à Waddinxveen.

En tout, depuis début avril, plus d’une vingtaine d’antennes-relais ont été prises pour cible partout aux Pays-Bas, dont une entièrement détruite à Dronten. Concernant la répression, trois personnes ont été arrêtées, accusées d’avoir incendié des antennes-relais, dont deux frères de 24 et 30 ans les 24 et 29 avril pour le sabotage de Dronten. La police enquête toujours pour savoir si un des deux est également impliqué dans d’autres incendies volontaires de pylônes. Enfin, la troisième personne, âgée de 34 ans, avait été arrêtée la semaine précédente pour l’attaque de celle à Groningue début avril. D’après les enquêteurs, rien n’indique que ces différents incendiaires présumés seraient motivés par des thèses complotistes.

Le Coordinateur National pour la Sécurité et la Lutte Anti-Terroriste (NCTV) a tiré la sonnette d’alarme sur l’opposition radicale qui est en train de prendre dans le pays. Il redoute notamment une multiplication de « manifestations extrémistes contre l’arrivée de la 5G », rappelant le danger que représente pour l’État et ses services le fait de couper les réseaux mobiles et d’internet. En réduisant notamment l’ensemble des incendiaires d’antennes à des complotistes comme cela a été le cas au Royaume-Uni, l’État et ses laquais (flics, journalistes, scientifiques) tentent à tout prix de stopper cette vague de sabotages contre des infrastructures critiques de la domination : fermer des groupes anti-5G sur les réseaux sociaux; nier la nocivité des ondes cancérigènes (et de toutes les autres); réduire les voies critiques à de simples « illuminés », ou encore transformer parfois ces actes en simples « défaillances techniques », etc.

Pour illustrer cette peur de la contagion de sabotages dans les rangs du pouvoir, on peut rappeler qu’en Belgique, la fédération des entreprises technologiques a fait fermer le site donnant accès aux données et à la localisation de l’ensemble des antennes sur le territoire quelques jours seulement après l’incendie de l’une d’entre elles à Pelt le 18 avril.

[Synthèse réalisée à partir de la presse quotidienne hollandaise, 27 et 29 avril et 4 mai 2020]

https://sansattendre.noblogs.org/archives/13120

Allemagne – Feux divers et autres réjouissances pour le 1er mai

Freudenstadt (Bade-Wurttemberg) et Bitburg (Rhénanie-Palatinat) : attaques de comicos – 1er mai 2020

Dans la soirée, des individus masqués ont attaqué le commissariat de Freudenstadt vers 21h15: ils ont lancé deux cocktails Molotov en direction du comico. Une des bouteilles enflammées s’est écrasée au sol à quelques mètres du poste de police et s’est éteinte toute seule. L’autre s’est coincé dans un arbre et a atterri devant l’entrée d’un café-restaurant. On suppose que les auteurs ont lancé les engins incendiaires depuis un parking à étages. Ils ont pu prendre la fuite sans être interpellés. Les flics se sont mis à leurs trousses, avec plus d’une vingtaine de patrouilles et un hélicoptère, mais sont rentrés bredouille.

A Bitburg, un individu masqué a lancé un engin pyrotechnique dans l’entrée du poste de police à Eifel. La polie a précisé qu’il y a eu une détonation et provoqué de grosses fumées rouges. Il y a eu quelques dégâts. Deux suspects ont été arrêtés temporairement. Des preuves auraient été saisies parmi des jeunes de la zone d’Eifel. Les bureaux ont été enfumées et les pompiers ont dû intervenir pour ventiler l’endroit.

Saarbrück : la CDU perd toutes ses vitres – 1er mai

Les locaux de la CDU à Saarbrück se font péter ses vitres, y compris celles de la porte d’entrée. C’est un passant qui signale les faits vers 5h. « Les raisons ne sont jusqu’à présent pas établies, mais une motivation politique n’est pas à exclure », d’après les flics.

Hambourg : voiture de société immobilière incendiée – 30 avril 2020

« En pensant aux rebelles et personnes impactées par l’état de siège des flics dans le quartier de Friedrichshain [de Berlin], nous avons livré aux flammes une voiture de la société immobilière ‘Pott & Harms’ dans la nuit du 29 au 30 avril. » Dans le communiqué, le(s) incendiaire(s) exprime(nt) leur solidarité avec le Hausprojekt Liebig34 menacé d’expulsion et conclu(en)t par : « Car attaquer est nécessaire et est toujours possible ».

Dresde : attaque du pôle emploi – 30 avril 2020

« Nous avons profité de la nuit de Walpurgis pour nous rendre au pôle emploi de la rue de Budapest en dehors d’un rendez-vous. Non pas parcequ’on aime y être, mais pour renforcer notre critique par de la peinture et des coups de marteau. Nous avons voulu précisé qu’il est aussi possible de se défendre face aux administrations publiques, de manière solidaire, déterminée, légale ou illégale mais toujours légitime! Le pôle emploi est l’expression d’une contrainte absurde du travail et de la performance. Quiconque a déjà été confronté ne serait-ce qu’une fois à des sanctions (qui menacent notre existence) le sait […] »

Magdebourg : Attaque d’une agence de recouvrement – 30 avril 2020

Dans la nuit du 29 au 30 avril, nous avons incendié le Creditreform de la rue du Grand Diesdorf. Nous inscrivons l’action dans la cadre des activités multiples qui ont lieu en amont du 1er mai partout dans le monde. Nous pensons qu’il n’est pas nécessaire de formuler des mots pour expliquer les raisons de choisir une agence de recouvrement comme cible. Toute personne qui reçoit des lettres de Creditreform, dont la somme augmente à chaque lettre, ressent au plus profond d’elle-même de l’angoisse et de la rage contre ce système injuste.
Nous avons laissé libre-cours à cette rage en détruisant une vitre avec une hache et en vidant un extincteur rempli de bitume à l’intérieur des bureaux. Nous y avons aussi laissé le message « 1er mai – attaquons les porcs du recouvrement » et détruit les vitres restants par des jets de pierres. Nous espérons que la peinture a rendu les bureaux inutilisables, du moins temporairement et qu’ils ne pourront plus envoyer de lettre pour le moment. […] Pour la révolution sociale »

Leipzig – Nuits de barricades et une voiture de vigiles qui flambe

Dans le quartier de Connewitz, à Leipzig, les nuits ont été agitées à l’approche du 1er mai et après.

Dans la nuit du 29 au 30 avril, les flics sont d’abord intervenus pour éteindre un feu sur la chaussée vers 2h15. Des barres en bois qui entourent les arbres ont été arrachées puis amassées avant d’être incendiées sur la Bornaische Straße. Puis vers 4h15, c’est une voiture du prestaire de services de sécurité Dussmann qui a été incendiée dans la même rue, cette fois-ci à hauteur du Wiedebachpassage. La Ford Fiesta d’une société de vigiles a entièrement brûlé. Pour ce dernier incendie, c’est la section antiterroriste et de défense face à l’extrémisme (PTAZ) de Saxe qui s’est saisie de l’enquête.

La nuit suivante, un feu s’est déclaré peu après 4h sur un chantier au carrefour de la Hammerstraße et de la Bornaische Straße, où des barrières de chantier amassées ont été cramées.

Enfin, dans la nuit du 1er au 2 mai, pour la troisième nuit d’affilée, des barricades faites de planches en bois et divers objets ont été incendiées à quatre endroits différents sur la Bornaische Straße, aux alentours de 23h30. Un arrêt de bus de la LVB (société de transport de Leipzig) a aussi été détruit. Intervenant sous haute protection policière, les pompiers ont fait la découverte peu après minuit de quelques autres incendies, notamment sur la Herderstraße. La police a annoncé avoir arrêté plusieurs personnes (sans préciser le nombre), dont un jeune homme qui aurait sorti un feutre noir devant une patrouille et écrit les lettres ACAB sur le mur d’un immeuble.

Berlin – Feux de voitures et attaques contre les promoteurs de la gentrification

Dans la nuit du 30 avril 1er mai, trois voitures sont incendiées dans le quartier de Kreuzberg. Le feu est mis vers 2h15 à deux voitures, une BMW et une Mercedes, garées dans la même rue (Ritterstraße). Une troisième voiture, une VW, garée devant les deux autres, est légèrement endommagée par les flammes.

Dans la nuit du 1er au 2 mai, un SUV-Mercedes garé dans la Plantagenstr. est incendié peu après 1h dans le quartier de Wedding. Quatre véhicules sont incendiés plus tard sur un parking dans le quartier de Reinickendorf.

Pour la journée du 1er mai, de multiples appels à manifester et à des actions décentralisées avaient circulé. C’est notamment pour cette raison qu’environ 5000 flics étaient déployés dans les rues pour faire respecter l’interdiction de rassemblement de plus de 20 personnes sur l’espace public, une des mesures prises dans le cadre de la lutte contre le Coronavirus.

Au pont de Kottbuss, devant le parc Görlitz et la place Marianne, plusieurs centaines de manifestant-e-s se sont rassemblé.e.s en début de soirée avec fusées, pétards et fumis. Les flics ont rapidement chargé, arrêté et blessé plusieurs manifestant-e-s, non sans résistance. Au total, il y a eu 50 arrestations et 100 relevés d’identité.

La veille, lors de la nuit de Walpurgis [1] dans le quartier de Friedrichshain, entre 100 et 200 personnes masquées se sont rassemblées sur la Dorfplatz, au carrefour de la Rigaer Straße et de la Liebigstrasse, quartier sous occupation policière quasi-permanente. Tout au fil de la soirée, les patrouilles de flics seront régulièrement attaquées à coups de bouteilles de peinture. Dans un premier temps, des engins pyrotechniques sont allumés d’un balcon d’immeuble de la Liebigstr vers 21h puis 40 minutes plus tard, ce sont des bouteilles remplies de peinture qui sont jetées sur des véhicules de flics. Plus tard, d’autres bouteilles sont jetées sur trois patrouilles, sans succès. Vers 23h30, deux autres patrouilles sont prises pour cible depuis un immeuble de la Rigaerstr., sans que là non plus elles ne soient touchées. Mais quelques heures plus tard, vers 2h50, un des nombreux lancers finit par atteindre sa cible, endommageant un véhicule de police côté conducteur. Au total, 5 personnes sont arrêtées dans le quartier par les flics pour « non-respect de distance physique » (fixée à 1m50).

Au cours de cette même nuit, les fenêtres et la porte d’entrée de la permanence du SPD de la rue de la mairie de Lichtenberg sont sabotées à la mousse expansive, sa façade taguée.

Les vitres du bureau de Aeris, une des entreprises co-responsables de la gentrification à Rummelsbourg, sont brisées et la façade repeinte dans la Bleibtreustraße à Charlottenburg; actions revendiquées contre la gentrification de Friedrichshain et du parking de Rummelsbourg [2].

Vers 3h50, des bombes de peinture verte et bleue sont jetées contre la façade d’un immeuble (Loft) appartenant au groupe Streletzki, situé dans la Köpenicker Straße à Mitte. Dans le même temps, dans la Seumestraße à Friedrichshain, un espace de Co-Living se fait péter plusieurs vitres. Le propriétaire de cet immeuble n’est autre que l’homme d’affaires Padovicz, qui veut expulser depuis plusieurs années l’espace féministe-queer ‘Liebig34’ pour en faire un nouvel immeuble pour bobos. La revendication publiée sur indymedia dit notamment: « l’immeuble appartient à l’entreprise Padovicz, qui fait tout pour mettre à la rue le Liebig34. Le bâtiment au n°1 n’est pas un simple immeuble de logements. Il héberge des apparts meublés et repose sur les concepts de Co-Living, afin de pouvoir louer un deux-pièces à partir de 1600 euros. […] Pour plus d’actions décentralisées. Démolissons l’entreprise Padovicz! »

Dans la soirée du 29 avril, une voiture garée dans l’enceinte d’un chantier à Tempelhof-Schöneberg est livrée aux flammes vers 21h30. Le véhicule est entièrement détruit par le feu. Plus tard dans la nuit, des slogans et des symboles sont tagués le long de la Schönhauser Alle à Prenzlauer Berg. Ces tags réalisés à la peinture noire sont « probablement le fait de l’ultra-gauche » (selon les flics). D’autres tags (« avec un contenu politique ») ont été inscrits sur la façade des locaux du parti ‘Die Linke’, situés dans la Weydingerstr. à Mitte.


NdT:
[1] « Fête néo-païenne en l’honneur de Sainte Walburge (710-779), qui a lieu dans la nuit du 30 avril au 1er mai. Célébrée clandestinement dans toute l’Europe depuis des temps reculés, malgré les interdits et les excommunications de l’Église, elle a été identifiée au sabbat des sorcières. Elle est surtout le symbole de la fin de l’hiver, parfois associée à la plantation de l’arbre de mai ou à l’embrasement de grands feux. » (wikipedia)

[2] Il s’agit d’une zone de l’Est de Berlin située entre Lichtenberg et Friedrichshain, en proie à la spéculation immobilière et à la gentrification.

[Synthèse réalisée à partir des médias allemands et d’indymedia]

https://sansattendre.noblogs.org/archives/13073

Nivillac (France) – Les gendarmes perdent deux voitures

Deux voitures ont été incendiées, dans la nuit de dimanche à lundi, dans la cour de la gendarmerie de Nivillac. Une enquête est ouverte pour retrouver le ou les auteurs.
[…] Le maire Alain Guillard ne mâche pas ses mots après l’incendie volontaire qui a brûlé deux voitures [sérigraphées, NdAtt.] garées devant le garage de la caserne de Nivillac, dans la nuit de dimanche à lundi.
Les faits se seraient produits vers 3 heures du matin. Les dégâts sont uniquement matériels. Le feu a aussi endommagé les portes des garages, mais les pompiers de Nivillac-La Roche-Bernard sont parvenus à éviter la propagation au reste du bâtiment.
« J’ai été prévenu à 4 h 45 du matin par la police municipale », poursuit le maire. Il s’est rendu sur place au petit matin, de même que le préfet Patrice Faure, le colonel Pascal Estève, à la tête du groupement de gendarmerie du Morbihan, et le procureur de Vannes François Touron.
Neuf gendarmes et leurs familles dorment sur place, mais leurs habitations sont un peu à l’écart et il n’y a pas eu besoin de les évacuer. Toutefois, le bruit de l’explosion des pneus les a réveillés. Qui peut en vouloir à ce point aux gendarmes ? C’est à eux-mêmes qu’incombe la mission de le découvrir. Une enquête a été ouverte. Le maire, quant à lui, n’en revient toujours pas : « C’est un secteur plutôt tranquille, ici, d’habitude ».

Nivillac (Morbihan) : Les gendarmes perdent deux voitures (MAJ 15/05)

Bouguenais (France) – Détruire le mal par le feu

Détruire le mal par le feu : 2 véhicules brûlés au cours d’une visite à La Poste dans la nuit du 1 au 2 mai 2020 à Bouguenais.


Entre sa collaboration avec l’État à l’expulsion des sans-papiers, les pressions et les menaces
subits par ses salariés pour se rendre au travail en ces temps de confinement, sa
privatisation il y a de cela une dizaine d’années et sa filiale La Banque Postale.

On a tous mille et une raisons de détester La Poste.

« Je ne suis vraiment libre que lorsque tous les êtres humains qui m’entourent, hommes et
femmes, sont également libres » (Michel Bakounine)

#ADA

 

Bouguenais (Loire-Atlantique) : Détruire le mal par le feu