Bure (Meuse) – Sabotage incendiaire d’un forage

Revendication de la destruction d’un forage

 

L’Andra projette de réhabiliter une ancienne voie ferrée qui part de Gondrecourt-le-Chateau pour transporter les déchets radioactifs vers son gigantesque projet d’enfouissement Cigéo. Tout le long du tracé, des forages lui permettent de collecter des données sur le sol et les nappes phréatiques. Nous en avons saboté un, avant de mettre le feu.

 

L’Andra continue d’avancer son projet sur le territoire et, pour les personnes qui en ont envie, il y a toujours plein de choses à faire pour y resister !

https://nantes.indymedia.org/articles/50013

Saint-Affrique (Aveyron) – Incendie à la mairie

Un incendie s’est déclaré à la mairie de Saint-Affrique dans la nuit du mardi 2 au mercredi 3 juin. Vers une heure du matin, un habitant a alerté les pompiers en voyant la porte d’entrée en flammes. Le feu a pris avec de l’huile de vidange usagée. Elle a été projetée sur la porte et s’est répandue à l’intérieur du hall d’entrée par la boîte aux lettres.

Les journaux qui se trouvaient dans la boîte aux lettres ont pris feu. Les deux portes vitrées ont été voilées et l’une d’entre elles a explosé.

La mairie a été réouverte dès 8 h ce matin, non sans avoir été ventilée toute la nuit. Une enquête est ouverte pour faire la lumière sur cet attaque, qui d’après les images filmées par les caméras de vidéo-surveillance, a été commis par un individu cagoulé. Celui-ci a agi aux alentours de 00 h 30, alors que les lumières étaient encore allumées.

[A partir du Midi Libre et du Progrès Saint-Affricain, 3/06/2020]

 

https://sansattendre.noblogs.org/archives/13759

Paris-Clichy – L’émeute crie vengeance

Mardi 2 juin, une manifestation contre « les violences policières », qui avait été interdite par le préfet de Paris, Didier Lallement, quelques heures avant, a bien eu lieu et a rassemblé près de 20 000 personnes devant le tribunal de Grande Instance de la porte de Clichy. Deux heures après le début de ce rassemblement en écho au mouvement de révolte actuel aux Etats-Unis, le bruit des vitres cassées s’est mis à recouvrir celui des slogans citoyennistes demandant justice. Lors de manifs sauvages, les vitres d’un poste de police municipale, d’agences bancaires et supermarchés sont fracassées, des engins de chantier et des trottinettes électriques incendiés. Les autorités ont chiffré les dégâts dans le 17ème arr. à plus d’un million d’euros. 18 personnes ont été arrêtées, principalement pour « dégradations volontaires, participation à un attroupement après sommation, port d’armes prohibé et jets de projectiles ».

Les manifestants répondaient à l’appel du comité « Vérité pour Adama », un jeune homme tué par les gendarmes lors de son interpellation en 2016. Après deux heures passées devant l’immonde édifice étatique, une partie des manifestant.e.s envahit le périph’: le trafic est bloqué et des barricades sont érigées. Peu après, les flics gazent en masse et chargent la foule. Un bon millier de personnes partent en manif sauvage sur le boulevard Berthier (Maréchaux). De nombreuses vitrines de boutiques sont fracassées sur l’avenue de Clichy.

Vers 22h30, une manif sauvage grossit dans le 18ème, en passant par Max Dormoy et en se dirigeant vers La Chapelle : « et tout le monde déteste la police !« . Tandis que les voltigeurs (BRAV) allument au LBD avenue de Clichy, 200 personnes déambulent en sauvage près de la Chapelle, plusieurs centaines de personnes plus au sud, place du Dr Lobligeois.

À Clichy, le commissariat de police municipale de la rue Martre se fait copieusement défoncer par plusieurs révolté.e.s.
Une partie des manifestant.e.s se disperse à Barbès après de gros gazages, tandis qu’un groupe de 300 personnes termine cette soirée enragée à gare du Nord.

Dans un article qui revient sur cette soirée endiablée, Le Parisien fait une petite liste des entreprises attaquées lors de cette manif sauvage: « Les agents de la Ville sont à la manœuvre pour évacuer, force engins de chantier, les cadavres de vélos, trottinettes et scooters carbonisés, pour faire place nette. Les commerçants, de leur côté, tente de réparer les dégâts de la soirée. […] Intermarché, la banque CIC, qui a vu son distributeur de billets détruit, et désormais protégé par une équipe de sécurité, Burger King, avec sa vitrine détruite par un énorme pavé posé sur une table.

À Marseille, 1 900 personnes ont participé à la manifestation. Cinq personnes ont été interpellées et placées en garde à vue pour feu de poubelle, jet de projectiles et prise à partie des forces de l’ordre.

À Lyon, où 1 200 personnes ont manifesté, la police a recensé environ 150 fauteurs de troubles. Deux personnes ont été interpellées et placées en garde à vue.

[A partir du fil-info de paris-luttes.info et des médias]

 

https://sansattendre.noblogs.org/archives/13769

Kouaoua (Nouvelle-Calédonie) – L’industrie du nickel goûte une nouvelle fois aux flammes

Au petit matin du 24 mai à Kouaoua, le convoyeur de la SLN a de nouveau été la cible des flammes vers 4 h.

Selon le média ‘Nouvelle Calédonie La 1ere’, « 200 mètres de la serpentine auraient brûlé en deux endroits distincts : 100 m en haut, et 100 m en bas, à une centaine de mètres du portail d’accès à la mine, au niveau du creek. L’incendie a été éteint par les camions arroseurs de la SLN. Le tapis qui achemine le minerai de nickel jusqu’au bord de mer a été la cible régulière des incendiaires depuis 2017. »

Le dernier incendie criminel de la serpentine de Kouaoua remonte à mai 2019. Depuis juillet 2017, elle a subi une vingtaine de fois le même sort.

Les multiples condamnations d’individus pour ces feux contre l’extraction du nickel n’ont jamais miné l’opposition incendiaire.

https://sansattendre.noblogs.org/archives/13510

Bouguenais (France) – Cinq véhicules d’Engie partent en fumée

Dans la nuit du 21 au 22 mai, quatre camions et une voiture d’Engie ont été détruits par les flammes, alors qu’ils étaient garés sur le parking de l’entreprise rue Galilée, à Bouguenais.

L’attaque incendiaire contre l’entreprise spécialisée dans l’énergie, mais aussi dans le contrôle social et l’enfermement, a été revendiquée par le groupe « Action Directe Anarchiste » : d’une part par un tag inscrit sur la porte d’entrée du bâtiment ; d’autre part par un communiqué publié sur indymedia nantes (reproduit ci-dessous).

« Des cinq véhicules, il ne reste que des carcasses calcinées. Quatre utilitaires et une voiture, incendiées dans la nuit du jeudi 21 au vendredi 22 mai, vers 2 h 30, sur le parking de l’entreprise Engie Axima, rue Galilée, à Bouguenais. Les flammes, d’une grande violence, sont allées jusqu’à lécher la façade du bâtiment.
L’origine criminelle du feu ne fait guère de doute, selon un proche du dossier : sur la vitre de la porte d’entrée du bâtiment, le sigle ADA a été tagué. ADA, pour Action directe anarchiste. […] » (Ouest-France, 22/05/2020) »


Le communiqué publié sur indymedia nantes, 22/05/2020 :

Visite incendiaire chez un technocrate pollueur : 5 véhicules partis en fumée chez Engie dans la nuit du 21 au 22 mai 2020 à Bouguenais.

Quand l’entreprise Engie ne coupe pas l’électricité pour des impayés, elle continue de nuire à la société et à la planète par bien d’autres moyens dont elle dispose.
On ne veut ni compteurs Linky qui collectent nos données personnelles, ni éoliennes ou centrales nucléaires qui participent à la pollution de la nature et à la destruction de la biodiversité.

Il n’y aura pas de transition écologique sans changement radical.

« La volupté de la destruction est une volupté créatrice. » (Michel Bakounine)

#ADA

https://sansattendre.noblogs.org/archives/13505

Azille (France) – Les flammes mettent l’antenne-relais hors-service

Dans la nuit du vendredi 22 au samedi 23 mai, le feu a été mis à une antenne-relais à Azille, dans l’Aude. Les télécommunications sont coupées chez trois opérateurs (SFR, Bouygues et Free). 

« L’épidémie d’incendies d’antennes relais qui se propage dans toute la France, comme c’est déjà le cas depuis plusieurs mois en Isère, en Haute-Savoie, en Ardèche, dans le Vercors, en Bretagne ou encore en Haute-Garonne, aurait-il atteint le département de l’Aude ? […] Cette antenne, positionnée aux abords du cimetière de cette petite commune du Minervois, dessert pas moins de trois opérateurs téléphoniques que sont Free, SFR et Bouygues. C’est aussi une borne 4G ++ du niveau le plus performant, avant l’arrivée prochaine de la 5G […] »

Selon « L’Indépendant », « c’est dans la nuit de vendredi à samedi qu’une baisse de tension aurait été détectée sur cette antenne aux alentours de 2 h du matin. Aussi, ce n’est qu’un peu plus tard dans la matinée qu’un technicien a finalement constaté que l’antenne avait brûlé dans tout son système filière de téléphonie. » Le nouveau maire a indiqué que « l’antenne est HS mais les usagers ont pu être renvoyés sur celle de Peyriac-Minervois ».

« Dans le département de l’Aude, on compte aujourd’hui un total de 396 antennes, dont 338 sont équipées en 4G par au moins un opérateur. Orange a ainsi déployé sur le département 235 antennes, SFR 217, Bouygues 214 et Free 192. »

https://sansattendre.noblogs.org/archives/13522

Munich (Allemagne) – La tour hertzienne en flammes

Dans la nuit du jeudi 21 au vendredi 22 mai à Munich, la tour hertzienne de la Radio Bavaroise dans le quartier Freimann a été volontairement incendiée. 

Peu avant 3h, l’alarme s’est déclenchée au pied du relais situé au nord de la ville, sans doute en raison d’un détecteur de fumée automatique. Plus d’une trentaine de pompiers ont été mobilisés. La police, ainsi que des techniciens de la Radio Bavaroise et de l’opérateur Vodafone étaient également sur place.

Lorsque les pompiers sont arrivés sur les lieux peu après les premières flammes, la moitié de l’antenne-relais était déjà en flammes: les faisceaux de câbles étaient déjà en train de brûler à plus d’une trentaine de mètres de hauteur, ce qui a contraint les pompiers à utiliser nacelle et bras élévateur.

Vendredi matin, un porte-parole de la Radio Bavaroise a fait savoir que « les conduites de câbles sont carbonisées sur toute la longueur et que le site est hors-service ». On ne sait pour l’instant pas grand chose sur les conséquences de cet incendie de radio-émetteur. Toutefois, on sait que la radiodiffusion numérique a été perturbée dans toute la partie nord de la ville. Même si les pompiers ont lutté au moins 3h30 contre les flammes, la télévision n’aurait pas été impacté. Le montant des dégâts matériels reste à évaluer.

La police criminelle et la sûreté de l’Etat se sont saisies de l’enquête. Selon les premiers éléments, un ou plusieurs inconnus sont entrés de force sur le site de la BR avant de mettre le feu au relais. De gros moyens ont été employés par les flics pour retrouver les incendiaires, tôt ce vendredi matin: plus d’une vingtaine de patrouilles ainsi qu’un hélicoptère ont été mobilisés dans tout le secteur du pylône émetteur. Les enquêteurs estiment qu’il s’agit d’un « incendie volontaire à caractère politique », et s’orienteraient vers la piste « d’extrême-gauche ».

La Radio Bavaroise (Bayerischer Rundfunk) est le service public audiovisuel de la Bavière, membre de l’ARD. Elle est en charge de la retransmission numérique de la radio et de la télévision. Si on devait trouver un équivalent en France, cela correspondrait à Télé-Diffusion de France (TDF).

[A partir de la presse bavaroise, 22.05.2020]

 

https://sansattendre.noblogs.org/archives/13495#more-13495

Vallée de l’Ouvèze (Ardèche) – Arrêter de vivre? Plutôt mourir!

Attaque antenne relais

Voilà plusieurs semaines déjà que l’état d’exception du confinement sanitaire est imposé à l’ensemble de la population, avec son lot d’interdits inédits, d’hypocrisie quotidienne et de promesses de salut.

Moi, je ne voulais pas mourir de peur et d’ennui perfusé.e devant netflix. Durant ce mois passé, la rage et la consternation de vivre en temps réel un mauvais roman d’anticipation sont devenus pour moi, plus qu’un poison, un antidote. J’ai donc décidé d’attaquer.
En étendant les frontières de l’illégalité, en s’imposant partout sur les routes, les flics et les citoyens vigilants ont transformé la géographie en un espace dans lequel il a fallu réapprendre à se déplacer, et à retrouver le chemin d’autres complices.
Puisque les croix sur les montagnes ont été remplacées par des pylônes de réseaux GSM et de 5G, cela dit quelque-chose de la forme que prennent actuellement le pouvoir et nos croyances de salut.
Il était temps alors de rallumer les feux sur les collines pour diffuser des messages plus essentiels et directs à cell.eux qui voudraient bien les percevoir, de brûler ces croix nouées de câbles de fibre optique et de réseaux électriques.
Je suis seul.e, quelque-part au dessus de la vallée de l’Ouvèze, entre le Pouzin et Privas, dimanche 3 mai vers 2 h du matin. Il a beaucoup plu durant les dernières heures et les ultimes panaches de brume évaporés du sol s’élèvent face aux halo d’une demi lune. La nuit est douce et si calme.

Ces dernières années, semblait croître dans les discours, l’impression que l’État laissait sa place progressivement à des formes de gouvernementalité plus libérales et économiques, qu’à un pouvoir vertical, se substituait déjà des formes plus diffuses, invisibles.

Mais l’état n’a pas disparu. Il est au centre des réalités dans les guerres lointaines contre le terrorisme au Mali, dans la promotion d’un quotidien connecté, dans la répression généralisée des mouvements sociaux, dans la production de cadres de vie de plus en plus normatifs et technologisés.

A l’aube du printemps nouveau, la guerre est de nouveau déclarée, comme ultime motif de rassemblement, comme cause commune, comme devoir d’allégeance. Au nom de la santé et de la sécurité de tous et toutes, nous étions voué.e.s à être rassemblé.e.s, compté.es, partitionné .es, rangé.es, assigné.es, surveillé.es et étudié.es.
Quiconque dérogerait à la règle imposée par les ministres, experts de la santé de tous poils, par les préfets et leur police, serait traité d’irresponsable menaçant la santé des plus faibles.
Ce n’est pas une aventure inédite qu’au nom des personnes jugées et classées comme « fragiles », le pouvoir se taille sa plus belle pièce. Le pouvoir est ambidextre. Il tend la main qui protège, celle qui sauve et cagole. Dans le même temps, il frappe et mutile. Bientôt, on entend qu’il y aurait de meilleurs gestions étatiques de la crise que d’autres. On compare ce qui se déroule sous différentes latitudes. On incrimine les pouvoirs plus totalitaires comme en Chine et au Brésil. On se félicite du fait qu’au Portugal, les institutions offriraient des papiers à tous les demandeurs d’asile. Bientôt, on ne se sent pas si mal, finalement, par chez nous.

J’avance calmement dans la pénombre, quelques litres liquides de combustible dans mon sac, une pince monseigneur lourdement calée contre ma colonne vertébrale. Je suis comme absent.e à moi même, absorbé.e par le silence et les murmures nocturnes, happé.e par la minutie de la tâche, déclinant mes pas sans laisser de traces. Le sommet est paisible. Une brise légère balaye la crête d’où je perçois, partout en contrebas, les clignotements de diverses installations électriques du secteur, champs d’éoliennes, antennes relais et plaines industrielles.
Je m’ouvre un chemin parmi les grilles en brisant une chaîne qui entrave la porte de l’enceinte principale de la plus importante des deux antennes. Je range mon matériel et prends soin de rester à l’abri d’éventuels regards sous mon passe-montagne.

En avançant, je continue de penser : comme dans toute « crise », qu’elle soit produite de toute pièce par le pouvoir, ou subie et gérée au mieux, la situation crée un contexte inédit, support à constituer les chaînons manquant dans la machinerie du progrès. Ils étaient des centaines de scientifiques, de médecins et de bio-ingénieurs à venir proposer pour notre bien, des recettes d’apothicaires miracles de charlatans du vingt et unième siècle. Bien plus que de nous vendre une médecine quelconque, ils nous vendaient des raisons de continuer de l’avant, des manières de vivre. Dans sa réponse aux courroux des dieux, la science s’est offerte en renfort de promesses, apportant des solutions innovantes, aux problématiques produites par le progrès.
Le dispositif sanitaire opère également un tri entre des façons de mourir acceptables ou non. Les risques nucléaires et industriels, alors qu’ils sont organisés et constitutifs de l’activité humaine, contrairement à la plupart des risques biologiques, produisent vraisemblablement la mort et la souffrance chaque année, de manière extrêmement importante. Où est-il l’état protecteur et bienveillant quand il s’agit de protéger ses citoyens des technocrates du nucléaire?

Face aux discours et aux mots qui peuvent sembler vains ou manquer parfois, mes mains gantées glissent des paquets d’allume-feux industriels sous des lianes de câbles.
J’y répands également du gel inflammable et me tourne vers la sortie de l’enceinte pour m’approcher du second pylône. Une mini-pelle stoppée pour la nuit est échouée à l’orée du site. Je regrette de ne pas m’y attaquer et de manquer de matériel. Je place de nouveau des dispositifs incendiaires sur les câbles plus frêles et retourne à ma première antenne.
Sur place, j’arrose copieusement le tout d’essence et allume de part en part de l’installation deux départs de feu que la brise gonfle progressivement.
Je descends au second pylône et opère de la même manière.
Je m’écarte du site et m’évapore dans la nuit.

La santé et la sécurité sont devenues petit à petit les valeurs suprêmes justifiant à elles seules, les efforts et les égarements les plus absurdes.
Le virus et le combat contre sa propagation, dans le fait qu’il incarne la mort qui plane et qui frappe au hasard, imprévisible et soudaine est devenu le spectre à pourchasser sans trêve repoussant sans cesse les limites des endroits dans lesquels nous sommes prêts à nous rendre pour ne pas mourir.
Ce qui a été intériorisé, peut-être définitivement, comme expérience collective, c’est le goût et la nécessité du sacrifice. A partir de maintenant, on nous demandera sans cesse de solder les lambeaux restants de notre vie pour ne pas la perdre.

Après coup, je ne sais pas si cette attaque a occasionné des dégâts importants. Peut-être seulement quelques câbles ont-ils été sectionnés. Ce qui a compté pour moi c’est d’avoir réussi à agir, même seul.e, d’être parvenu.e à surmonter durant cette nuit arrachée à l’absurde, mes doutes et mon angoisse et d’avoir frappé ce qui apparaît pour moi aujourd’hui, comme un nœud essentiel de la société actuelle : le réseau mobile et l’ensemble du monde connecté qu’il permet de produire.
Contre la société de contrôle et la dictature sanitaire.
J’ai une pensée de rage envers les tablettes tactiles et les robots assistants qu’il convient désormais de distribuer en nombre dans les mouroirs pour personnes âgées. Que les dernières personnes qui ont traversés ce siècle sans technologie meurent entourées de robots et d’applications de toute sorte me fout la gerbe. Les trains de satellites lâchés par milliers qui sabotent les mystères du ciel nocturne ne seront jamais des promesses de paix.
Une pensée pour les portes qui restent volontairement ouvertes durant cette période difficile, à celles et ceux qui tentent, coûte que coûte de ne pas sacrifier leur vie face à la peur. Aux coups rendus et aux coups de mains. Aux mauvais coups et aux coups ratés. A celleux qui tentent. A celleux qui ne n’attaquent pas forcément mais qui aident à continuer et qui brisent les évidences.

Alors quoi : arrêter de vivre ? Plutôt mourir !

[Depuis attaque.noblogs.org].

https://insuscettibilediravvedimento.noblogs.org/post/2020/05/21/it-fr-valle-dellouveze-ardeche-francia-smettere-di-vivere-piuttosto-morire-03-05-2020/

Bathurst (Canada) – Sabotage contre le parc éolien

Entre dimanche 17 et lundi 18 mai, à une centaine de kilomètres à l’ouest de Bathurst, dans le Nouveau-Brunswick, plusieurs machines du parc éolien Caribou ont été sabotées. Ces aérogénérateurs sont exploités par la compagnie d’énergie française Engie. 

« Dix turbines éoliennes ont été les cibles de vandalisme en début de semaine dans le parc éolien Caribou près de la route 180, dans le nord du Nouveau-Brunswick.
La Gendarmerie royale du Canada (GRC) croit que les gestes répréhensibles ont été commis entre dimanche et lundi, tôt le matin.
L’équipement a été gravement endommagé lorsqu’on a tenté d’entrer dans la section du bas des tours éoliennes ». Les enquêteurs affirment que trois turbines sont maintenant brisées et ne fonctionnent plus, et qu’une autre a été endommagée par le feu.

Le parc éolien Caribou, situé à une centaine de kilomètres à l’ouest de la ville de Bathurst, est exploité par la multinationale française de l’énergie ENGIE.
Selon Énergie Nouveau-Brunswick, ce parc éolien dispose de 33 turbines et d’une capacité de 99 mégawatts, assez pour alimenter environ 19 000 maisons au Nouveau-Brunswick. »

[Repris de la Presse Canadienne, 20.05.2020]

https://sansattendre.noblogs.org/archives/13468

Argenteuil (Paris) – Deuxième nuit d’émeute aprés la mort d’un jeune

Des émeutiers ont fait usage de cocktails Molotov et provoqué des départs de feu dans la ville d’Argenteuil pour la deuxième nuit consécutive après la mort d’un jeune dans un accident de circulation le 17 mai. La police est à nouveau intervenue. Deuxième nuit de violences urbaines à Argenteuil (Val d’Oise) ce 18 mai : des émeutiers ont à nouveau pris des effectifs de police pour cibles avec des tirs de mortiers d’artifice et des jets de cocktails Molotov. Ce phénomène de violences urbaines a commencé la veille, après un accident de circulation, lorsqu’un jeune homme de 18 ans, Sabri, s’est tué dans un accident de moto-cross dans la nuit du 16 au 17 mai.
 
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