Bouguenais (France) – Brûlons les collabos et brûlons les prisons

Brûlons les collabos et brûlons les prisons : incendie d’une remorque Eiffage dans la nuit du 20 au 21 avril 2020 à Bouguenais.

 

Eiffage n’est qu’une entreprise parmi tant d’autres qui construit d’immenses infrastructures
inutiles partout dans le monde et prend aussi part à le nuire. Mais celle-ci participe
également à la construction de prison et collabore ainsi avec les politiques de répression et
de privation des libertés des États.

« Celui qui ouvre une porte d’école, ferme une prison. » (Victor Hugo)

#ADA – Action Directe Anarchiste

Bouguenais (Loire-Atlantique) : Brûlons les collabos et brûlons les prisons

Los Angeles – Une camionnette d’Amazon incendiée pour le 1er mai

Suite à l’appel pour un 1er mai autonome et décentralisé, nous avons mis le feu à une camionnette d’Amazone, dans le comté de Los Angeles.

Nous ne pouvions pas rester les bras croisés à regarder la propagation du Covid-19 transformer les centres de rétention pour sans-papiers de l’ICE en véritables camps de la mort

Amazon fournit les serveurs Cloud qui hébergent le système de gestion des dossiers d’enquête, la base de données utilisée par l’ICE [Immigration and Customs Enforcement, la police aux frontiers américainr ; NdAtt.] et d’autres agences fédérales afin de collecter des données publiques et privées permettant de suivre et d’expulser les migrant.e.s. Amazon joue un rôle dans chaque rafle, chaque séparation de famille et chaque décès aux mains de l’ICE. Le but de cette action était d’augmenter les enjeux pour les entreprises qui, comme Amazon, fournissent une infrastructure essentielle pour l’application des lois anti-immigration.

En solidarité avec les migrant.e.s actuellement en grève de la faim, dans les centres de l’ICE de tout le pays. En solidarité avec les travailleur.euse.s des entrepôts et des magasins, qui se sont impliqué.e.s dans des grèves sauvages pour le 1er mai.

Contre l’imposition des frontières et la prolifération de l’État de surveillance

Feu anarchiste

Los Angeles (USA) : Une camionnette d’Amazon incendiée, pour un 1er mai autonome et décentralisé

Coutras (Gironde) – La Poste perd neuf voitures

Les pompiers ont été appelés à cinq heures et demi ce matin pour un incendie sur le parking de la poste de Coutras, dans le libournais. Ils ont découvert sur place plusieurs véhicules en feu. A l’issue de leur intervention, neuf voitures étaient complètement ou partiellement détruites.

Tous les engins concernés sont à motorisation électrique [mais, selon Sud-Ouest, n’étaient pas branchés pour la recharge au moment de l’incendie ; NdAtt.]. L’origine du sinistre est pour l’heure indéterminée. Une enquête a été ouverte.

Coutras (Gironde) : La Poste perd neuf voitures

Philadelphie (USA) – La « Bristling Badger Brigade » incendie une antenne-relais

Un autre 1er mai, une autre antenne-relais en feu. Une petite action, au petit matin, mais une escalade au-delà de la norme. Et nous ne voulons plus jamais revenir à la « normalité ». Nous ne connaissons pas la différence entre la 4G et la 5G. Tout ce que nous savons, c’est que nous ne voulons aucune des deux.

La proximité de l’antenne avec une gare de triage, les bureaux d’une grande société pharmaceutique et d’autres entreprises militaires/mercenaires du chantier naval de Philadelphie visait à interférer avec leurs activités, même si l’impact est minime. Cela devrait aussi rappeler que personne est intouchable, si l’on a la détermination nécessaire. Et cette action précise a été assez facile.

La première flamme a été une accolade chaleureuse pour le compagnon Badger, qui se serait enfuit après une série d’incidents similaires à Bristol. Reste libre !

La fumée qui s’ensuivit est un signal pour les compas qui subissent la persécution du procès Scripta Manent en Italie… nous sommes avec vous !

Pour la liberté,
pour l’anarchie !

Bristling Badger Brigade*

*NdAtt. : littéralement, « brigade du blaireau (badger) énervé »

 

Philadelphie (USA) : Le groupe anarchiste « Bristling Badger Brigade » incendie une antenne-relais

Arlon (Belgique) – Quatre véhicules de la police incendié

La nuit de jeudi à vendredi, vers une heure moins quart, un individu a pénétré dans le parking de la police d’Arlon, rue du casino, et a bouté le feu à un combi. Le feu s’est ensuite propagé aux véhicules autour. L’incendie a été maîtrisé par les pompiers mais quatre véhicules sont impactés, dont des véhicules personnels. Un expert et le laboratoire de la police scientifique passeront ce vendredi.

L’auteur de l’incendie volontaire a été filmé par les caméras de surveillance, l’enquête est en cours pour l’identifier. Il portait un treillis et un sweat à capuche. Les images ne permettaient cependant pas de déterminer avec précision ce que l’auteur a utilisé pour bouter le feu au véhicule de police.

Par souci d’impartialité, c’est la zone de police de Gaume qui va procéder à l’enquête. Manque de chance, le portique du parking était en panne depuis plusieurs jours et la réparation n’avait pas pu se faire dans le contexte du confinement.

La police d’Arlon a déjà connu des dégâts volontaires sur véhicules mais c’est la première fois qu’elle est victime d’un incendie volontaire. Il y a quelques années, la police fédérale avait été confrontée à un incendie similaire, rue de Neufchâteau à Arlon.

Pour le chef de zone Michaël Collini, difficile de ne pas faire le lien avec l’appel à la révolte lancé récemment sur le site IndyMedia BXL pour le 1er mai. Un appel dans lequel la population est invitée à « esprimer sa colère avec ses moyens » (sic) contre les policiers, qui « ont l’air de tout contrôler avec leurs patrouilleuses qui rôdent » en sortant par « petits groupes et partout ».

https://demesure.noblogs.org/archives/2132

Une idée formidable

Un fait divers local. On ne sait pas quand, on ne sait pas qui, on ne sait pas pourquoi, mais on sait où. Et cela suffit pour ouvrir le cœur, même si ce qui s’est passé ne semble pas avoir eu beaucoup de succès. Mais, on le sait bien, pour certaines choses, c’est l’idée qui compte.

Une idée comme celle que quelqu’un a laissée sur le mur d’enceinte d’une entreprise à la périphérie de Lecce le week-end dernier. Ce n’était pas une affiche, ce n’était pas un tag, non, c’était une marmite remplie d’essence à laquelle étaient attachées plusieurs cartouches de gaz, le tout assorti d’un retardateur rudimentaire peut-être défectueux. Il y a eu une grande flamme, mais pas d’explosion. Les organes locaux d’information nous en donnent la nouvelle, mais ils ne peuvent préciser quand cela s’est produit. Bah, entre vendredi 24 avril au soir et lundi 27 avril au matin ? Ils ne disent pas non plus qui peut l’avoir accompli, et pour quelle raison. Bah, un acte d’intimidation ou de rétorsion de la part de quelque truand ou d’un déséquilibré ? Par contre, ils ont été très précis sur l’endroit : via del Platano 7, dans le quartier de Castromediano, au siège de l’entreprise Parsec 3.26.

Mais de quoi s’occupe la Parsec 3.26 ? Il s’agit d’une entreprise informatique spécialisée dans les technologies numériques pour l’administration publique. Par exemple, elle a créé le logiciel utilisé par la police et par les banques pour la reconnaissance faciale des visages filmés par les caméras de vidéosurveillance. Ah, rien que ça ? Aurait-elle donc été prise pour cible uniquement parce que sa passion est l’ « E-government », comme on l’apprend en parcourant son site à l’insupportable langage techno-anglo-crétinisant ? Ou, toujours en lisant son site, uniquement parce qu’ « elle a lancé un département nommé Reco 3.26, actif dans la production de software dans le domaine de la Smart Recognition… Dans la recherche de systèmes biométriques en faisant appel à une team inter-disciplinaire composée d’ingénieurs et de chercheurs… Les principaux secteurs qui vont être impactés par cette technologie sont actuellement les transports, la finance, la sécurité (publique et privée). La croissance est surtout poussée par les initiatives des gouvernements en matière de sécurité. Les entreprises appartenant à des secteurs comme celui du retail et des banques sont en train d’adopter des systèmes à reconnaissance faciale pour l’identification des clients et la surveillance de leur comportement. Les solutions proposées par Parsec 3.26 représentent aujourd’hui un état de l’art des technologies de reconnaissance en Italie pour la sécurité publique. En effet, la société s’est distinguée pour avoir réalisé une solution de reconnaissance biométrique aujourd’hui utilisée par le Ministère de l’Intérieur – Direction Centrale Anti-Criminelle – dans le cadre du système SARI » ?

Serait-il donc possible que quelqu’un soit hostile à cette entreprise « distinguée » simplement parce qu’elle aide l’État à remplir les prisons et les banques à protéger leur coffres-forts ? Mais qui l’aurait cru !

En ces temps de confinement, de checks-points, d’attestations de sortie, de traçage, de surveillance avec des drones et autres joyeusetés… – de quoi faire honte aux petits joueurs des régimes totalitaires du passé –, le fait que quelqu’un ait pu avoir une telle idée juste avant, pendant ou un peu après l’anniversaire de la Libération du nazifascisme, nous laisse sous le charme. Cela n’aura été qu’une simple flambée, mais quelle lumière splendide au milieu des ténèbres de la servitude volontaire d’aujourd’hui.

Une lumière de vengeance, une lumière de dignité, une lumière de liberté.

[traduit de l’italien de finimondo, 28/4/20]

https://demesure.noblogs.org/archives/1995

Plaintel (Côtes-d’Armor) – Nouvel incendie d’antenne-relais

Dans la nuit du dimanche 26 au lundi 27 avril 2020, une antenne-relais de l’opérateur ‘Orange’ a été incendiée à Plaintel, dans les Côtes-d’Armor. Entre 1000 et 2000 lignes de téléphone portable ont été coupées dans les environs. 

A un peu plus d’une dizaine de kilomètres au sud de Saint-Brieuc, le pylône téléphonique de l’opérateur Orange érigé aux abords d’une départementale a été en partie détruit par un incendie volontaire aux alentours de 23h15 dimanche : le grillage protégeant le pylône de 29 mètres de haut a été sectionné et le feu aurait été mis à l’aide d’un amas de palettes et « avec un accélérant », selon le procureur Bertrand Leclerc.

La destruction de l’antenne-relais perturbe fortement le réseau mobile pour 1 000 à 2 000 habitant-e-s à Plaintel et à Quintin.
L’enquête a été confiée à la gendarmerie de Rennes.

Durant le confinement, au moins 4 autres antennes-relais ont été incendiées en avril dans d’autres régions: deux pylônes le 10 à Salins-les-Bains et une autre le 15 à Foncine-le-Haut dans le Jura.
Un pylône émetteur de l’opérateur Bouygues a également été saboté à Mandres-en-Barrois (Meuse) le 3 avril. On apprend l’existence de cette attaque dans un long article de propagande policière au sujet de « l’ultra–gauche » (édition du 16/04/20 de l’hebomadaire réactionnaire ‘Valeurs Actuelles’).

Plaintel (Côtes-d’Armor) : Nouvel incendie d’antenne-relais – 26 avril 2020

Liban – Vers une contagion de la révolte?

Ce mardi 29 avril, les émeutes se sont poursuivies pour la deuxième journée consécutive à Tripoli. A l’aube, l’annonce de la mort d’un manifestant, Fawaz Fouad Samman, tué par balles la veille lors d’affrontement avec l’armée, a attisé les feux de la révolte dans plusieurs villes, notamment au sud du pays, comme à Beyrouth et à Saïda. 

A Tripoli, deuxième ville du pays, plusieurs milliers de personnes se sont retrouvées place al-Nour, sous le slogan « Ça va être dévastateur », allusion faite à la nature de la manifestation: des centaines de jeunes ont barricadé les axes routiers, saccagé et incendié une demi-douzaine de banques (notamment celle de la Banque Libano-Française), arraché les pavés des trottoirs pour les lancer sur les militaires et incendié deux véhicules militaires. Ils ont été dispersés à coups de gaz lacrymogène et de balles en caoutchouc. Les militaires se sont également lancés à la poursuite d’individus ayant vandalisé plusieurs véhicules de l’armée. Les désordres se sont produits juste après les funérailles du jeune père de famille, organisées en début d’après-midi au milieu d’une foule dense venue lui rendre un dernier hommage en dépit de la menace du coronavirus.

Avant que la tension ne monte sur la place al-Nour, des manifestant-e-s avaient jeté des pierres sur la résidence de l’ancien Premier ministre Nagib Mikati à Mina. L’armée et les forces de sécurité, fortement déployées, ont alors gazé en abondance pour disperser les manifestants. Des protestataires ont brisé les façades d’agences bancaires se trouvant à proximité.

« Je veux élever la voix contre la faim, la pauvreté, l’inflation et l’injustice », a lancé un manifestant de 41 ans, Khaled. Ce vendeur de pièces de rechange pour motos dit ne plus pouvoir subvenir aux besoins de ses trois enfants depuis la perte de son emploi, dans un contexte dégradé avec la pandémie.

A l’autre bout du pays, à Saïda (sud), un rassemblement s’est tenu devant le siège de la Banque du Liban (BDL), où un peu plus tard des manifestant-e-s ont lancé des pétards, puis une dizaine de cocktails Molotov en direction du bâtiment, ce qui a provoqué de petits incendies et poussé l’armée à intervenir. Avant cela, le jet de pétards avait provoqué des échauffourées avec les forces de l’ordre faisant des blessés.
Les émeutier-e-s ont détruit les façades de plusieurs agences bancaires dans la ville du sud, notamment celles de Bank Audi et Bankmed. Un soldat de l’armée libanaise a également été blessé par des jets de pierres dans le marché de Saïda.
En début de soirée, des dizaines de jeunes avaient allumé des bougies à même le sol à la mémoire du manifestant décédé à Tripoli. Ils ont scandé des slogans contre la BDL et son gouverneur Riad Salamé, ainsi que contre l’armée. « Pourquoi Fawaz est mort, ce sont les balles de l’armée qui l’ont tué », ont-il crié.

A Beyrouth, des manifestant-e-s se sont également rassemblé-e-s devant le siège de la Banque du Liban avant de marcher dans les rues de Hamra en scandant des slogans contre son directeur. Ils se sont ensuite rendus à Corniche Mazraa, Béchara Khoury, la place des Martyrs, la place Riad el-Solh avant de retourner devant le siège de la BDL contre lequel ils ont lancé des pierres. Les forces de l’ordre se sont déployées sur les lieux.

Enfin, plusieurs routes ont de nouveau été coupées à travers le pays : celles de Kfarzabad et Rachaya, Masnaa dans la Békaa, la route de Khaldé en direction de Naamé dans le Sud, et la route Halba-Kobeyate dans le Nord.

Depuis le début du confinement, la misère frappe de plein fouet la population libanaise. Le pays connaît une hausse de l’inflation sans précédent en quelques semaines (+150%). Le ministre de l’Economie, Raoul Nehmé, a fait état d’une hausse de 55% des prix sans préciser la période correspondante.

[A partir des agences de presse libanaise et française, 28 et 29.04.20]

https://sansattendre.noblogs.org/archives/12940

Liban – La révolte est plus forte que leur confinement

Au Liban, le confinement instauré le 14 mars ravive les flammes de la révolte qui couvait depuis des mois. Dans la soirée de lundi 27 avril à Tripoli, au nord du pays, des milliers de personnes ont bravé le confinement et le couvre-feu en descendant dans les rues pour incendier de nombreuses banques et s’affronter aux milices armées de l’Etat. Au moins un véhicule militaire a été brûlé par un jet de cocktails Molotov. La répression opérée par l’armée est féroce: 40 personnes ont dû être hospitalisées, et un jeune homme de 26 ans est décédé après avoir été blessé par balle lors d’affrontements avec les militaires.

Malgré le confinement décrété dans le pays face à la pandémie de coronavirus, des hommes, des femmes et des enfants ont défilé dans les rues, aux cris de « Révolution ! Révolution ! ».
Les manifestants ont été repoussés par l’armée au moment où ils voulaient rejoindre la maison d’un parlementaire auquel ils sont hostiles. Certains ont jeté des pierres, l’armée a répliqué par des tirs en l’air pour disperser la foule dans la zone de la place al-Nour. Entre autre, un jeep de l’armée et plusieurs agences bancaires ont été incendiés par des jets de cocktails Molotov.
Le même soir, les locaux de la banque centrale à Sidon (sud) ont été visés par des pierres et des pétards, selon l’Agence nationale de l’information. C’est dans cette ville samedi soir qu’un engin explosif avait été jeté contre une banque.

Ces derniers jours, plusieurs manifestations ont eu lieu en journée, notamment avec des cortèges de voitures dans la capitale, malgré le confinement instauré le 14 mars par les autorités qui ont aussi adopté un couvre-feu nocturne.

Dans la soirée du 26 avril, plusieurs banques libanaises à Tripoli et Mina (Nord) ont été attaquées à coups de cocktails Molotov par des inconnus. Ces attaques font suite à des faits similaires à Tyr et à Saïda au Liban-Sud, au cours du week-end écoulé, alors que le Liban affronte sa pire crise économique et financière depuis 30 ans.
Pendant la nuit, un groupe de personnes s’en est pris à la façade de la banque Byblos à Mina, avant de prendre la fuite. Dans le centre-ville de Tripoli, ce sont les agences de la BLOM Bank et de la BBAC qui ont été la cible de cocktails Molotov lancés par des hommes portant des masques sanitaires.
Les Forces de sécurité intérieure se sont déployées sur les lieux, tandis que des agents de la Défense civile ont éteint un début d’incendie qui s’était déclaré devant la BBAC.

« Les politiciens détournent notre attention avec le coronavirus pour pouvoir continuer de nous voler », scandaient, le 16 avril, des manifestants, avant de se faire tabasser par les forces de l’armée.

Le Liban avait connu le 17 octobre 2019 un vaste mouvement de révolte, dont la place Al-Nour de Tripoli a été durant de longs mois le centre névralgique de la révolution du 17 octobre : certains jours des centaines de milliers de personnes descendre dans la rue à travers tout le pays, pour crier leur colère et agir en conséquence. Les banques ont régulièrement été prises pour cible, accusées par la rue de complicité avec le pouvoir politique et d’avoir contribué à l’endettement public effréné et la faillite de l’Etat. Depuis des mois, une très grave crise économique sévit au Liban, amplifiée par la pandémie de coronavirus et les mesures préventives qui en ont découlées.

Environ 45% de la population vit désormais sous le seuil de pauvreté, selon des estimations officielles. En 2020, l’économie devrait connaître une contraction massive de 12%, selon le Fonds monétaire international (FMI). Le Liban connaît aussi une dépréciation de sa monnaie nationale face au dollar, ayant entraîné une forte inflation.

Le Coronavirus est le dernier des soucis des Libanais qui crèvent de faim.. Le total de personnes ayant contracté le virus depuis le 21 février s’élève à 672. Et il y a eu  21 décès jusqu’à présent.

 

[Repris principalement de ‘L’Orient-Le Jour’, 28.04.2020, avec quelques ajouts à partir de Démesure]

https://sansattendre.noblogs.org/archives/12895

Munich (Allemagne) – Sabotage incendiaire des installations ferroviaires et d’internet

Reportage de Munich : Incendies des installations de la Deutsche Bahn et d’internet

Grâce à des contacts avec des employés de la Deutsche Bahn (société ferroviaire allemande), j’ai appris que la police et la presse ont minimisé deux faits à Munich. Vendredi 17 avril, des câbles ont été incendiés le long de la voie ferrée à Allach et Johanneskirchen. Ces tronçons sont utilisés pour le trafic des grandes lignes et le trafic (péri)urbain, ainsi que pour la circulation des marchandises. Sur le site en question, étaient entreposés non seulement des câbles de signalisation, mais aussi, comme c’est souvent le cas, des câbles en fibres optiques. La plupart du temps, ces câbles se trouvent sous des dalles en béton le long des voies ferrées, ceux en fibres optiques étant marqués par des ondulations. Ces incendies ont provoqué des retards pendant plusieurs jours pour la Deutsche Bahn, étant donné qu’elle a dû dévier ses trains. On ne connaît pas les conséquences sur les câbles à fibres optiques, car les médias les ont dissimulées.


Dépêche des journaflics, 17/04/20 :

Incendie sur les installations ferroviaires – Johanneskirchen
Vendredi 17.04.2020, vers 2h, des employés de la Deutsche Bahn ont remarqué un foyer d’incendie tout proche de la gare de Johnneskirchen. Ils ont informé la police fédérale en composant le numéro d’urgence.
Les employés de la DB ont pu éteindre eux-mêmes les flammes, de sorte qu’aucun dommage majeur ne survienne.
Selon les premiers éléments de l’enquête, des inconnus ont mis le feu à des conduites de câbles.
Le Kommissariat 43 (atteintes à la sûreté de l’État) s’est saisi de l’enquête.

Dépêche des journaflics, 20/04/20 :

Incendie sur les installations ferroviaires – Allach
Vendredi 17.04.2020, entre 1h et 3h du matin, une conduite de câbles de la DB a été incendiée à la gare d’Allach. Les dégâts causés par l’incendie ont été si importants que les systèmes de signalisation entre Allach et Karlsfeld sont tombés en panne et que la ligne a dû être fermée. Par la suite, cet incident a entraîné de fortes perturbations du trafic dans ce secteur.

[Traduit de l’allemand par Sans Attendre, d’un article supprimé entre-temps par indymedia,  26.04.2020]